Une mission indépendante des Nations unies enquête depuis début mai au Burundi sur des allégations de violations massives des droits de l'Homme dans ce petit pays des Grands lacs en crise depuis plus d'un an, a appris jeudi l'AFP de source onusienne.
"Une équipe d'enquêteurs envoyée par le Haut commissariat aux droits de l'Homme est au Burundi depuis début mai afin d'enquêter sur toutes les atteintes aux droits humains depuis le début de la crise dans ce pays. Leur mission va durer quatre mois", a annoncé à l'AFP un diplomate onusien, qui a requis l'anonymat.
Le "coordinateur du secrétariat de l'EINUB (la mission d'enquête, ndlr), Jean-Jacques Purusi Sadiki", arrivé mi-janvier à Bujumbura, a été accrédité auprès du ministère burundais des Relations extérieures lundi, selon une note parvenue à l'AFP jeudi.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a voté le 17 décembre à Genève une résolution demandant l'envoi "en urgence" d'experts indépendants pour enquêter sur les exactions commises au Burundi, à la suite d'accusations de nombreux cas d'exécutions extrajudiciaires et l'existence de fosses communes, après l'attaque de trois camps militaires par des "insurgés" opposés au 3e mandat du président Pierre Nkurunziza.
Le Haut-Commissaire chargé des droits de l'Homme Zeid Ra'ad Al Hussein avait alors jugé la situation "explosive", parlant d'un "pays sur le point de basculer dans la guerre civile".
"Ces enquêteurs sont libres de leurs mouvements, conformément à la résolution du Conseil des droits de l'Homme, qui a été accepté par le gouvernement du Burundi", a expliqué à l'AFP le même diplomate joint par téléphone à Genève.
Ce dernier a précisé que les enquêteurs "pourront même se rendre dans les pays voisins pour recueillir des témoignages auprès de réfugiés burundais, s'ils le jugent nécessaire".
Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat avant d'être réélu en juillet.
Ces violences ont déjà fait plus de 500 morts et poussé plus de 270.000 Burundais à l'exil. L'ONU, qui a répertorié au moins 345 cas de torture et mauvais traitements depuis le début de l'année, a également dénoncé des cas d'exécutions extrajudiciaires ou de disparitions forcées.
"Une équipe d'enquêteurs envoyée par le Haut commissariat aux droits de l'Homme est au Burundi depuis début mai afin d'enquêter sur toutes les atteintes aux droits humains depuis le début de la crise dans ce pays. Leur mission va durer quatre mois", a annoncé à l'AFP un diplomate onusien, qui a requis l'anonymat.
Le "coordinateur du secrétariat de l'EINUB (la mission d'enquête, ndlr), Jean-Jacques Purusi Sadiki", arrivé mi-janvier à Bujumbura, a été accrédité auprès du ministère burundais des Relations extérieures lundi, selon une note parvenue à l'AFP jeudi.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a voté le 17 décembre à Genève une résolution demandant l'envoi "en urgence" d'experts indépendants pour enquêter sur les exactions commises au Burundi, à la suite d'accusations de nombreux cas d'exécutions extrajudiciaires et l'existence de fosses communes, après l'attaque de trois camps militaires par des "insurgés" opposés au 3e mandat du président Pierre Nkurunziza.
Le Haut-Commissaire chargé des droits de l'Homme Zeid Ra'ad Al Hussein avait alors jugé la situation "explosive", parlant d'un "pays sur le point de basculer dans la guerre civile".
"Ces enquêteurs sont libres de leurs mouvements, conformément à la résolution du Conseil des droits de l'Homme, qui a été accepté par le gouvernement du Burundi", a expliqué à l'AFP le même diplomate joint par téléphone à Genève.
Ce dernier a précisé que les enquêteurs "pourront même se rendre dans les pays voisins pour recueillir des témoignages auprès de réfugiés burundais, s'ils le jugent nécessaire".
Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat avant d'être réélu en juillet.
Ces violences ont déjà fait plus de 500 morts et poussé plus de 270.000 Burundais à l'exil. L'ONU, qui a répertorié au moins 345 cas de torture et mauvais traitements depuis le début de l'année, a également dénoncé des cas d'exécutions extrajudiciaires ou de disparitions forcées.
AFP, 19.05.2016 à 15:30, http://information.tv5monde.com/en-continu
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