Les autorités burundaises ont, il y a moins d’une semaine, fermé vingt bureaux de change et arrête plusieurs cambistes, au motif que ces derniers vendent les devises à des prix non reconnus par la BRB.
Aujourd’hui, beaucoup de spécialistes et économistes affirment que l’économie burundaise est mal en point du fait du manque de devises. Un dollar américain se vend à plus de 2300 francs burundais sur le marché noir contre 1650 francs sur les marchés officiels dans le pays.
Depuis deux mois, les prix de devises étrangères comme le dollar américain, l’euro ou la livre anglaise ne cessent d’augmenter dans les marchés noirs tandis que sur le taux officiel varie entre 1650 et 1680 de francs burundais pour un dollar.
Seuls les importateurs des produits stratégiques à l’étranger peuvent disposer d’une enveloppe consistante de devises pour importation. Mais les autres importateurs moyens ne peuvent pas disposer de plus de 50.000 dollars américains par an.
Le gouverneur de la banque centrale, Ciza Jean, accuse les cambistes ambulants et les bureaux de change d’être à l’origine de la dépréciation de la monnaie burundaise.
«Les bureaux de change ne doivent pas réguler le commerce. Leur rôle est de convertir de petits montants en devises », a-t-il déclaré, précisant que ces cambistes utilisent les devises qu’ils collectent auprès des touristes et des fonctionnaires étrangers qui viennent en mission au Burundi.
De leur côté les cambistes accusent la banque centrale de ne pas mettre suffisamment de devises à la disposition des bureaux de change.
Depuis plusieurs mois, l’Union européenne qui versait sous forme de don, plus de la moitié du budget du pays a suspendu sa coopération avec le Burundi pour pousser ses autorités à dialoguer avec l’opposition et trouver une issue à la crise que traverse le pays depuis le troisième mandat contesté de Pierre Nkurunziza.
Depuis lors, les devises se raréfient et l’économie burundaise est en berne selon les spécialistes. Les institutions de Brettons Wood sont les seules qualifiées pour donner des avances nécessaires en vue de financer la balance de paiements du pays.
Aujourd’hui, beaucoup de spécialistes et économistes affirment que l’économie burundaise est mal en point du fait du manque de devises. Un dollar américain se vend à plus de 2300 francs burundais sur le marché noir contre 1650 francs sur les marchés officiels dans le pays.
Depuis deux mois, les prix de devises étrangères comme le dollar américain, l’euro ou la livre anglaise ne cessent d’augmenter dans les marchés noirs tandis que sur le taux officiel varie entre 1650 et 1680 de francs burundais pour un dollar.
Seuls les importateurs des produits stratégiques à l’étranger peuvent disposer d’une enveloppe consistante de devises pour importation. Mais les autres importateurs moyens ne peuvent pas disposer de plus de 50.000 dollars américains par an.
Le gouverneur de la banque centrale, Ciza Jean, accuse les cambistes ambulants et les bureaux de change d’être à l’origine de la dépréciation de la monnaie burundaise.
«Les bureaux de change ne doivent pas réguler le commerce. Leur rôle est de convertir de petits montants en devises », a-t-il déclaré, précisant que ces cambistes utilisent les devises qu’ils collectent auprès des touristes et des fonctionnaires étrangers qui viennent en mission au Burundi.
De leur côté les cambistes accusent la banque centrale de ne pas mettre suffisamment de devises à la disposition des bureaux de change.
Depuis plusieurs mois, l’Union européenne qui versait sous forme de don, plus de la moitié du budget du pays a suspendu sa coopération avec le Burundi pour pousser ses autorités à dialoguer avec l’opposition et trouver une issue à la crise que traverse le pays depuis le troisième mandat contesté de Pierre Nkurunziza.
Depuis lors, les devises se raréfient et l’économie burundaise est en berne selon les spécialistes. Les institutions de Brettons Wood sont les seules qualifiées pour donner des avances nécessaires en vue de financer la balance de paiements du pays.
jeu, Aug 11th, 2016, http://www.legriot.info
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Avis aux lecteurs,
Dans le soucis de préserver l'originalité des articles et le respect des auteurs ...
Dorénavant, ceux qui veulent faire des commentaires sur les articles sélectionnés par notre Webmaster sont priés de rédiger des articles et les envoyer via notre mail (bujanews@gmail.com) pour publication.
Fidèle à notre sens du partage de l'information, nous vous garantissons la publication de vos articles.
Merci de la bonne compréhension.
La Direction des Publications
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.