La commission technique nationale chargée de la mise en place d’une zone économique spéciale (ZES) a présenté ce jeudi 9 juin 2016 son rapport au deuxième vice-président de la République, M. Joseph Butore, qui va à son tour le présenter au conseil des ministres pour validation.
La présentation a été faite par le président de ladite commission, qui est en même temps conseiller principal économique à la deuxième vice-présidence de la République, M. Moïse Sagamba.
Selon ce rapport, l’objectif des zones économiques spéciales est d’attirer les investisseurs directs étrangers, augmenter les devises, créer de l’emploi, mettre en place des axes de compétitivités et de croissance économique, transférer les technologies, promouvoir la croissance industrielle et renforcer le partenariat public-privé. Le Burundi va à cet effet mettre plusieurs concessions à la disposition des entreprises étrangères, tout en améliorant la balance commerciale.
Les zones identifiées pour l’industrialisation, la recherche et le développement sont Warubondo et Kiyange situés en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura et aux superficies respectives de 543 et 150 hectares. Le choix de ces sites a été dicté par le modèle d’ailleurs ainsi que l’emplacement facilitant l’accès sur le port et l’aéroport.
La commission estime que ces zones soient régies par une loi comme ça se fait ailleurs. Elle a ainsi proposé un projet de loi à soumettre au conseil des ministres et au parlement dans l’espoir qu’un décret présidentiel s’en suivra. Elle a aussi proposé qu’il y ait un comité de pilotage pour le suivi de toutes les procédures nécessaires pour la mise en place de ces ZES. Elle a par ailleurs recommandé le bornage des sites précités, la dotation des moyens de travail à la commission, la réserve du caractère de l’urgence pour l’analyse et l’adoption du projet de loi y relatif par le parlement.
Le deuxième vice-président de la République a déclaré que l’urgence d’avoir une loi régissant les ZES s’impose. Il a ainsi invité la commission d’inclure, dans le projet de loi, le comité de pilotage.
Parmi les inquiétudes soulevées, il faut noter le chevauchement qui risque de se poser entre cette commission et l’API (Agence de promotion des investissements), d’où les participants ont recommandé que le cadre de collaboration soit clarifié.
Selon le représentant du secteur privé, M. Audace Ndayizeye (homme d’affaire), la Chine, les Pays Arabes et d’autres pays encore sont avancés en la matière, et le Burundi a intérêt à leur emboîter le pas.
9 juin 2016, ABP
ET BAM! IGIHUGU KIGIRE KIGURISHWE COSE UKO CAKABAYE! Yamara, abo bazoba baguze bazoca birukanwa aussitôt que IGIHUGU KIVUYE MU MVUTO ZA NKURU!
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