Les recettes de la filière thé au Burundi ont augmenté de 56% en 2015 par rapport à l’année précédente, a affirmé vendredi Diomède Ntangamajeri, directeur agronomique à l’Office du Thé du Burundi (OTB).
Dans un entretien accordé jeudi à Xinhua, M. Ntangamajeri a indiqué que 2015 fut pour l’OTB, une année "record" tant au niveau des recettes que de la production. En effet, a-t-il expliqué, en 2015, la production a atteint 10.531 tonnes de thé vendable sur le marché international, soit un taux de réalisation de 104% par rapport à 2014.
"Cette bonne performance a permis au trésor public burundais, d’encaisser un montant de 32 millions de dollars américains en 2015, contre 21 millions l’année précédente", a-t-il commenté. Pour M. Ntangamajeri, à l’actif de ce bon résultat, se trouve le fait que les cours mondiaux du thé au marché international de Mombasa(Kenya), ont enregistré une hausse de 3 dollars par kg de thé en 2015, contre 2 dollars en 2014.
Par ailleurs, a-t-il fait remarquer, les bons prix enregistrés par le thé burundais en 2015, sont aussi le résultat de l’amélioration de la qualité du thé burundais, les conditions climatiques favorables, ainsi que le respect des normes de cueillette et d’usinage. La sécheresse du Kenya, le 3ème producteur du thé au niveau du classement mondial, a pesé également dans la balance en ce qui concerne la montée des prix du thé burundais aux enchères de Mombasa, a-t-il souligné. Même si la filière thé ne représente que 12% des recettes globales burundaises en devises et 1,2% du Produit Intérieur Brut(PIB), a fait remarquer le directeur Ntangamajeri, elle est en revanche porteuse d’avenir pour le pays au regard des données du programme national d’investissement agricole (PNIA).
Il a révélé en outre qu’en plus de la libéralisation de la filière pour permettre aux privés d’y opérer, l’OTB augmente chaque année trois cent hectares de thé au niveau des superficies emblavées. L’OTB, a-t-il indiqué par ailleurs, compte aujourd’hui cinq usines dont quatre implantés au niveau des zones rurales d’Ijenda, Tora, Rwegura et Buhoro. Le Burundi entretient quatre cultures industrielles alimentant annuellement le trésor public national en devises : café, thé, coton et palmier à l’huile.
Dans un entretien accordé jeudi à Xinhua, M. Ntangamajeri a indiqué que 2015 fut pour l’OTB, une année "record" tant au niveau des recettes que de la production. En effet, a-t-il expliqué, en 2015, la production a atteint 10.531 tonnes de thé vendable sur le marché international, soit un taux de réalisation de 104% par rapport à 2014.
"Cette bonne performance a permis au trésor public burundais, d’encaisser un montant de 32 millions de dollars américains en 2015, contre 21 millions l’année précédente", a-t-il commenté. Pour M. Ntangamajeri, à l’actif de ce bon résultat, se trouve le fait que les cours mondiaux du thé au marché international de Mombasa(Kenya), ont enregistré une hausse de 3 dollars par kg de thé en 2015, contre 2 dollars en 2014.
Par ailleurs, a-t-il fait remarquer, les bons prix enregistrés par le thé burundais en 2015, sont aussi le résultat de l’amélioration de la qualité du thé burundais, les conditions climatiques favorables, ainsi que le respect des normes de cueillette et d’usinage. La sécheresse du Kenya, le 3ème producteur du thé au niveau du classement mondial, a pesé également dans la balance en ce qui concerne la montée des prix du thé burundais aux enchères de Mombasa, a-t-il souligné. Même si la filière thé ne représente que 12% des recettes globales burundaises en devises et 1,2% du Produit Intérieur Brut(PIB), a fait remarquer le directeur Ntangamajeri, elle est en revanche porteuse d’avenir pour le pays au regard des données du programme national d’investissement agricole (PNIA).
Il a révélé en outre qu’en plus de la libéralisation de la filière pour permettre aux privés d’y opérer, l’OTB augmente chaque année trois cent hectares de thé au niveau des superficies emblavées. L’OTB, a-t-il indiqué par ailleurs, compte aujourd’hui cinq usines dont quatre implantés au niveau des zones rurales d’Ijenda, Tora, Rwegura et Buhoro. Le Burundi entretient quatre cultures industrielles alimentant annuellement le trésor public national en devises : café, thé, coton et palmier à l’huile.
Bujumbura, 15 juin 2016
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