L’Union Européenne demande aux protagonistes en conflit burundais de s’engager pour des négociations inclusives afin de mettre un terme à l’instabilité qui frappe la pays depuis avril 2005.
Lors de la célébration du 66ème anniversaire de l’Union Européenne ce mardi à Bujumbura, Patrick Spirlet, représentant de cette organisation européenne au Burundi, a rappelé que la coopération UE-Burundi n’est pas suspendue totalement à travers la récente décision de suspendre son aide directe au gouvernement.
" Il ne s’agit pas de sanction ou d’agenda caché, il ne s’agit ni de complot, ni de volonté de pénaliser un pays, mais il s’agit simplement d’un respect des valeurs défendus par l’Europe, et prendre en compte les principes qui définissent le partenariat et accompagneraient le pays vers une sortie de la crise", a-t-il dit.
Pour Patrick Spirlet, l’Union Européenne est présente dans ce pays depuis longtemps et elle a comme objectif essentiel d’aider dans la stabilisation du Burundi et de la région, et à la lutte contre la pauvreté.
"C’est pourquoi notre coopération n’est pas totalement suspendue, elle maintien les programmes directs aux populations", a-t-il indiqué.
Il a fait savoir qu’elle reste aux côtés de la population comme dans le secteur de la santé avec une enveloppe de 40 millions d’euros, et 15 millions destinés au développement rural.
Parmi les grands événements qu’il met en évidence, il y a notamment l’Accord d’Arusha sur le Burundi. Pour lui, cet accord mérité d’être respecté pour qu’il y ait retour de la stabilité dans le pays. "Il n’est pas question de le remettre en cause aujourd’hui", a-t-il dit.
Patrick Spirlet souligne également le rôle important de la société civile, reconnu même dans l’Accord de Cotonou. Il souligne que le respect de cet accord pourrait alléger la situation en ce qui est de l’aide étrangère. Mais pour tout, le représentant de l’Union européenne au Burundi appelle au dialogue inclusif, afin de mettre un terme à la crise.
Patrick Spirlet indique que début juillet de l’année en cours, l’union européenne compte évaluer avec le gouvernement burundais, l’état des lieux du respect de l’Accord de Cotonou en son article 96, en vue de voir si le partenariat peut se renormaliser. Il déplore par ailleurs la perturbation de la sécurité qui s’observe encore au Burundi : "Jet de grenades, exécutions ciblées, disparitions, les messages, les déclarations appelant le rejet de l’autre, nous ne pouvons que condamner les auteurs de ces faits, quels qu’ils soient", dit-il.
Le Représentant de l’Union Européenne au Burundi exhorte tous ceux qui ont des responsabilités, que ce soit ceux du pouvoir ou de l’opposition, de dépasser leurs divergeances pour le bien de tous les Burundais.
Lors de la célébration du 66ème anniversaire de l’Union Européenne ce mardi à Bujumbura, Patrick Spirlet, représentant de cette organisation européenne au Burundi, a rappelé que la coopération UE-Burundi n’est pas suspendue totalement à travers la récente décision de suspendre son aide directe au gouvernement.
" Il ne s’agit pas de sanction ou d’agenda caché, il ne s’agit ni de complot, ni de volonté de pénaliser un pays, mais il s’agit simplement d’un respect des valeurs défendus par l’Europe, et prendre en compte les principes qui définissent le partenariat et accompagneraient le pays vers une sortie de la crise", a-t-il dit.
Pour Patrick Spirlet, l’Union Européenne est présente dans ce pays depuis longtemps et elle a comme objectif essentiel d’aider dans la stabilisation du Burundi et de la région, et à la lutte contre la pauvreté.
"C’est pourquoi notre coopération n’est pas totalement suspendue, elle maintien les programmes directs aux populations", a-t-il indiqué.
Il a fait savoir qu’elle reste aux côtés de la population comme dans le secteur de la santé avec une enveloppe de 40 millions d’euros, et 15 millions destinés au développement rural.
Parmi les grands événements qu’il met en évidence, il y a notamment l’Accord d’Arusha sur le Burundi. Pour lui, cet accord mérité d’être respecté pour qu’il y ait retour de la stabilité dans le pays. "Il n’est pas question de le remettre en cause aujourd’hui", a-t-il dit.
Patrick Spirlet souligne également le rôle important de la société civile, reconnu même dans l’Accord de Cotonou. Il souligne que le respect de cet accord pourrait alléger la situation en ce qui est de l’aide étrangère. Mais pour tout, le représentant de l’Union européenne au Burundi appelle au dialogue inclusif, afin de mettre un terme à la crise.
Patrick Spirlet indique que début juillet de l’année en cours, l’union européenne compte évaluer avec le gouvernement burundais, l’état des lieux du respect de l’Accord de Cotonou en son article 96, en vue de voir si le partenariat peut se renormaliser. Il déplore par ailleurs la perturbation de la sécurité qui s’observe encore au Burundi : "Jet de grenades, exécutions ciblées, disparitions, les messages, les déclarations appelant le rejet de l’autre, nous ne pouvons que condamner les auteurs de ces faits, quels qu’ils soient", dit-il.
Le Représentant de l’Union Européenne au Burundi exhorte tous ceux qui ont des responsabilités, que ce soit ceux du pouvoir ou de l’opposition, de dépasser leurs divergeances pour le bien de tous les Burundais.
Isanganiro
, mercredi 11 mai 2016 à 16 : 04 : 11
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