Cela fait maintenant plus d’une année que la crise au Burundi a commencée. Et malgré plusieurs efforts, beaucoup de personnes autour de moi semblent se résigner. Pita est là pour encore longtemps. Ma lecture est cependant assez différente. Je sens au contraire une nouvelle vague d’espoir souffler et l’espérance de jours meilleurs pour le Burundi renaître en moi. Grâce au FOREBU.
Pour comprendre comment j’en suis arrivé là, laissez-moi vous raconter mon petit cheminement…
Lorsque Pierre Nkurunziza et le CNDD-FDD ont fait leur forcing pour un troisième mandat, je vis mon peuple dans toute la gloire de sa force, de sa diversité et de sa simplicité se lever pour faire face à l’homme et à sa Police. Il n’eût pas la révolution pacifique escomptée. Au contraire, la Police réprima ce mouvement dans le sang. Hélas, beaucoup trop de sang coula! Les résistances de quartiers s’organisèrent pour riposter et protéger les leurs des rafles devenues quotidiennes. Cela tourna vite en affrontements. A ce moment, une colère mêlée de déception et surtout d’impuissance dominèrent mon quotidien. Que faire ? Aider. Mais comment? Qui ? Aux funérailles, dans les hôpitaux, avec un contact ici ou là pour faire relâcher quelqu’un, identifier des cadavres, … c’était l’horreur! Très éprouvant.
Mais à cela fit place une journée qui allait être sans doute ma plus belle de 2015. Elle avait commencé comme toutes les autres, avec des messages ici et là, la grande nouvelles des femmes qui arrivaient à la Place de l’Indépendance et la rumeur persistance d’un coup d’Etat, les annonces à la radio, … Je vous épargne les détails de ma déception.
Suite à cela, avec pas mal d’amis, nous nous mires à soutenir ces mouvements de guerillas, qui visaient avant tout à stopper la machine à tuer de Nkurunziza. Quelques mois plus tard, je me rendis compte qu’on ne pourrait pas continuer longtemps comme cela mais surtout qu’on n’atteignait pas le résultat escompter. D’autant plus qu’il semblait clairement avoir un manque de vision et de stratégie. Malgré cela, de vastes campagnes s’organisaient ici et là, des contacts, des rencontres, mobilisation de personnes et de moyens : « Il faut battre le fer tant qu’il est chaud », « On a le temps d’en découdre avec Nkurunziza d’ici la fin de l’année mais on a besoin de vous tous », … On entendait le nom de chefs ici et là, de rencontres dans la sous région, d’opérations naissances, d’annonces imminentes, … Mais tout cela me rendit plus que jamais sceptique.
À un moment même, j’ai décidé de « continuer ma vie ». Frustré, découragé, tout espoir perdu.
Le premier communiqué du Lieutenant-Colonel Nshimirimana Édouard n’y changea rien, le carnage de décembre 2015 étant passé par là. Je me mis cependant à suivre leur compte sur twitter. Ainsi que celui du RED-TABARA qui naitra plus tard. Et tous les autres messages macabres qu’on a l’habitude de voir maintenant. Ces mouvements ce firent de plus en plus discrets sur le terrain. Ou absents. Allez savoir! Par contre, je constatai avec regret une sorte de guéguerre médiatique, par article interposés. On se trompait d’ennemi. Malheureusement.
Et je décidai de me retirer définitivement de ce qui semblait être un combat perdu d’avance. Basta les solliciteurs de tous bords qui demandaient, promettaient mais ne livraient jamais tel que promis. Je me demandais même si au-delà de la confidentialité entourant les informations sur le terrain, ne se cachait pas une autre, plus monstrueuse : Et si Nkurunziza avait réellement gagné ? Et s’il n’existait plus réellement de résistance armée contre Bujumbura ? Et que toutes ces cotisations ne faisaient qu’enrichir des gens mal intentionnés ? Depuis combien de temps nous sommes nous fait bernés ? Cette fois-ci j’étais en rage contre tous ces profiteurs péchant en eaux troubles et profitant de la bonne foi de leurs compatriotes
Mais voici qu’il y a deux semaines environ, le compte qui était demeuré silencieux pendant un moment, nous envoie un message court et clair. Comme à son habitude. Des photos d’Edouard Nshimirimana et ses hommes. Comme s’il avait entendu nos interrogations.
Vous vous demandez si ce sont ces quelques photos qui ont ravivé cet espoir en moi ? Je dirais que oui et non. Oui, parce qu’elles ont créé un déclic en moi. Elles m’ont permis de revoir et repenser à tout ce que je pensais savoir, et surtout à mon engagement pour la libération de notre patrie. Non, parce qu’à elles seules, elles ne peuvent susciter cet espoir. Voici quelques éléments de ma réflexion et pourquoi j’en suis rendu au point de dire : Voici le FOREBU, notre chance de combattre Nkurunziza et de ramener le Burundi sur le droit chemin.
Pour comprendre comment j’en suis arrivé là, laissez-moi vous raconter mon petit cheminement…
Lorsque Pierre Nkurunziza et le CNDD-FDD ont fait leur forcing pour un troisième mandat, je vis mon peuple dans toute la gloire de sa force, de sa diversité et de sa simplicité se lever pour faire face à l’homme et à sa Police. Il n’eût pas la révolution pacifique escomptée. Au contraire, la Police réprima ce mouvement dans le sang. Hélas, beaucoup trop de sang coula! Les résistances de quartiers s’organisèrent pour riposter et protéger les leurs des rafles devenues quotidiennes. Cela tourna vite en affrontements. A ce moment, une colère mêlée de déception et surtout d’impuissance dominèrent mon quotidien. Que faire ? Aider. Mais comment? Qui ? Aux funérailles, dans les hôpitaux, avec un contact ici ou là pour faire relâcher quelqu’un, identifier des cadavres, … c’était l’horreur! Très éprouvant.
Mais à cela fit place une journée qui allait être sans doute ma plus belle de 2015. Elle avait commencé comme toutes les autres, avec des messages ici et là, la grande nouvelles des femmes qui arrivaient à la Place de l’Indépendance et la rumeur persistance d’un coup d’Etat, les annonces à la radio, … Je vous épargne les détails de ma déception.
Suite à cela, avec pas mal d’amis, nous nous mires à soutenir ces mouvements de guerillas, qui visaient avant tout à stopper la machine à tuer de Nkurunziza. Quelques mois plus tard, je me rendis compte qu’on ne pourrait pas continuer longtemps comme cela mais surtout qu’on n’atteignait pas le résultat escompter. D’autant plus qu’il semblait clairement avoir un manque de vision et de stratégie. Malgré cela, de vastes campagnes s’organisaient ici et là, des contacts, des rencontres, mobilisation de personnes et de moyens : « Il faut battre le fer tant qu’il est chaud », « On a le temps d’en découdre avec Nkurunziza d’ici la fin de l’année mais on a besoin de vous tous », … On entendait le nom de chefs ici et là, de rencontres dans la sous région, d’opérations naissances, d’annonces imminentes, … Mais tout cela me rendit plus que jamais sceptique.
À un moment même, j’ai décidé de « continuer ma vie ». Frustré, découragé, tout espoir perdu.
Le premier communiqué du Lieutenant-Colonel Nshimirimana Édouard n’y changea rien, le carnage de décembre 2015 étant passé par là. Je me mis cependant à suivre leur compte sur twitter. Ainsi que celui du RED-TABARA qui naitra plus tard. Et tous les autres messages macabres qu’on a l’habitude de voir maintenant. Ces mouvements ce firent de plus en plus discrets sur le terrain. Ou absents. Allez savoir! Par contre, je constatai avec regret une sorte de guéguerre médiatique, par article interposés. On se trompait d’ennemi. Malheureusement.
Et je décidai de me retirer définitivement de ce qui semblait être un combat perdu d’avance. Basta les solliciteurs de tous bords qui demandaient, promettaient mais ne livraient jamais tel que promis. Je me demandais même si au-delà de la confidentialité entourant les informations sur le terrain, ne se cachait pas une autre, plus monstrueuse : Et si Nkurunziza avait réellement gagné ? Et s’il n’existait plus réellement de résistance armée contre Bujumbura ? Et que toutes ces cotisations ne faisaient qu’enrichir des gens mal intentionnés ? Depuis combien de temps nous sommes nous fait bernés ? Cette fois-ci j’étais en rage contre tous ces profiteurs péchant en eaux troubles et profitant de la bonne foi de leurs compatriotes
Mais voici qu’il y a deux semaines environ, le compte qui était demeuré silencieux pendant un moment, nous envoie un message court et clair. Comme à son habitude. Des photos d’Edouard Nshimirimana et ses hommes. Comme s’il avait entendu nos interrogations.
Vous vous demandez si ce sont ces quelques photos qui ont ravivé cet espoir en moi ? Je dirais que oui et non. Oui, parce qu’elles ont créé un déclic en moi. Elles m’ont permis de revoir et repenser à tout ce que je pensais savoir, et surtout à mon engagement pour la libération de notre patrie. Non, parce qu’à elles seules, elles ne peuvent susciter cet espoir. Voici quelques éléments de ma réflexion et pourquoi j’en suis rendu au point de dire : Voici le FOREBU, notre chance de combattre Nkurunziza et de ramener le Burundi sur le droit chemin.
- Il est la seule personne à avoir assumé la naissance de son organisation en la communiquant publiquement. La plupart des autres mouvements le font via des prête-noms ou par personnes interposées.
- Il parle peu et ne communique que quand nécessaire. Avec des rappels persistants sur leur canal officiel d’information : leur compte twitter @forebu_emg. Je me dis qu’il est occupé à des choses plus importantes…
- Il n’a jamais promis quoi que ce soit : au contraire, il a été clair en nous demandant à chaque fois d’user de patience et de leur faire confiance. Malheureusement, j’avoue avoir été plus qu’impatient, voulant que les choses se passent vite
Je me suis aussi renseigné un peu plus sur la personne, sur ce mouvement, sur ce qui semblait faire l’actualité en son sein : une présentation des organes maladroite au début de l’année, un nouveau compte twitter et un site web en juin, des accusations de flirter avec le diable, de détourner de fonds, … Plusieurs bruits courent, sans réelle substance avec aucun moyen de savoir la vérité dans tout cela. Par contre, une chose m’est apparue clair et limpide :
Malgré plusieurs attaques contre sa personne ou son organisation, je ne vois personne pas perdre la tête ou jouer le jeu de leurs détracteurs. Silence, calme et sérénité semblent être la position adoptée par le Colonel et son équipe. Comme si il n’avait rien à se reprocher, ni rien à prouver. Pas de maigres justifications, de condamnation de ces diffamations comme on l’a souvent vu dans notre cher Burundi. Cela est d’autant plus intéressant que ces attaques semblent s’intensifier au moment où, par cette petite action, ce signe de vie, tel qu’il l’avait promis (parler moins, agir plus), le FOREBU se met de nouveau à communiquer avec ceux qui le suivent.
Bref, je pense que j’ai trouvé quelqu’un en qui mettre ma confiance pour la lutte de la libération, malgré mes premiers errements. Mon engagement a été en dent de scie, à la recherche de ceux qui pourraient être la solution à la difficile équation de la crise burundaise. Mais je pense qu’avec le FOREBU et le Colonel Nshimirimana, nous sommes sur la bonne voie !
J’ai hâte de voir Nkurunziza chassé du pouvoir, mais je sais qu’en prenant patience cela se fera. Car à l’ombre des ragots et autres rumeurs sur les réseaux sociaux, je sais qu’il y a des patriotes qui sont à l’œuvre.
Ni mudusubize iteka, turi kumwe namwe !
NIYONGABO R
L'espoir fait vivre!
RépondreSupprimerEt après Nkurunziza quelle gestion du pays et par QUI?????!!!!
Le grand risque de non espoir de retrouver le bien être des habitants du pays est que les profiteurs des partis politiques vont continuer à GERER le BURUNDI!
Merci Niyongabo ainsi tu suscites beaucoup d'espoir dans plusieurs ames actuellement meurtris par le troisieme mandat de ce personage sans vergogne. je soutiendrais la FOREBU avec toutes mes energies. Je connais la personne qui la dirige et sa personnalite. on s'est croise a l'Avenue de France a Bujumbura, tout pres de l'Ecole d'Informatique. C'est un Officier raisonnable et respectable.
RépondreSupprimerMuvukanyi, Imana ishimwe cane ko wahavuye ukabona inzira ukurikira kandi ukumva ko utekaniwe. Ariko uraraba neza kuko nta nakimwe muri ivyo uvuze cerekana ko nubundi utariko urihenda! Abarundi uyu musi si abana. Muri aya magume tuhigira vyinshi. Rero muvukanyi, jewe ka bugenzi noguhanura ngo ntuje ngaho ngo uririmbe wishongore ngo wabonye inzira utarabona aho igushikanye. Kumbura ugume ukoresha ubwenge gushika ushitse ku co unyotewe.
RépondreSupprimerMbe ko uvuga uwo mu col. umutera amashurwe cane, ko utavuga uti ngira amahirwe kuko namushikiriye nkaba mbona ingene ahagaze neza? Amajambo nk'ayo wibaza ko ariyo ahumuriza abarundi bigorewe? None ho ko usaba ngo uwo uriko urerekana ngo yemerwe, yizerwe, utanze iyihe adresse yo kumushikira ko mbona benshi twigorewe twasanzagiye hirya no hino? Iyo forebu nayo uvuga ko uterekana neza aho ihagaze n'ico ihagazeko?
Sinshatse kuguhaririza, ariko kwari ukugukebura ngo ubandanye ugire ubushakashatsi bwawe, kumbure uzoteba uvuga ukuri kwikwije atari amajambo womengo ni ugusaba ikigongwe. Usangwa uwo mu col. ari wewe yatumye kumuburanira mbona umengo yihenze gucagura kuko mu bihe nk'ibi hakora diplomatie ihanitse atari ukuja kwikoroza amosozi.
Impanuro yanyuma nguhaye, nuticungera ngo ugume ukurikira ingorane z'igihugu uko zimeze mu mpande zose, umusi umwe uzosanga wamaze kugwa mu mutego! Quand même courage, parce que tu es burundais, tu es mon frère à qui je dois aussi mes respects au nom de notre chère patrie. Et bonne chance!
Urakoze Niyongabo. Nama mvuga gukura Peter si ivyumunsumwe. Ariko Abarundi tubishatse tugashigikira FOREBU ntakibuza Peter azogenda. Kandi tukabihutisha ntaco tuzoba tubafashije katwe twifashije. Nukuvyitondera na cane cane strategie ikaba irimwo kuzobuza imbonerakure ninterahamwe kumara abacu. Patience et courage, ensemble nous vaincrons.
RépondreSupprimerQui etes-vous?Si vous parlez des FOREBU sans NIYOMBARE, je ne suis pas avec vous car c'est le seul homme qui a osé attaquer NKURU.
RépondreSupprimerkomeza turabashigikiye frere. nkuru ntamateka yandikishije kandi umusi azovaho niwo musi azokwibagirwa
RépondreSupprimerHari iterabwoba bakoresha mu mvugo yabo ngo: muraraba neza abanyu barahasigara, ba zohera nk-ifu y-imijira, muriko murihenda, uwuzotangura ingwano izoherera mu rugo iwe, babandi nyene, n-ibindi n-ibindi. Uko ni ugutera ubwoba abantu ngo dutege umutwe nkuriko aramobwa. Abapfa babandanya bapfa. Ico twera ni igiki? Haguruka tubamanye izo mburakimazi, abicanyi, amasuma,
RépondreSupprimerturi inyuma yanyu !
RépondreSupprimerje aho ngeze ndarambiwe n'amatangazo avuka akavuguruzanya. ndakeneye kumenya inyungu uri bugire wiyitirira forebu ubu twe abanyagihugu tumeze nka thomas tuzokwemera twiboneye rero genda muryagagurane muga mugire ico mukoze mukure amatangazo mushira ahabona vyanse ko mutayandika muyandike muga muyanyegeze ntimwiriwe murayatwereka
RépondreSupprimervos mieux l' action que des paroles. Il faut aller doucement. peter il est très fort dans la tuerie, et il ne parle pas beaucoup.
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