Le Burundi perd beaucoup d'argent à cause des contrats de location pour les bureaux et habitations des cadres de l'Etat, qui "renferment une odeur de corruption et de malversations économiques", a reconnu vendredi à Bujumbura Jean-Bosco Ntunzwenimana, ministre burundais des Travaux Publics et des Transports.
Le ministre Ntwenzimana, qui s'adressait aux députés de l'assemblée nationale burundaise pour leur présenter le bilan des réalisations de son ministère au cours du premier semestre 2016, a précisé que l'un des effets pervers du "fléau de la corruption" dans le secteur du bâtiment public au Burundi, est le paiement des arriérées "colossaux" de loyers et frais de remise en état des bâtiments publics après résiliation de tels contrats.
Rien que pour les six mois du premier semestre 2016, a-t-il expliqué, le trésor public national ne vient de décaisser plus de de 5,3 miliards de francs burundais (plus de trois millions de dollars) pour financer cette rubrique budgétaire.
"Au vu de l'ampleur du mal (corruption), il est urgent pour le pays d'accélérer la mise en œuvre du programme gouvernemental de construction des bâtiments publics ; mais aussi, en attendant l'autonomie en la matière, de revoir en profondeur la nature de certains contrats dont les failles rédactionnelles permettent aux corrompus et aux corrupteurs de passer dans les mailles du filet", a-t-il plaidé.
Toutefois, le ministre Ntunzwenimana s'est félicité de l'état d'avancement des travaux de construction du palais présidentiel burundais sur le site de la localité de Gatunguru (périphérie nordique de Bujumbura).
Grâce à l'appui technico-financier de la Chine, a-t-il ajouté, les travaux ad hoc ont déjà atteint un taux de réalisation de 50%.
Il en a profité pour révéler aux députés qu'en matière de transport, les études pour la construction d'un chemin de fer pour la ligne Uvinza (Tanzanie) - Musongati (Burundi) sont à une étape avancée au niveau de leur réalisation.
En revanche, a-t-il poursuivi, la réalisation des travaux pour la ligne ferroviaire régionale Isaka (Tanzanie) - Keza (Rwanda) - Kigali (Rwanda)-Gitega (Burundi), est à l'étape de recrutement d'un consultant international pour la confection des études techniques ad hoc.
Le ministre Ntunzwenimana a révélé également qu'une étude sur le développement du transport lacustre sur le lac Tanganyika et sur le développement du port de Bujumbura, est à sa phase finale grâce à l'appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD).
En ce qui concerne l'état des lieux sur le transport aérien, le ministre Ntunzwenimana s'est réjoui de constater que le Burundi se soit récemment doté de matériels spécialisés pour la sécurité de l'aéroport international de Bujumbura. Sur ce palmarès, il a cité le système de télésurveillance vidéo, un véhicule spécial de piste, un scanner pour les bagages de soute et un véhicule d'intervention massive contre l'incendie d'aéroport.
Le ministre Ntwenzimana, qui s'adressait aux députés de l'assemblée nationale burundaise pour leur présenter le bilan des réalisations de son ministère au cours du premier semestre 2016, a précisé que l'un des effets pervers du "fléau de la corruption" dans le secteur du bâtiment public au Burundi, est le paiement des arriérées "colossaux" de loyers et frais de remise en état des bâtiments publics après résiliation de tels contrats.
Rien que pour les six mois du premier semestre 2016, a-t-il expliqué, le trésor public national ne vient de décaisser plus de de 5,3 miliards de francs burundais (plus de trois millions de dollars) pour financer cette rubrique budgétaire.
"Au vu de l'ampleur du mal (corruption), il est urgent pour le pays d'accélérer la mise en œuvre du programme gouvernemental de construction des bâtiments publics ; mais aussi, en attendant l'autonomie en la matière, de revoir en profondeur la nature de certains contrats dont les failles rédactionnelles permettent aux corrompus et aux corrupteurs de passer dans les mailles du filet", a-t-il plaidé.
Toutefois, le ministre Ntunzwenimana s'est félicité de l'état d'avancement des travaux de construction du palais présidentiel burundais sur le site de la localité de Gatunguru (périphérie nordique de Bujumbura).
Grâce à l'appui technico-financier de la Chine, a-t-il ajouté, les travaux ad hoc ont déjà atteint un taux de réalisation de 50%.
Il en a profité pour révéler aux députés qu'en matière de transport, les études pour la construction d'un chemin de fer pour la ligne Uvinza (Tanzanie) - Musongati (Burundi) sont à une étape avancée au niveau de leur réalisation.
En revanche, a-t-il poursuivi, la réalisation des travaux pour la ligne ferroviaire régionale Isaka (Tanzanie) - Keza (Rwanda) - Kigali (Rwanda)-Gitega (Burundi), est à l'étape de recrutement d'un consultant international pour la confection des études techniques ad hoc.
Le ministre Ntunzwenimana a révélé également qu'une étude sur le développement du transport lacustre sur le lac Tanganyika et sur le développement du port de Bujumbura, est à sa phase finale grâce à l'appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD).
En ce qui concerne l'état des lieux sur le transport aérien, le ministre Ntunzwenimana s'est réjoui de constater que le Burundi se soit récemment doté de matériels spécialisés pour la sécurité de l'aéroport international de Bujumbura. Sur ce palmarès, il a cité le système de télésurveillance vidéo, un véhicule spécial de piste, un scanner pour les bagages de soute et un véhicule d'intervention massive contre l'incendie d'aéroport.
French.china.org.cn | le 23-07-2016
Et Air Burundi? Un avion a été acheté en Chine et a atterri à Bujumbura le 29 juin 2012 pour ne plus décoller. Qu'en dites-vous Monsieur le Ministre? Un avion neuf acheté pour ne rien en faire, 4 ans de stationnement avec une maintenance budgétivore. On a encore à apprendre en termes de planification et d'exécution.
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