L’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, nommé en mars facilitateur dans le conflit burundais, rencontrera le Cnared (Conseil National pour le respect de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi et de l’Etat de droit) à partir de vendredi 10 juin à Bruxelles. La rencontre avec la plate-forme qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition, doit durer deux jours.
« Nous nous félicitons de voir que le facilitateur va rencontrer le Cnared en tant que l’une des parties à la crise burundaise », a annoncé à l’AFP son porte-parole, Pancrace Cimpaye.
Le Cnared, mécontent que ses membres aient été invités à titre individuel et non collectif, avait appelé à boycotter la dernière rencontre consacrée à la relance du dialogue interburundais, organisée du 21 au 24 mai à Arusha (Tanzanie). Le gouvernement burundais refuse, de son côté, de discuter avec le Cnared.
« On va demander [à Benjamin Mkapa] que le Cnared soit désormais invité en tant qu’entité pour la suite du dialogue, que le secrétaire général de l’EAC soit écarté de l’équipe de la médiation, et enfin, on va lui présenter notre feuille de route », a ajouté M. Cimpaye.
Plusieurs centaines de victimes
Le secrétaire général de l’EAC (Communauté des Etats d’Afrique de l’Est) est un Burundais accusé d’être proche du pouvoir burundais.
Plus de 80 personnalités burundaises avaient pris par à la relance du dialogue interburundais à Arusha, quasi exclusivement des représentants du pouvoir et de ses alliés, politiques ou de la société civile.
Les principales figures de la société civile indépendante aujourd’hui en exil, à la tête du collectif « Halte au troisième mandat » du président Pierre Nkurunziza, se sont dites « exclues » de ce dialogue et ont « demandé » à M. Mkapa de les rencontrer également, selon l’un d’eux, Vital Nshimirimana.
Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat, avant d’être réélu en juillet.
Ces violences ont déjà fait plus de 500 morts depuis le début de la crise, et le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés estime désormais à plus de 270 000 le nombre de Burundais qui ont fui leur pays.
Le secrétaire général de l’EAC (Communauté des Etats d’Afrique de l’Est) est un Burundais accusé d’être proche du pouvoir burundais.
Plus de 80 personnalités burundaises avaient pris par à la relance du dialogue interburundais à Arusha, quasi exclusivement des représentants du pouvoir et de ses alliés, politiques ou de la société civile.
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