Le président du Rwanda voisin, Paul Kagame, en tête, certains médias étrangers ainsi que des confessions religieuses locales et des exilés politiques, ensuite, sont autant de cibles d’une déclaration rendue publique, jeudi, sur un ton ferme et fort critique, par le ministre burundais l’Intérieur, Pascal Barandagiye, pour leur rôle supposé dans la déstabilisation d’un pays qui végète dans une grave et débordante crise de bientôt un an.
La nervosité gagne en ampleur au lendemain d’une décision "malvenue" à Bujumbura de l’Union européenne (UE) suspendant les appuis financiers, "faute d’engagements suffisants" du pouvoir burundais en faveur d’un dialogue de sortie de crise avec toute l’opposition.
Le ministre a demandé, au passage, à l’Union africaine (UA) d’intercéder auprès de ce premier bailleur étranger du Burundi pour que les sanctions financières soient levées.
Le conflit n’est plus l’affaire des seuls Burundais, toujours aux yeux du ministre de l’Intérieur qui a souhaité la traduction en justice du président rwandais pour qu’il s’explique de ses ingérences dans les affaires intérieures de son voisin.
"Les signes et les preuves tangibles d’actes ignobles commis depuis le mois de mai 2015 par le Rwanda et son président sont là", a soutenu le ministre.
Paul Kagame est généralement accusé de soutenir militairement les opposants au régime, ce dont il se défend, en renvoyant plutôt les leaders politiques burundais à leurs propres responsabilités.
La tension entre les deux pays est encore montée d’un cran en début de cette semaine, suite à la capture d’un présumé «espion», accusé de préparer le terrain à une attaque armée contre le Burundi à partir du Rwanda.
La précédente « preuve » du pouvoir avait porté sur un lot d’armes de guerre présentées comme ayant été dissimilées dans un véhicule du haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en provenance du Rwanda afin d’alimenter le conflit au Burundi.
D’un autre côté, la déclaration du ministre burundais de l’Intérieur a mis en cause "certains médias internationaux" qui attisent le feu par des mensonges et autres montages grossiers.
Le responsable gouvernemental s’est félicité de la plainte du pouvoir burundais introduite récemment en France, contre la chaîne de télévision "France 3".
La chaîne doit répondre de la diffusion, vers la fin de l’année dernière, d’images "macabres" qui étaient destinées à aguerrir de jeunes affiliés au parti au pouvoir en vue d’éliminer froidement certains opposants politiques.
Certaines des images vidéo en cause montraient, au milieu des flaques de sang, des victimes émasculées ou amputées d’autres organes du corps humain par des bourreaux en armes blanches à l’intérieur d’une salle close.
C’est après avoir constaté que les images étaient truquées et ne portaient pas sur le Burundi, que France 3 s’était empressée de les retirer et de présenter des excuses non acceptées à Bujumbura.
La plainte pour "diffamation" du président burundais, Pierre Nkurunziza, a été déposée le 10 mars dernier par un avocat français, Me Artur Vercken, devant le Tribunal de grande instance de Paris.
Dans un autre registre, le ministre burundais de l’Intérieur a sommé certaines confessions religieuses locales de rompre avec le "mauvais comportement" qui les fait dévier du rôle premier d’"encadrement spirituel" des fidèles et les pousse encore à "porter main forte aux fauteurs de troubles".
La puissante Eglise catholique du Burundi continue à agacer le régime par des prises de positions tranchées sur la nécessité absolue d’un dialogue inconditionnel avec l’opposition en vue d’une paix durable dans le pays.
L’opposition dite "radicale" n’est pas éligible à la table des discussions pour son rôle présumé dans le "mouvement insurrectionnel" de rue contre le troisième mandat présidentiel et la tentative de putsch manqué de l’année dernière.
Au niveau des "Bons élèves" de la communauté internationale, une mention spéciale a été donnée par le ministre à l’Union africaine (UA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CEA/EAC), l’organisation des Nations unies (Onu) pour avoir dépêché ces derniers temps des délégations de haut niveau ayant constaté et acté que le Burundi était "en paix".
A la fin, le ministre a annoncé que des manifestations populaires contre les "ennemis de la nation" allaient se poursuivre sans arrêt, tous les samedis.
Au départ, le même ministre avait appelé à des manifestations qui devaient s’étendre sur les mois de février et mars, avec, d’un côté, le mot d’ordre de décrier les ingérences du Rwanda, de l’autre, pour féliciter l’UA d’avoir renoncé à son projet d’une "Mission africaine de prévention et de protection au Burundi" (MAPROBU) d’au moins 5.000 militaires et policiers.
Le quadrillage du pays va être également renforcé par une synergie d’actions entre les forces de l’ordre, la population, la justice et l’administration pour mieux traquer les fauteurs de troubles, selon la même source.
Une sortie médiatique du ministre de l’Intérieur, qui n’a pas apaisé certains esprits et, renseigne plutôt, aux yeux d’analystes à Bujumbura, sur la situation sociopolitique et sécuritaire toujours délétère et imprévisible au Burundi.
Depuis déjà le début de la crise, en avril dernier, les Nations unies estiment à au moins 400 tués et autour de 260.000 réfugiés burundais dans les pays voisins.
Les Burundais retiennent surtout et encore leur souffle après de récentes déclarations menaçantes de certains mouvements rebelles naissants de la crise et dont l’intension avouée est de renverser le régime actuel par la force des armes.
La nervosité gagne en ampleur au lendemain d’une décision "malvenue" à Bujumbura de l’Union européenne (UE) suspendant les appuis financiers, "faute d’engagements suffisants" du pouvoir burundais en faveur d’un dialogue de sortie de crise avec toute l’opposition.
Le ministre a demandé, au passage, à l’Union africaine (UA) d’intercéder auprès de ce premier bailleur étranger du Burundi pour que les sanctions financières soient levées.
Le conflit n’est plus l’affaire des seuls Burundais, toujours aux yeux du ministre de l’Intérieur qui a souhaité la traduction en justice du président rwandais pour qu’il s’explique de ses ingérences dans les affaires intérieures de son voisin.
"Les signes et les preuves tangibles d’actes ignobles commis depuis le mois de mai 2015 par le Rwanda et son président sont là", a soutenu le ministre.
Paul Kagame est généralement accusé de soutenir militairement les opposants au régime, ce dont il se défend, en renvoyant plutôt les leaders politiques burundais à leurs propres responsabilités.
La tension entre les deux pays est encore montée d’un cran en début de cette semaine, suite à la capture d’un présumé «espion», accusé de préparer le terrain à une attaque armée contre le Burundi à partir du Rwanda.
La précédente « preuve » du pouvoir avait porté sur un lot d’armes de guerre présentées comme ayant été dissimilées dans un véhicule du haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en provenance du Rwanda afin d’alimenter le conflit au Burundi.
D’un autre côté, la déclaration du ministre burundais de l’Intérieur a mis en cause "certains médias internationaux" qui attisent le feu par des mensonges et autres montages grossiers.
Le responsable gouvernemental s’est félicité de la plainte du pouvoir burundais introduite récemment en France, contre la chaîne de télévision "France 3".
La chaîne doit répondre de la diffusion, vers la fin de l’année dernière, d’images "macabres" qui étaient destinées à aguerrir de jeunes affiliés au parti au pouvoir en vue d’éliminer froidement certains opposants politiques.
Certaines des images vidéo en cause montraient, au milieu des flaques de sang, des victimes émasculées ou amputées d’autres organes du corps humain par des bourreaux en armes blanches à l’intérieur d’une salle close.
C’est après avoir constaté que les images étaient truquées et ne portaient pas sur le Burundi, que France 3 s’était empressée de les retirer et de présenter des excuses non acceptées à Bujumbura.
La plainte pour "diffamation" du président burundais, Pierre Nkurunziza, a été déposée le 10 mars dernier par un avocat français, Me Artur Vercken, devant le Tribunal de grande instance de Paris.
Dans un autre registre, le ministre burundais de l’Intérieur a sommé certaines confessions religieuses locales de rompre avec le "mauvais comportement" qui les fait dévier du rôle premier d’"encadrement spirituel" des fidèles et les pousse encore à "porter main forte aux fauteurs de troubles".
La puissante Eglise catholique du Burundi continue à agacer le régime par des prises de positions tranchées sur la nécessité absolue d’un dialogue inconditionnel avec l’opposition en vue d’une paix durable dans le pays.
L’opposition dite "radicale" n’est pas éligible à la table des discussions pour son rôle présumé dans le "mouvement insurrectionnel" de rue contre le troisième mandat présidentiel et la tentative de putsch manqué de l’année dernière.
Au niveau des "Bons élèves" de la communauté internationale, une mention spéciale a été donnée par le ministre à l’Union africaine (UA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CEA/EAC), l’organisation des Nations unies (Onu) pour avoir dépêché ces derniers temps des délégations de haut niveau ayant constaté et acté que le Burundi était "en paix".
A la fin, le ministre a annoncé que des manifestations populaires contre les "ennemis de la nation" allaient se poursuivre sans arrêt, tous les samedis.
Au départ, le même ministre avait appelé à des manifestations qui devaient s’étendre sur les mois de février et mars, avec, d’un côté, le mot d’ordre de décrier les ingérences du Rwanda, de l’autre, pour féliciter l’UA d’avoir renoncé à son projet d’une "Mission africaine de prévention et de protection au Burundi" (MAPROBU) d’au moins 5.000 militaires et policiers.
Le quadrillage du pays va être également renforcé par une synergie d’actions entre les forces de l’ordre, la population, la justice et l’administration pour mieux traquer les fauteurs de troubles, selon la même source.
Une sortie médiatique du ministre de l’Intérieur, qui n’a pas apaisé certains esprits et, renseigne plutôt, aux yeux d’analystes à Bujumbura, sur la situation sociopolitique et sécuritaire toujours délétère et imprévisible au Burundi.
Depuis déjà le début de la crise, en avril dernier, les Nations unies estiment à au moins 400 tués et autour de 260.000 réfugiés burundais dans les pays voisins.
Les Burundais retiennent surtout et encore leur souffle après de récentes déclarations menaçantes de certains mouvements rebelles naissants de la crise et dont l’intension avouée est de renverser le régime actuel par la force des armes.
PANA,
17 mars 2016 14:57:00
Ibi vyitwa GUTA IBITABAPFU!!! Le régime VOYOU de Buja devrait plutôt avoir la décence de se taire après le RIDICULE COUP de déclarer avoir attrapé un "UN ESPION" du nom de RUCYAHINTARE envoyé par le Rwanda!
RépondreSupprimerUbukene burugarije u Burundi mais voilà que ce gouvernement IRRESPONSABLE de NKURUMBI utilise LES DERNIERS SOUS pour ACHETER LES SERVICES DES MALADES MENTAUX!!!
Gerageza muve i BUZIMU muje i BUNTU muhe ÉGLISE CATHOLIQUE ainsi que LE VOISIN DU NORD la paix. Église Catholique muyihora ko ibazi neza kandi ko iriko IRABAKUBITISHA IBISABISHO surtout que vous savez que votre puissance est celle DES TÉNÈBRES! KWENYE NGUVU ZA UMEME ZINAFIKA, NGUVU ZA GIZA ZITAKIMBIYA!
Aho niho le pouvoir NKURUMBI igeze! NGUVU zake ZINAYOYOMA!!! Tel un ballon, ton gouvernement se dégrade de plus en plus, le monde te pointe de plus en plus du doigt et tous les troubadours de ton régime commencent à DÉCHANTER!!! Bien fait pour VOUS !!! Nta CIZA MWOBONYE!!!
COME ON GUYS!!! KAGAME HAS BETTER THINGS TO DO!!! Uko muriko muta umwanaya MUMWIKOREYE, MUHANDWA KU RURIMI IBIRENGE BITABUZE, muvanga KUBESHA NO GUTUKANA, ari ku kivi co guteza imbere igihugu arongoye! Shishikara MUROKOMBOKE kumwe kw'IMBURAKIMAZI NYENE nawe ashishikarire ibikorwa vy'iterambere et on va comparer les résultats! BIEN SÛR QUE LES BILANS SERONT DIAMÉTRALEMENT OPPOSÉS. Par ailleurs, après L'ÉCHEC CUISANT que vous VENEZ D'ESSUYER en montant un SALE COUP en connivence avec un INDIVIDU MENTALEMENT DÉRANGÉ du nom de RUCYAHINTARE, THERE IS BACKLASH!!! LE COUP DEVIENT FATAL POUR VOUS!!! NTAWUZOSUBIRA KUBUMVIRIZA NA RIMWE car vous venez D'ABUSER DE LA CONFIANCE DU MONDE ENTIER!!! Certainement celle de votre SAHIBA Sud Africain aussi!!! Il vient sans doute de comprendre que tous les efforts qu'il a fourni pour vous aider À SAUVER LA FACE s'avèrent VAINS!!! Arabonye KO ATA KANYU basha!!! Ngira nawe nyene aho ari aza YABAKUYEKO AMABOKO!!!
RépondreSupprimerAinsi donc, chers adeptes du TROISIÈME MANDAT, muri abo mpanura, et s'il vous reste ne fis qu'un tout petit grain de sagesse, le voisin du Nord ne DEVRAIT MÊME PLUS faire partie ni de VOS RÊVES, ni de VOTRE CONVERSATION, encore moins de VOS MANIFESTATIONS toujours accompagnées d'insultes à son égard! Votre montage, PAS DU TOUT INTELLIGENT A ÉBAHI LE MONDE ENTIER!!! NI AGAHOMERA MUNWA!!! Vous êtes cuits et IL VOUS EST TOUT À FAIT IMPOSSIBLE DE SAUVER LA FACE!!! Comme on peut bien le dire sans aucun risque de se tromper, VOTRE SORT EN EST JETÉ! Votre bateau du TROISIÈME MANDAT COULE ET VOUS SOMBREZ AVEC!!! Bientôt IL NE SERA QU'UNE ÉPAVE et c'est cela que VOUS MÉRITEZ! Turi mugutangura kuvuga ico kiringo ca gatatu ca Petero muri KAHISE! Ainsi soit-il, Amen!