Le ministère de la Sécurité publique a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête « urgente » sur la nouvelle forme de criminalité marquée par des «règlements de comptes entre particuliers», tout en rassurant qu’ils n’avaient rien à voir avec la crise politique et sécuritaire persistante depuis plus d’un an au Burundi.
Les services du ministère de la sécurité publique avaient devancé, dernièrement, les enquêtes sur un récent assassinat d’un colonel retraité des forces armées burundaises, reconverti en fermier, Lucien Rufyiri, suivi, le lendemain, de l’enlèvement d’un commissaire de police, Jérôme Ndikuriyo, en attribuant ces deux forfaits à des conflits fonciers.
Des voix dans l’opinion se sont montrées peu convaincues et craignent plutôt la recrudescence des assassinats ou tentatives d’assassinats politiquement motivés qui ont eu lieu dans un passé encore récent au sein des corps de défense et de sécurité.
Le cas le plus emblématique de la contagion de la crise politique jusqu’au sein des corps de défense et de sécurité a été la tentative d’assassinat à laquelle avait échappé miraculeusement, l’année dernière, l’actuel chef d’état-major général de l’armée, le général Prime Niyongabo.
C’est encore au plus fort de la crise qu’une partie de l’armée et de la police nationale avait tenté un coup de force, au plus fort de l’insurrection populaire contre le troisième mandat présidentiel auquel l’opposition attribue généralement l’origine du désordre sécuritaire et politique actuel au Burundi.
Cette fois, le communiqué rassure et laisse entendre que la situation a fini par revenir à la normale, tandis que les actes criminels constatés ces derniers jours sont « essentiellement motivés par des règlements de comptes entre particuliers et n’ont rien avoir avec les motivations politiques que les mauvaises langues prétendent leur attribuer».
Parmi les « mauvaises langues », le communiqué met en avant Radio France internationale (Rfi) et son correspondant, Esdras Ndikumana, qui continue à couvrir l’actualité dans le pays d’origine depuis son exil au Kenya, et les activistes des réseaux sociaux, tous accusés de «diviser les Burundais et de promouvoir le crime et la violence».
Le texte du communiqué condamne «avec énergie» toute personne qui, «devançant sciemment le cours normal des enquêtes, attribue chaque acte criminel à qui elle veut pour justifier son penchant, ses intérêts et convictions politiques à peine voilés».
Convaincu du retour à la normale de la situation sécuritaire du pays, le pouvoir burundais a repoussé à maintes reprises l’idée d’une force étrangère de prévention et de protection des civils au Burundi, estimant qu’il était en mesure de le faire à leur place, contre l’avis de l’opposition craignant toujours un retour à une nouvelle guerre civile après celle de 1993 à 2006 au rythme où s’enlise la crise.
Les services du ministère de la sécurité publique avaient devancé, dernièrement, les enquêtes sur un récent assassinat d’un colonel retraité des forces armées burundaises, reconverti en fermier, Lucien Rufyiri, suivi, le lendemain, de l’enlèvement d’un commissaire de police, Jérôme Ndikuriyo, en attribuant ces deux forfaits à des conflits fonciers.
Des voix dans l’opinion se sont montrées peu convaincues et craignent plutôt la recrudescence des assassinats ou tentatives d’assassinats politiquement motivés qui ont eu lieu dans un passé encore récent au sein des corps de défense et de sécurité.
Le cas le plus emblématique de la contagion de la crise politique jusqu’au sein des corps de défense et de sécurité a été la tentative d’assassinat à laquelle avait échappé miraculeusement, l’année dernière, l’actuel chef d’état-major général de l’armée, le général Prime Niyongabo.
C’est encore au plus fort de la crise qu’une partie de l’armée et de la police nationale avait tenté un coup de force, au plus fort de l’insurrection populaire contre le troisième mandat présidentiel auquel l’opposition attribue généralement l’origine du désordre sécuritaire et politique actuel au Burundi.
Cette fois, le communiqué rassure et laisse entendre que la situation a fini par revenir à la normale, tandis que les actes criminels constatés ces derniers jours sont « essentiellement motivés par des règlements de comptes entre particuliers et n’ont rien avoir avec les motivations politiques que les mauvaises langues prétendent leur attribuer».
Parmi les « mauvaises langues », le communiqué met en avant Radio France internationale (Rfi) et son correspondant, Esdras Ndikumana, qui continue à couvrir l’actualité dans le pays d’origine depuis son exil au Kenya, et les activistes des réseaux sociaux, tous accusés de «diviser les Burundais et de promouvoir le crime et la violence».
Le texte du communiqué condamne «avec énergie» toute personne qui, «devançant sciemment le cours normal des enquêtes, attribue chaque acte criminel à qui elle veut pour justifier son penchant, ses intérêts et convictions politiques à peine voilés».
Convaincu du retour à la normale de la situation sécuritaire du pays, le pouvoir burundais a repoussé à maintes reprises l’idée d’une force étrangère de prévention et de protection des civils au Burundi, estimant qu’il était en mesure de le faire à leur place, contre l’avis de l’opposition craignant toujours un retour à une nouvelle guerre civile après celle de 1993 à 2006 au rythme où s’enlise la crise.
PANA FB/IS 31 mai 2016
Enquêtes, quelles enquêtes alors qu'aucune enquête depuis Avril 2015 n'a jamais aboutie. PANA peut peut-être nous faire une liste des enquêtes abouties.
RépondreSupprimerCe reglement de compte? C'est aussi un plan de gouvernement. Et les orphelins de 72, avec leur chef.
RépondreSupprimerIl est secret de polichinelle que le colonel RUFYIRI was killed by a RING OF ARMY GENERAL du pouvoir de Bujumbura. Bashaka kumunyaga amatongo be n'amatungo yiwe (il était fermier). Ils ne leur reste que de s'assurer qu'aucun des siens (fils, fille, femme, frère...) ne soit capable de réclamer quoi que ce soit! Ivyerekeye poursuite judiciaire vyvyo ni "FORGET" d'autant plus que cette meme chaîne de généraux ari nabo banategeka la justice! DEPUIS LE POUVOIR "BADNEWS" ON NE PARLE PLUS DE JUSTICE AU BURUNDI! N'abacamanza BARADEGEZWE au nom de HABARIMBAYA hamwe na ba NDAKUGARIKA, KAZUNGU, UWAMAHORO et compagnie. Urumva ko n'umuhungu wiwe bagira bamugandagure kugirango uwo muhisi atazokwigera abona ukurikirana iyicwa cane cane n'amatungo yiwe abo bicanyi bakeneye kumunyaga. Ceci n'est qu'une autre étape dans l'agenda de NKURUMBI! Ni ugushaka kwereka amakungu ko ATARIWE YICA ABARUNDI, AHUBWO KO ARIBO BICANA ENTRE EUX POUR DES REGLEMENTS DE COMPTEA!!! Amabi yose tutigeze tubona hambere ARANGA LETA YA NKURUMBI! En fait, AGAMIJE KWUMVISHA AMAKUNGU KO ABARUNDI ARI UN PEUPLE BARBARE ET QUE C'EST POUR CELA QU'IL EST DIFFICILE DE LES GOUVERNER!!! YAMARA ARAHUMBA, THE COUNT DOWN IS ON ET SON QUARANTIÈME JOUR APPROCHE!
RépondreSupprimerIl ya quelques mois j'avais écrit que j'avais vu... les frères NYAMITWE AVOIR UN DÉBAT ENTRE EUX, SANS AUCUNE AUTRE PERSONNE PRÉSENTE, S'IL FALLAIT NÉGOCIER OU PAS ET ILS ONT DÉCIDER D'ALLER AUX NÉGOCIATIONS SANS NKURU... None nivyo twabonye ejo bundi. Ils finiront par KUGONDOZWA bemere ba négocier mu mwanya wa Nkuru... Ikindi nabonye ni uko bahavuye babona ko ndiko ndabarunguruka ico gihe et ils m'ont suivi avec les armes mais ils n'ont malheureusement pas pu m'avoir!!! Ni ivyo bariko barategura abo BAZIMANGANIRIZA UBUZIMA dans l'opposition mais, comme ils n'ont jamais pu me mettre la main dessus, ICANTABAYE NI NACO KIZOTABARA ABO UBUTEGETSI BWA FARAWO W'UBURUNDI BURIKO BURAHIGA.
Barundi-Barundikazi, aho ibintu bigeze hariko herekana ko n'amaganya mu gihugu ari mu guhera! Sitwo tuzohahera, HAZOHERE NKURUNZIZA N'IBISONGEREZI VYIWE VYOSE! Amen, Amen!!!