LE CHANGEMENT AU BURUNDI !!!
Une Propagande vieillissante ou une Détermination naissante ???
Une Propagande vieillissante ou une Détermination naissante ???
Peut-on CHANGER LES CHOSES si on ne peut pas CHANGER SOI MEME ? Une personne colérique, perturbée, pressée, abattue, désemparée, irréfléchie, corrompue, haineuse, égoïste, … peu importe sa tendance, peut-elle conduire un changement efficace pour une Nation ? Le peuple burundais, surtout la jeunesse burundaise, est-elle consciente du changement qu’elle veut ?
A écouter les burundais depuis des années, un mot d’optimisme se laisse entendre « ibintu bizohinduka, ntamvura idahita ». Des années d’indépendance à ce jours des personnes à différentes époques gouvernent, se la coulent douce, et d’autres les regardent, souffrent, espérant toujours un probable changement de situation.
Oui « changement » de situation et non des faits qui font souffrir, parce que ces faits reviennent à chaque époque. Les burundais s’arment de mots blessants, de paroles cassantes, de groupes méchants, de moyens violents, … ils luttent au non de la démocratie, des droits de la personne humaine, de la légitimité populaire, de la légalité constitutionnelle, d’Imana qui a créé le Burundi, … ils permutent les places et la lutte continue.
Mais alors pourquoi les pouvoirs changent, les individus changent, mais la situation reste la même ? Pourquoi y-t-il toujours ceux qui jouissent à fonds et ceux qui pleurent à mort ? Pourquoi ceux qui pleurent aujourd’hui ne se posent pas la question des pleurs d’hier ? Pourquoi les jouisseurs d’aujourd’hui ne se posent pas la question de la fin des jouissances d’hier ?
Certes il y a eu le changement de situations dans beaucoup de familles, certains prisonniers sont devenus gouvernants et certains gouvernants devenus prisonniers, certains riches sont devenus pauvres et certains pauvres devenus riches, certains décideurs sont devenus exécutants et certains exécutants devenus décideurs, … et ce renversement s’est produit deux fois, trois fois, et continue … « ibintu vyarahindutse, imvura zirahita, » les pleureurs ont rit, les rieurs ont pleuré, … c’est cela le changement. Et le cycle continue car si vous écoutez les pleureurs actuels, ils rêvent rire demain, et voir les rieurs actuels pleurer demain. Vive le changement.
Chers compatriotes, chers amis du Mouvement Orange, quel est le changement que nous voulons ? Celui du remplacement des victimes par les bourreaux et vice versa ? Ou le changement d’un Burundi d’antagonisme vers un Burundi de complémentarité ? Si c’est ce dernier, sachons qu’il ne passera pas par nos égoïsmes, par nos colères mais par des idées politiques canalisant nos investissements vers le bien être de tous.
Le Burundi ne changera pas si chacun d’entre nous ne change. Toutes les personnes qui veulent que ce pays change en bien, la classe politique de demain peu importent les tendances des acteurs, doivent changer sérieusement de leur intérieur avant de proclamer qu’elles sont acteurs d’un Burundi qui changera. Evitons désormais de désirer un Burundi changé si on n’est pas capable de changer soi-même.
A vous hommes/femmes du pouvoir, de l’opposition officielle ou officieuse et même clandestine, à vous hommes/femmes de la société civile pro-pouvoir et pro-opposition, sachez que chaque fois où vous penser nuire aux autres, tuer les autres, exclure les autres, … vous changerez vos places dans ou hors des palais mais vous ne changerez pas le Burundi, il restera saignant et agonisant. Vous vieillirez en changeant de place de haut en bas et de bas en haut, de dignitaires à réfugies si pas prison et vis versa, des cimetières se rempliront de compatriotes et le Burundi sombrera dans le gouffre: Quel changement cynique !!!!
A vous chers jeunes burundais, le Mouvement Orange vous exhorte à une méditation sérieuse, cinq ans, dix ans, vingt ans, … dans l’histoire d’un pays c’est trop petit, c’est insignifiant pour une jeunesse de leaders capable de tout faire renaitre « Uheza kugoka ibigori bikera ». Demain arrive au galop, c’est maintenant ou jamais le temps de concevoir votre disposition à permettre un Burundi qui aime ses enfants, qui respecte les naissances sa progéniture sans discrimination, qui permet les mêmes chances à ses travailleurs, qui nourrit son peuple, qui soigne ses malades, qui protège ses retraités, qui ensevelit dignement ses parents finissant le parcours, qui honore ses héros, …
Le Burundi de nos rêves, le « changement » de nos aspirations dépend uniquement des cœurs disposés, préparés, convaincus, déterminés et courageux à changer leurs mauvaises manières (de haine, de vengeance, de corruption, d’égoïsme, …), que de les imposer aux autres comme la norme à suivre. La jeunesse qui permettra le changement du Burundi doit s’armer de prise de conscience, de remise en question des préjugés, de discernement des actions qui ont conduit à cette situation, de mots paroles et actions médités et non précipités.
Le temps est pire ennemi des menteurs et manipulateurs. Jeunes burundais prenez votre temps pour ruminer à fond les actions à mener, ainsi vous démasquerez les menteurs et manipulateurs. Il ne sert à rien de réussir dans une cause qui finira par échouer, vaut mieux échouer dans une cause qui finira par réussir même en notre absence. Le bien ne se noie pas dans le mal.
Francis ROHERO pour le Mouvement Orange.
voila un texte bien pense mais les coeurs negatifs n'y ameneront rien comme contibution ou cpmmentaire
RépondreSupprimerUn excellent texte. Si tous ceux qui qui se battent pour le changement avançaient dans cet esprit d'idée, peut-être on conduirait le Burundi vers une situation de paix durable, de justice et respect du citoyen peu importe son ethnie, ses origines ou tendances politico-religieuses.
RépondreSupprimerPeut-être, les jeunes peuvent réussir là où les vieux ont échoué.
Courage.
Merci beaucoup frère, vous avez tout dit, je vous soutient, des paroles d'un homme de paix et de prospérité, Que Dieu vous bénisse
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