Près d’un mois après la disparition du journaliste Jean Bigirimana du Journal IWACU, l’espoir d’une mise en lumière sur les circonstances s’estompe. Quelques jours après un probable enlèvement d’un agent du SNR qui avait contacté en dernier le journaliste Jean Bigirimana, deux corps ont été retrouvés flottant sur la Mubarazi dans la province de Muramvya dans la zone de disparition de notre collègue. Mais les deux victimes ont été enterrées dans la soirée du Mardi 16 Août sans qu’elles soient identifiées.
Selon le réseau SOS Médias, les deux corps repêchés de la rivière Mubarazi ont été inhumés au cimetière officiel de la commune Muramvya, sur ordre de son administrateur Dieudonné Nsabimana. Pourtant, ces corps n’ont pas été identifiés d’après toujours SOS Médias Burundi. Vendredi dernier, quelques heures seulement après le retrait des corps de la Mubarazi, le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye s’était empressé de déclarer à travers un tweet que le journaliste Jean Bigirimana ne figurait pas parmi les victimes repêchées.
La famille de Bigirimana, ses employeurs au journal Iwacu, ses collègues journalistes et plusieurs organisations de défenseurs de droits humains avaient pourtant demandé l’identification des corps. Mais paradoxalement, les corps, l’un décapité, l’autre les bras ligoté et tous deux rattachés à un sac de pierre ont été ensevelis sans permettre à ceux qui avaient perdu la trace des leurs de les identifier.
Cet enterrement a également maintenu le flou sur l’affaire de disparition forcée de Jean Bigirimana, alors que des sources indiquent que l’informateur du Service National des Renseignements, suspecté d’avoir participé à l’enlèvement du journaliste en l’appelant dans un guet-apens le 22 juillet 2016, est lui aussi porté disparu.
Des proches de sa famille affirment qu’Abel Ahishakiye, élève à l’école Paramédicale de Muramvya et agent du SNR, a répondu à un appel téléphonique d’une personne lui demandant de le rencontrer près de la rivière Nyabagere à 20 heures jeudi de la semaine dernière. L’un de ses proches qui l’avait accompagné au point du rendez-vous, affirme qu’Ahishakiye et l’inconnu se sont faits une accolade avant de monter dans un véhicule de type pick-up aux vitres teintées et sans immatriculation.
Selon le réseau SOS Médias, les deux corps repêchés de la rivière Mubarazi ont été inhumés au cimetière officiel de la commune Muramvya, sur ordre de son administrateur Dieudonné Nsabimana. Pourtant, ces corps n’ont pas été identifiés d’après toujours SOS Médias Burundi. Vendredi dernier, quelques heures seulement après le retrait des corps de la Mubarazi, le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye s’était empressé de déclarer à travers un tweet que le journaliste Jean Bigirimana ne figurait pas parmi les victimes repêchées.
La famille de Bigirimana, ses employeurs au journal Iwacu, ses collègues journalistes et plusieurs organisations de défenseurs de droits humains avaient pourtant demandé l’identification des corps. Mais paradoxalement, les corps, l’un décapité, l’autre les bras ligoté et tous deux rattachés à un sac de pierre ont été ensevelis sans permettre à ceux qui avaient perdu la trace des leurs de les identifier.
Cet enterrement a également maintenu le flou sur l’affaire de disparition forcée de Jean Bigirimana, alors que des sources indiquent que l’informateur du Service National des Renseignements, suspecté d’avoir participé à l’enlèvement du journaliste en l’appelant dans un guet-apens le 22 juillet 2016, est lui aussi porté disparu.
Des proches de sa famille affirment qu’Abel Ahishakiye, élève à l’école Paramédicale de Muramvya et agent du SNR, a répondu à un appel téléphonique d’une personne lui demandant de le rencontrer près de la rivière Nyabagere à 20 heures jeudi de la semaine dernière. L’un de ses proches qui l’avait accompagné au point du rendez-vous, affirme qu’Ahishakiye et l’inconnu se sont faits une accolade avant de monter dans un véhicule de type pick-up aux vitres teintées et sans immatriculation.
Sa famille dit être inquiète car quelques heures après son départ, Abel Ahishakiye a envoyé un texto à un de ses proches disant : « Je ne sais pas dans quoi je me suis fourré, s’il m’arrive malheur Adieu ! ». Ce fut le dernier signe de vie du principal suspect dans l’enlèvement et la disparition du journaliste Jean Bigirimana.
jeudi, 18 août 2016 10:36, http://www.rpa.bi
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