Depuis la prise des sanctions de l’Union européenne contre le Burundi, Bujumbura est confrontée à un manque criant de devises. Une situation qui commence à se faire ressentir sur le marché des biens et services.
Les commerçants, les vendeurs de rue, les taximen… Tous ont revu les prix de leurs marchandises et de leurs services. Mathias, vendeur de produits cosmétiques, risque de mettre la clé sous la porte : « Je suis obligé de vendre 15 000 Francs burundais le produit que je vendais à 10 000 Fbu. Les clients résistent et préfèrent ne pas acheter ». La raison ? Une seule explication : les devises ! « Leur valeur augmente un peu plus chaque jour. Les produits importés deviennent inabordables », explique le commerçant, frustré.
Si dans les banques commerciales les prix du dollar et de l’euro n’ont pas encore atteint la barre des 2 000 Francs burundais, dans les bureaux de change et sur le marché noir, la réalité est tout autre : un dollar vient d’atteindre 2 750 Fbu tandis que l’euro s’échange contre 2 900 Fbu. Une première dans l’histoire du pays.
Le gendarme de la Banque centrale
Pour riposter, la Banque centrale vient de taper du poing sur la table, le 21 juillet, exigeant que tous les bureaux de change se conforment au taux officiel. Des cambistes se sont fait embarquer par la police « pour n’avoir pas pratiqué le taux légal » : 1 660 Francs burundais pour le dollar et 1 860 Fbu pour l’euro.
Ces incidents surviennent seulement deux mois après une autre mesure qui oblige les ONG à fermer leurs comptes en devises dans les banques commerciales afin d’en ouvrir un à la banque centrale. Cette mesure vise à superviser le marché pour canaliser le peu de devises qui entrent au Burundi.
Grogne dans le secteur bancaire
Certains de ces organisations auraient choisi les banques des pays voisins comme destination de leurs devises en y ouvrant de nouveaux comptes. « En plus d’un service lent, la banque centrale échange nos devises à un prix qui ne reflète pas la réalité du marché», lâche avec colère un fonctionnaire d’une ONG.
Dans le secteur bancaire, c’est la grogne : « La banque centrale a tout accaparé. Nous n’avons plus de devises», commente un banquier sous anonymat, exaspéré.
Les commerçants, les vendeurs de rue, les taximen… Tous ont revu les prix de leurs marchandises et de leurs services. Mathias, vendeur de produits cosmétiques, risque de mettre la clé sous la porte : « Je suis obligé de vendre 15 000 Francs burundais le produit que je vendais à 10 000 Fbu. Les clients résistent et préfèrent ne pas acheter ». La raison ? Une seule explication : les devises ! « Leur valeur augmente un peu plus chaque jour. Les produits importés deviennent inabordables », explique le commerçant, frustré.
Si dans les banques commerciales les prix du dollar et de l’euro n’ont pas encore atteint la barre des 2 000 Francs burundais, dans les bureaux de change et sur le marché noir, la réalité est tout autre : un dollar vient d’atteindre 2 750 Fbu tandis que l’euro s’échange contre 2 900 Fbu. Une première dans l’histoire du pays.
Le gendarme de la Banque centrale
Pour riposter, la Banque centrale vient de taper du poing sur la table, le 21 juillet, exigeant que tous les bureaux de change se conforment au taux officiel. Des cambistes se sont fait embarquer par la police « pour n’avoir pas pratiqué le taux légal » : 1 660 Francs burundais pour le dollar et 1 860 Fbu pour l’euro.
Ces incidents surviennent seulement deux mois après une autre mesure qui oblige les ONG à fermer leurs comptes en devises dans les banques commerciales afin d’en ouvrir un à la banque centrale. Cette mesure vise à superviser le marché pour canaliser le peu de devises qui entrent au Burundi.
Grogne dans le secteur bancaire
Certains de ces organisations auraient choisi les banques des pays voisins comme destination de leurs devises en y ouvrant de nouveaux comptes. « En plus d’un service lent, la banque centrale échange nos devises à un prix qui ne reflète pas la réalité du marché», lâche avec colère un fonctionnaire d’une ONG.
Dans le secteur bancaire, c’est la grogne : « La banque centrale a tout accaparé. Nous n’avons plus de devises», commente un banquier sous anonymat, exaspéré.
Une situation économique qui se complique au jour le jour quelques mois après la suspension de l’aide de l’Union Européenne, principale source des devises au Burundi.
Bukeyeneza Armel Gilbert (Bujumbura) 26 juillet 2016 à 17h30, http://www.jeuneafrique.com
L'offre et la demande ,voilà la règle du Marché ,le reste c'est du blà blà,,, (je parle de l'attitude de la BRB par rapport au marché des devises)
RépondreSupprimerNi ingaruka nyinhsi kuko ntibifata Leta ahubwo ni umunygihugu muto. Umuntu yobigereranya n'uwusuma ataco yashoye. Ubu ni intango ariko ejo no kugura igitoro canke inkoho bizogorana kuko amahera arahera. Mwibuke ko vyabaye Zimbabwe 2009-2010 aho ihera ryabo vyadugijwe gushika ku noti ya trilillion kandi iyo yavinjwa 1 USD. Guta agaciro ni kubura investissement mu gihugu kandi uriko urakirya amatama yose. Mu minsi iheze basabwe gutubika uwavubi abategetsi batuburuye uwa nzovu. Ntakigenda- Ngira murabona amafranga ubu yagiye kuragira umutekano ariko ntikibuza ko bicwa iminsi yose kandi impunzi zikabandanya kwisuka mu bihugu. Secteurs de production zasubijwe inyuma. Kuraba rero i Bulayi ko ariho ico kiza c'ubukene kizanana ni igice kimwe kuko na duke tuboneka ntituja kubibwa kugira twunguke ahubwo turibwa n'impfizi zihariye ico gihugu. Gutegeka abavunja ayo bavunja nta muti urimwo kuko nabo ntibanse vyiza ahubwo babona atabihari. Kuja kuvunja si Leta yabibasavye ni akazi ko kwikoreshwa kandi bagakenera kubaho nabo ntibashaka kwugara ahubwo ni kuraba invo mu mizi.
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