Le pays des braves rois NTARE RUGAMBA et MWEZI GISABO, celui qui a vu naître le Prince RWAGASORE Louis et le président NDADAYE Melchior, se meurt. Un affaiblissement durable du Burundi s’installe, comme le diraient avec amertume les auteurs socialistes français de la tribune parue récemment dans le journal le monde. On pourrait se demander de façon légitime où sont allés les intellectuels et les patriotes burundais.
En effet, il y a des vérités qui font rougir quand on y pense mais dont on ne peut malheureusement pas faire impasse. C’est affligeant mais c’est réel, le Burundi est le pays le plus pauvre de la planète : plus de 10 millions d’âmes qui vivent dans un état d’extrême nécessité. Avec un Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant des plus minables de la planète on comprend bien que le revenu national est dramatique.
S’il y a une faute majeure imputable à ceux qui gouvernent le pays depuis plus de 10 ans à retenir, c’est bien celle-là. En effet, plus qu’un affaiblissement, un déclassement dangereux et durable du pays s’installe et se pérennise et cela est inacceptable.
Pour ceux d’entre nous qui ne sont pas habitués aux analyses macroéconomiques, il faut savoir que le revenu national a trois déterminants essentiels qui sont la consommation des ménages (habillement, nourriture, transport, scolarité des enfants, habitation,….), l’investissement des entreprises et des ménages (dans l’outil productif, les usines, les industries,….) ainsi que la dépense publique ( travaux publics de construction des infrastructures, des routes, des barrages hydroélectriques, des hôpitaux, des écoles,…….).
Un revenu national misérable, conséquence d’une gestion économique désastreuse et d’une absence de vision politique, signifie que ses trois déterminants principaux qu’on vient d’évoquer sont en panne. La responsabilité première de cette situation revient à ceux qui ont la charge de la gestion de l’Etat Burundais actuellement.
Cet échec patent dans la gestion des affaires de la nation, cette faute grave contre le bien être des Burundais, suffit à lui seul pour justifier un changement légitime de régime. La question de revendication contre un troisième mandat jugé illégal, qui est certainement pertinente eu égard à la Constitution du pays et aux Accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation nationale n’en est qu’un corollaire. En effet, on peut sérieusement se poser la question essentielle d’un troisième mandat pour quoi faire ?
Nonobstant, cette situation qui raisonnablement ne ferait résonner qu’un seul mot « le changement » (changement de politique, changement d’équipe, changement de régime,…) est très désolant quant à son immobilisme. C’est ce paradoxe qui me pousse à me poser la question de la possibilité de rêver encore d’un Burundi puissant et prospère.
La grandeur de cette Nation pour laquelle les rois NTARE RUGAMBA et MWEZI GISABO se sont battu, grandeur pour laquelle le Prince Louis RWAGASORE et le Président Melchior NDADAYE ont donné leur sacrifice suprême, est actuellement mise en mal par une classe politique qui, dans son ensemble, a du mal à définir les intérêts supérieurs de la nation avec lesquels on ne peut ni transiger ni marchander.
Pour ma part, le pouvoir en place à Bujumbura et l’opposition politique burundaise se trompent tous d’analyse de la situation et par conséquent de solution à y apporter. C’est cette erreur d’analyse qui génère l’immobilisme face à une situation qui n’appelle que le changement. Pour étayer mon assertion, analysons séparément les deux cas.
1° L’erreur d’analyse de la situation du pays par pouvoir de Bujumbura
Alors que l’ennemi numéro un du pouvoir en place à Bujumbura, ennemi qui le fera tomber incontestablement, est la misère qui accable les citoyens burundais de toutes les régions du pays et de toutes les ethnies, lui s’est fixé trois faux ennemis à savoir :
S’il y a une faute majeure imputable à ceux qui gouvernent le pays depuis plus de 10 ans à retenir, c’est bien celle-là. En effet, plus qu’un affaiblissement, un déclassement dangereux et durable du pays s’installe et se pérennise et cela est inacceptable.
Pour ceux d’entre nous qui ne sont pas habitués aux analyses macroéconomiques, il faut savoir que le revenu national a trois déterminants essentiels qui sont la consommation des ménages (habillement, nourriture, transport, scolarité des enfants, habitation,….), l’investissement des entreprises et des ménages (dans l’outil productif, les usines, les industries,….) ainsi que la dépense publique ( travaux publics de construction des infrastructures, des routes, des barrages hydroélectriques, des hôpitaux, des écoles,…….).
Un revenu national misérable, conséquence d’une gestion économique désastreuse et d’une absence de vision politique, signifie que ses trois déterminants principaux qu’on vient d’évoquer sont en panne. La responsabilité première de cette situation revient à ceux qui ont la charge de la gestion de l’Etat Burundais actuellement.
Cet échec patent dans la gestion des affaires de la nation, cette faute grave contre le bien être des Burundais, suffit à lui seul pour justifier un changement légitime de régime. La question de revendication contre un troisième mandat jugé illégal, qui est certainement pertinente eu égard à la Constitution du pays et aux Accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation nationale n’en est qu’un corollaire. En effet, on peut sérieusement se poser la question essentielle d’un troisième mandat pour quoi faire ?
Nonobstant, cette situation qui raisonnablement ne ferait résonner qu’un seul mot « le changement » (changement de politique, changement d’équipe, changement de régime,…) est très désolant quant à son immobilisme. C’est ce paradoxe qui me pousse à me poser la question de la possibilité de rêver encore d’un Burundi puissant et prospère.
La grandeur de cette Nation pour laquelle les rois NTARE RUGAMBA et MWEZI GISABO se sont battu, grandeur pour laquelle le Prince Louis RWAGASORE et le Président Melchior NDADAYE ont donné leur sacrifice suprême, est actuellement mise en mal par une classe politique qui, dans son ensemble, a du mal à définir les intérêts supérieurs de la nation avec lesquels on ne peut ni transiger ni marchander.
Pour ma part, le pouvoir en place à Bujumbura et l’opposition politique burundaise se trompent tous d’analyse de la situation et par conséquent de solution à y apporter. C’est cette erreur d’analyse qui génère l’immobilisme face à une situation qui n’appelle que le changement. Pour étayer mon assertion, analysons séparément les deux cas.
1° L’erreur d’analyse de la situation du pays par pouvoir de Bujumbura
Alors que l’ennemi numéro un du pouvoir en place à Bujumbura, ennemi qui le fera tomber incontestablement, est la misère qui accable les citoyens burundais de toutes les régions du pays et de toutes les ethnies, lui s’est fixé trois faux ennemis à savoir :
- Les puissances occidentales avec une virulence particulière contre le royaume de Belgique et les Etats Unis d’Amérique. C’est une erreur car, les éléments fustigés par ses pays démocratiques sont réels : il s’agit notamment de la corruption qui gangrène l’Etat Burundais, du verrouillage de l’espace d’expression démocratique, du non-respect de la limitation des mandats et de la violation massive des droits de l’homme. Par ailleurs, se mettre à dos, sans cause légitime, les pays qui apportent un appui budgétaire de plus de 50%, c’est emprunter une voie suicidaire.
- L’opposition politique qu’il accuse d’être à la solde des étrangers et de ne pas avoir d’assise populaire ni de projet politique. Cela se manifeste dans la persécution des leaders charismatiques de l’opposition (emprisonnement, exil, harcèlement judiciaire,….), la nyakurisation des partis politiques par le ministère de l’intérieur. S’il était vrai que l’opposition politique n’a pas de projet ni d’assise populaire et somme toute pas inquiétante, pourquoi cet acharnement excessif et obsessionnel sur lui ? Quant à l’accusation d’être à la solde des étrangers, ce n’est qu’un fantasme. En effet, si cela était vrai, il aurait été judicieux de laisser le peuple souverain trancher : il a pu le faire par le passé au moment de l’indépendance, il n’y a pas de raison qu’il n’y arrive pas maintenant qu’il est plus mûr, après 50 ans d’indépendance.
- Les Tutsi qu’il accuse pour certains d’être nostalgiques du passé. Cela n’est une erreur car, ils ont bel et bien accepté les institutions issues des accords d’Arusha et des élections générales de 2005. Cela avait permis une bonne intégration des anciens rebelles dans la nouvelle force de défense nationale qui était jusqu’ici la seule réussite majeure de ce régime. Si cette attitude a tendance à favoriser la solidarité ethnique, car ceux qui se sont illustrés dans la dénonciation des manquements de ce régime à majorité Hutue sont plutôt des personnalités de l’ethnie Hutue (Monsieur Léonard NYANGOMA, le Général NIYOMBARE, Monseigneur NTAMWANA,….) ce qui est source d’inquiétude pour le pouvoir, elle a le défaut majeur de réveiller les vieux démons de la division ethnique qui a endeuillé dramatiquement le pays dans le passé. La diffusion des germes de la division dans la force de défense et de sécurité notamment par l’indexation des excès-FAB est porteuse de grands dangers pour la république et constitue un recul désastreux.
Si les tenants du régime de Bujumbura avaient réussi sur les chantiers économiques et sociaux qui assaillent le pays, la contestation contre un troisième mandat illégal, même légitime et pertinente, n’aurait pas réussi à ébranler ce régime. Le silence pesant du peuple Burundais ne signifie pas une acceptation d’une politique qui ruine le pays et le conduit directement dans le mur. Lorsqu’une une alternative crédible sera identifiée, le changement sera inéluctable et irrésistible. Car, rien ne peut arrêter un peuple en marche pour une cause qu’il a fait sienne.
2° L’erreur d’analyse de la situation du pays par l’opposition politique burundaise.
La fronde de contestation d’un troisième mandat illégal qui est certainement légitime et pertinente, n’est pas pour autant une alternative politique pour un pays dans un grand marasme économique et social. Si les membres de l’opposition politique burundaise, qui sont dans l’ensemble farouchement opposés au troisième mandat du président NKURUNZIZA, avaient élaboré un projet politique alternatif pour sortir le pays de l’impasse économique et social dans lequel il est plongé, et éviter ainsi la désintégration nationale, il y a longtemps que le peuple tout entier les aurait suivis et soutenus largement. Le peuple burundais n’est certes pas content du pouvoir actuel mais il ne sait pas non plus comment sera géré le pays si le régime actuel arrivait à tomber. Son lourd silence n’est certainement pas une acceptation des conditions actuelles qui sont invivables et délétères mais plutôt la traduction d’une grande incertitude de plonger dans l’inconnu.
Il y existe à mon sens trois raisons majeures qui font que l’opposition politique burundaise peine à mobiliser alors que la situation n’a jamais été favorable au changement qu’aujourd’hui. Il s’agit notamment :
- De la guerre des égos. Alors que les grands hommes sont rares et naissent naturellement par génération, dans l’opposition burundaise, chacun croit pouvoir assumer les fonctions suprêmes de la nation. Ils se livrent donc à un spectacle désolant de positionnement, au lieu de mettre les intérêts supérieurs de la nation avant les possibilités éventuelles de carrière politique personnelle. Si feu Professeur Ernest KABUSHEMEYE, intellectuel brillant, n’avait pas mis son égo à côté, le talentueux président NDADAYE n’aurait pas peut être gagné haut les mains les élections présidentielles de 1993. C’est une cécité et une asthénie intellectuelles majeures que Monsieur Léonard NYANGOMA, Monsieur HUSSEN RAJABU, Monsieur Alexis SINDUHIJE, Monsieur Léonidas HATUNGIMANA, Monsieur Léonce NGENDAKUMANA,…. Ne puissent pas s’entendre pour soutenir dans les paroles et les actes celui d’entre eux qui soit intellectuellement capable, très expérimenté politiquement et ayant la sagesse nécessaire pour conduire l’opposition vers la victoire. Le jugement de l’histoire sera impitoyable à leur égard.
- La multiplication de partis politiques potentiels mangeoires au lieu de soutenir sérieusement un vaste rassemblement avec un projet politique, économique et social clair. Ces cloisonnements, au profit des intérêts qui ne traduisent pas réellement la volonté profonde d’un peuple en lutte pour sa survie, entretiennent l’immobilisme et l’inefficacité opérationnelle. Je ne suis pas contre la pluralité des opinions et des idées qui est vitale en démocratie. Mais il faut que les gens comprennent que sans projet politique, économique et social commun, autour duquel ils peuvent se rassembler, ils ne pourront jamais construire une alternative capable d’inquiéter le pouvoir de Bujumbura. Cela vaut aussi pour tous ceux qui seraient tentés par la voie armée pour résoudre l’épineuse question de la bonne gouvernance au Burundi.
- La mauvaise idée que la communauté internationale pourra apporter la solution à la crise Burundaise en lieu et place des Burundais. Cela s’est vu notamment dans les espoirs déçus pour une MAPROBU (comme feue sa grande sœur MIPROBU) qui ne viendra jamais au Burundi et Dieu merci. Partout au monde (en Somalie, en République Centre-Africaine, au Mali, en Syrie, en Libye,…..), les exemples sont légion, ces forces étrangères n’ont jamais apporté la paix durable. Toutes les avancées significatives qu’a connues le Burundi, l’ont été grâce aux sacrifices des fils et filles de ce pays. Personne ne viendra mourir pour les Burundais : c’est un leurre. Plus tôt les politiciens burundais comprendront cette réalité qui crève les yeux, plus rapidement le pays sortira de la crise. Le pays renferme les ressources matérielles et intellectuelles suffisantes pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une solution durable à la crise actuelle. La seule question qui vaille actuellement est de savoir quand prendra fin le moment des illusions pour notre classe politique afin de se mettre véritablement en mouvement dans le monde du réel.
En conclusion intermédiaire, nous pouvons affirmer que si le pouvoir en place à Bujumbura se trompe d’ennemi, l’opposition politique burundaise se trompe de méthode. Et dans tout cela, le grand perdant c’est le peuple Burundais.
3° Le Burundi n’a de problèmes de talents mais un problème de mauvais gestionnaires
Si les Propos démagogiques des personnes comme Maître Isidore RUFYIKIRI qui vont jusqu’à nier l’existence même de la nation burundaise, qui est pourtant multiséculaire, en proposant des élections intracommunautaires ethniques, poussent à s’interroger sur la qualité de l’intelligentsia burundaise, d’autres faits tangibles nous montrent le contraire heureusement. Je n’en citerai que trois en guise d’exemple :
- Les militaires burundais envoyés dans des missions de maintien de la paix à l’étranger se sont illustrés en défendant les couleurs nationales, toute ethnie confondue, par leur bravoure et leur discipline. L’efficacité qu’ils ont prouvée en mission de maintien de la paix à l’étranger, ils sont capables de le réitérer en défendant le territoire national et ses valeurs. C’était d’ailleurs une injure et un paradoxe que de proposer d’envoyer des militaires étrangers pour rétablir la paix au Burundi, alors qu’au même moment, ses fils et filles sont en mission de maintien de la paix à l’extérieur du pays. La fierté nationale est une valeur à ne pas bafouer.
- Les médecins spécialistes burundais sont appréciés sur tous les continents. Ils sont des centaines à travailler, mêmes dans les pays les plus avancés de la planète et dans les domaines les plus pointus comme l’anesthésie-réanimation, la néonatologie, la chirurgie infantile,…. et cela aussi bien dans les CHU et que dans les hôpitaux généraux.
- Les Professeurs d’Université se classent bien dans les concours internationaux d’agrégation et sont bien accueillis comme professeurs titulaires ou visiteurs dans les différentes universités du monde.
Il est donc incontestable que le pays regorge des talents. Ce qui est incompréhensible, c’est l’absence de résultats satisfaisants dans les domaines économiques et sociaux qui feraient sortir le peuple burundais de la misère et améliorer son bien-être global. Comme le problème de talent ne se pose pas, il est évident que la problématique générale et une problématique d’organisation et de gestion de l’Etat pour coordonner les différents acteurs et ressources : et cela incombe au pouvoir politique.
En conclusion, la construction d’un Burundi puissant et prospère est de l’ordre du possible et du réalisable. Bien qu’il soit nécessaire que chacun apporte sa pierre pour la construction de l’édifice, il est clair que la grande part revient à ceux qui ont fait de la politique leur métier. La question majeure qui a déchiré le tissu national pendant longtemps, et que le pouvoir actuel et quelques autres marginaux caressent actuellement, est loin d’être ethnique ou régionale mais plutôt un problème de gestion et de répartition équitables des ressources nationales. Le reste est en réalité au second plan. Sur le territoire burundais vit un peuple ayant une même langue et une même culture et surtout un destin commun : c’est la nation burundaise. Elle a connu, de par le passé, des moments difficiles et tumultueux mais a su toujours se relever. Aux braves citoyens, éclairés par l’intelligentsia talentueuse nationale, de prendre leur destin en main pour continuer à écrire leur belle histoire qui n’a jamais cessé de nous étonner et de nous émerveiller par ses multiples rebondissements.
Je vous remercie
ANN MAKAZANGA
merci ann kamangaza.votre analyse est riche en idees.c'est la premier foi que bujumbura news affiche un article aussi interessant.seulementje ne suis pas de la memem avis que les problemes economique que connait le burundi actuel,est imputable au gouvernement en place du fait que,les 3 determinants de l'economie enumeres se realisent souvent a long terme.plutot les republique precedente qui n'ont rien fait que faire des atrocites au burundais.seulement le gouvernement de NKURUNZIZA a pu nous construire des routes:ruyigi cankuzo,cankuzo muyinga,gitega karuzi muyinga,gitega ngozi,bubanza kayanza,mwaro gitega en cours etc,seul le gouvernement de SON EXCELLENCE P.N a construit plus de 5000 ECOLES primaires et secondaire.c,est sous son regime que nous voyons s'eriger des universites dans presque tous les province du burundi.son regime a pu nous faire des hopitaux et dispensaires plus nombreux qu'on l'imaginait.des barrages hydro-electriques,des constuction qui vont donner d'ici2020 plus de 300megawatts sont en cours...,des terrains de football etc....il est a applaudir son EXCELLENCE PETER NKUEUNZIZA.j'ai tant aimer feu BAYAGANAKANDI EPITAS dans sa politique,il avait une vision avec ses fameux projets de developpement,stevia et son usine de the...,qu'il se repose en paix.certains politiciens du burundi elevent la voix quand il s'agit des aides,ou de partages des places politiques,a defaut de s'entendre,voila recours a la violences.l'habitide de s'aveugler devant le bien,sursauter devant le mal,ce le caracteristiques des nos vides de projets politiciens.clamation de Fameux MAPROBU,bring back our soldiers,clamation des sanctions contre leur mere patrie c'est la politique favoris aux nos vides de projets politiciens.comment une telle salle politique faira un burundi un Burundi PUISSANT ET PROSPERE??????!!!!!A VOUS LE CLAVIER. au revoir
RépondreSupprimerElle s'appelle Ann Makazanga et non Kamangaza. Analyse objective, profonde et inspirant.
RépondreSupprimer« En conclusion, la construction d’un Burundi puissant et prospère est de l’ordre du possible et du réalisable. Bien qu’il soit nécessaire que chacun apporte sa pierre pour la construction de l’édifice, il est clair que la grande part revient à ceux qui ont fait de la politique leur métier ». (Ann Makazanga ou Kamangaza ?)
RépondreSupprimerCommentaire : « Le rêve d’un Burundi puissant et prospère est-il encore possible » ? Comme vous l’avez si bien dit : se tromper d’analyse d’une situation, c’est se tromper de solution à y apporter. Ceci veut dire : la réussite dans la vie en général, repose sur la capacité à déterminer les causes réelles des problèmes qui se posent dans la vie. Et lorsqu’on a déterminé celles qui sont à l’origine d’un malaise quelconque, agir sur elles pour faire cesser le mal-être qu’elles engendrent sur soi ou sur l’entourage. Mais aussi si leurs effets sont agréables, agir sur ces causes pour prolonger, améliorer le bien-être de soi et de la société.
Selon vous, un revenu national performant rendrait le Burundi puissant et prospère ? Je suis partiellement d’accord. Car avoir un revenu national apprécié est aussi la conséquence d’une cause : une pensée forte résolue et une volonté décisive agissante. Le mot « puissant » sonne faux lorsqu’on parle d’un pays ou d’une personne. Car, pour ce qui est de l’homme, la puissance est un attribut de l’âme et de sa conscience et non du corps qui est un vêtement. Pour ce qui est d’un pays, la grandeur et la puissance résident dans la conscience de l’âme collective de ses citoyens. Pour ce qui est du Burundi, sa force et sa faiblesse se lisent dans sa conscience collective. C’est la « grandeur d’âme » qu’il devrait raviver, c’est la noblesse du cœur qu’il devrait éveiller pour que les habitants y vivent heureux. Ceci n’est pas encore, nous le voyons chaque jour par les actes qui n’honorent pas, les paroles de haine, les pensées troublantes négatives qui couvrent l’atmosphère du pays.
Je ne suis pas économiste, mais je pense qu’une bonne économie résulte la bonne santé : de la pensée, de la volonté et du corps, autrement dit de la pureté de pensée, de la noblesse du cœur et de la grandeur d’âme. Les peuples des pays dits puissants (les russes, les américains, les anglais, les français, les chinois, etc…) sont-ils vraiment heureux ? dans leur globalité ou en partie ?
La cause du problème burundais est de fond, c’est un problème d’éducation, par conséquent, de culture. L’école nous a toujours habitués à penser que, par son raisonnement logique, déduction –induction, l’intellect est capable de résoudre tous les problèmes de la vie. Est-ce vrai ? La même école a oublié que l’intelligence logico-mathématique – par ailleurs transmise avec négligence dans nos écoles officielles et universitaires – n’est pas, à lui seul, le génie de la production de bonnes œuvres. Elle ne nous a pas dit, peut-être par ignorance, que les intelligences : musicale, langagière, spatiale ou globale, kinesthésique, intra personnelle, interpersonnelle, naturaliste, existentielle, etc. existent en état de sommeil et ne demandent qu’à être éveillées et développées en l’homme pour mieux produire, bien conduire et bien gouverner. Bien appliquées, elles constitueraient de merveilleux outils de prospérité matérielle et sociale ? Ces intelligences procèdent, pour la plupart, de ce qu’on appelle communément l’Intelligence du cœur. L’école qui la développe est mal connue, voire inconnue, des burundais, mais elle existe. Le ministère de l’Education devrait au moins encourager, au mieux élaborer un programme d’éducation qui éveille l’intelligence qui ennoblit le cœur, éveille les vertus de l’âme qui la rendent productive des œuvres grandioses – puissantes si vous voulez –. C’est à cette seule condition, je pense, que l’idée d’un Burundi « grand d’âme », « noble du cœur » et prospère, peut germer, prendre de l’expansion et donner d’agréables fruits. Quant à ce qui concerne nos dirigeants, nous partageons les responsabilités : ils sont élus parmi nous et par de nous.