Ces 4 avocats sont Vital Nshimirimana, président du FORSC ; Dieudonné Bashirahishize, vice-président de l’association des barreaux de l’EAC ; Armel Niyongere, président de l’ACAT- Burundi et Lambert Nigarura, président de la coalition burundaise pour la Cour Pénale Internationale.
Le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bujumbura, Léandre Barampahaje, les accusent surtout d’avoir des dossiers pénaux dans les juridictions burundaises. « Pour cette raison, ils doivent être rayés du Barreau », a déclaré cette autorité judiciaire.
Armel Niyongere, l’un de ces 4 avocats, trouve que derrière cette requête se cache l’acharnement du gouvernement contre eux.
« Les vraies mobiles de cette radiation sont plutôt liées aux dossiers que nous avons déposés devant les experts du Comité des Nations Unies contre la torture, lesquels montrent l’implication du gouvernement burundais dans la criminalité et la torture qui se font observées dans le pays », a réagi cet activiste de la société civile tout en indiquant avoir déposé ces dossiers pendant la session à laquelle ils avaient participé la semaine passée à Genève.
Le président de l'ACAT signale que justement au cours de cette session, le gouvernement burundais n’a pas fourni des réponses claires aux questions très sensibles posées par ces experts.
"Les juridictions burundaises sont sous les ordres du parti au pouvoir".
C’est le constat fait par Armel Niyongere. Selon lui, même si le barreau ne peut pas répondre favorablement à cette requête, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bujumbura pourra saisir la Cour d’Appel de Bujumbura pour demander la radiation car, c’est une juridiction de répression contre les opposants.
« Ce ne sont pas des juridictions indépendantes ; elles travaillent à la solde du parti au pouvoir », a conclu Armel Niyongere.
Le président de l'ACAT, tout comme ses collègues avocats concernés par la demande de radiation, est en exil depuis le début de la crise suite à la répression engagée contre les activistes de la société civile, y compris les avocats.
C’est le constat fait par Armel Niyongere. Selon lui, même si le barreau ne peut pas répondre favorablement à cette requête, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bujumbura pourra saisir la Cour d’Appel de Bujumbura pour demander la radiation car, c’est une juridiction de répression contre les opposants.
« Ce ne sont pas des juridictions indépendantes ; elles travaillent à la solde du parti au pouvoir », a conclu Armel Niyongere.
Le président de l'ACAT, tout comme ses collègues avocats concernés par la demande de radiation, est en exil depuis le début de la crise suite à la répression engagée contre les activistes de la société civile, y compris les avocats.
jeudi, 04 août 2016 21:50, http://www.rpa.bi
Je pense que la profession noble, non-partisanne et liberale d' avocat est incompatible avec toutes autres activites qui sont du ressort des organes de la Societe Civile ainsi que celles qui relevent de des partis politiques. Il en est de meme des militaires et policiers et juges des cours et tribunaux du pays qui ne devraient absolument pas appartenir a aucun parti politique juste pour garder la neutralite. Il est donc tres normal et legal de rayer du bareau ces avocats qui se comportent en meme temps comme des activistes de l' opposition politique ou /et des activistes de la Societe Civile. En effet, comment peut-tu concilier l'exercice de la profession d' avocat avec celui des agents des organismes de defense des droits humains ou de la Societe Civile ????
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