Le nouveau ministre burundais des Finances, Domitien Ndihokubwayo, s'est dit déterminé samedi à "combattre l'évasion fiscale" dans l'ultime but d'élargir l'assiette fiscale dans les mois et années à venir.
M. Ndihokubwayo a déclaré à Xinhua que le Burundi possède beaucoup des potentialités et d'atouts pour redresser rapidement la situation économique du pays.
"Dans ce pays, il y a de l'argent, mais il y a aussi beaucoup de gens qui ne contribuent pas à l'effort national à travers le paiement des impôts et des taxes. Nous allons viser tous ceux-là pour qu'ils puissent participer à l'élargissement de l'assiette fiscale", a promis le nouveau ministre des Finances.
L'ancien commissaire général de l'Office Burundais des Recettes (OBR) a également annoncé qu'il va engager un "combat contre la fraude douanière et fiscale" en vue de faire entrer le maximum de recettes au trésor public.
Trois principaux axes seront privilégiés pour augmenter les recettes de l'Etat, a-t-il affirmé, en citant la redynamisation du secteur privé dans le paiement des impôts, la fermeture des "trous" de ceux qui échappent encore au paiement des impôts et la poursuite des actions d'exploration des secteurs qui peuvent rapporter davantage pour rehausser le niveau des recettes publiques.
Pour consolider la lutte contre l'évasion fiscale, M. Ndihokubwayo a promis que le gouvernement envisage renforcer les capacités opérationnelles de l'OBR en lui dotant des moyens humains, matériels et financiers.
"De la sorte, cet office pourra s'adresser à tout contribuable, où qu'il soit, afin que dorénavant, tout le monde soit concerné par le paiement des impôts, et non pas seulement une petite partie des contribuables potentiels", a-t-il martelé.
Il a fustigé ceux qui ne paient pas les impôts, leur reprochant de "tirer le pays en arrière".
Il a insisté sur la nécessité d'un enracinement d'une culture de civisme fiscal chez les burundais.
"Si la majorité des Burundais pouvait en être imprégné, je suis tout à fait convaincu que nous sommes à mesure, de mettre ensemble les ressources dont le Burundi a besoin, pour pouvoir avancer comme les autres pays", a-t-il insisté.
Les recettes fiscales de l'Etat burundais étaient passées de 302 milliards FBU de recettes (193 millions USD) en 2010 à 600 milliards (384 millions USD) en 2014, a déclaré M. Ndihokubwayo, estimant que c'est une preuve éloquente que l'OBR peut canaliser des recettes qui échappent à la fiscalité.
Il a laissé entendre que si le Burundi continue à boucher tous les créneaux de passoirs des fraudeurs, les "immenses" dégâts financiers causés par l'évasion fiscale au cours des cinq dernières décennies du Burundi post-indépendant n'auront plus lieu.
Qalifiant de "voleurs" ceux qui cherchent à échapper au paiement des impôts, M. Ndihokubwayo a souhaité que ses compatriotes fassent preuve de solidarité et dénoncent les fraudeurs fiscaux auprès des instances habilitées.
Pour lui, le défi le plus important auquel le Burundi doit s'attaquer, pour que le niveau des finances publiques marque une courbe ascendante au cours des années à venir, relève d'abord de la mentalité.
"Pour rectifier le tir, il faudrait que tous les Burundais se sentent concernés par l'augmentation des richesses", a-t-il recommandé.
Sur les actions que son ministère compte faire pour stimuler l'épargne intérieure, M. Ndihokubwayo a indiqué que la Banque de la République du Burundi (BRB), sera encouragée à consolider les actions déjà initiées au niveau des Institutions de Micro-Finance (IMF) pour mobiliser le maximum de burundais à adhérer au processus d'inclusion financière.
Pour ce faire, a-t-il recommandé, les Burundais doivent en découdre avec une mentalité "rétrograde" de tout mettre tout dans leurs poches, qui pousse la plupart d'entre eux à conserver leur argent dans leur domicile. "Nous voulons inoculer aux Burundais une nouvelle mentalité, qui les incite à épargner même de très petits montants dans une IMF ou dans une banque, et de comprendre que, de la sorte, ils sont en train de contribuer à mettre en place des investissements qui pourront créer des entreprises et générer des emplois", a déclaré le ministre des Finances.
M. Ndihokubwayo a déclaré à Xinhua que le Burundi possède beaucoup des potentialités et d'atouts pour redresser rapidement la situation économique du pays.
"Dans ce pays, il y a de l'argent, mais il y a aussi beaucoup de gens qui ne contribuent pas à l'effort national à travers le paiement des impôts et des taxes. Nous allons viser tous ceux-là pour qu'ils puissent participer à l'élargissement de l'assiette fiscale", a promis le nouveau ministre des Finances.
L'ancien commissaire général de l'Office Burundais des Recettes (OBR) a également annoncé qu'il va engager un "combat contre la fraude douanière et fiscale" en vue de faire entrer le maximum de recettes au trésor public.
Trois principaux axes seront privilégiés pour augmenter les recettes de l'Etat, a-t-il affirmé, en citant la redynamisation du secteur privé dans le paiement des impôts, la fermeture des "trous" de ceux qui échappent encore au paiement des impôts et la poursuite des actions d'exploration des secteurs qui peuvent rapporter davantage pour rehausser le niveau des recettes publiques.
Pour consolider la lutte contre l'évasion fiscale, M. Ndihokubwayo a promis que le gouvernement envisage renforcer les capacités opérationnelles de l'OBR en lui dotant des moyens humains, matériels et financiers.
"De la sorte, cet office pourra s'adresser à tout contribuable, où qu'il soit, afin que dorénavant, tout le monde soit concerné par le paiement des impôts, et non pas seulement une petite partie des contribuables potentiels", a-t-il martelé.
Il a fustigé ceux qui ne paient pas les impôts, leur reprochant de "tirer le pays en arrière".
Il a insisté sur la nécessité d'un enracinement d'une culture de civisme fiscal chez les burundais.
"Si la majorité des Burundais pouvait en être imprégné, je suis tout à fait convaincu que nous sommes à mesure, de mettre ensemble les ressources dont le Burundi a besoin, pour pouvoir avancer comme les autres pays", a-t-il insisté.
Les recettes fiscales de l'Etat burundais étaient passées de 302 milliards FBU de recettes (193 millions USD) en 2010 à 600 milliards (384 millions USD) en 2014, a déclaré M. Ndihokubwayo, estimant que c'est une preuve éloquente que l'OBR peut canaliser des recettes qui échappent à la fiscalité.
Il a laissé entendre que si le Burundi continue à boucher tous les créneaux de passoirs des fraudeurs, les "immenses" dégâts financiers causés par l'évasion fiscale au cours des cinq dernières décennies du Burundi post-indépendant n'auront plus lieu.
Qalifiant de "voleurs" ceux qui cherchent à échapper au paiement des impôts, M. Ndihokubwayo a souhaité que ses compatriotes fassent preuve de solidarité et dénoncent les fraudeurs fiscaux auprès des instances habilitées.
Pour lui, le défi le plus important auquel le Burundi doit s'attaquer, pour que le niveau des finances publiques marque une courbe ascendante au cours des années à venir, relève d'abord de la mentalité.
"Pour rectifier le tir, il faudrait que tous les Burundais se sentent concernés par l'augmentation des richesses", a-t-il recommandé.
Sur les actions que son ministère compte faire pour stimuler l'épargne intérieure, M. Ndihokubwayo a indiqué que la Banque de la République du Burundi (BRB), sera encouragée à consolider les actions déjà initiées au niveau des Institutions de Micro-Finance (IMF) pour mobiliser le maximum de burundais à adhérer au processus d'inclusion financière.
Pour ce faire, a-t-il recommandé, les Burundais doivent en découdre avec une mentalité "rétrograde" de tout mettre tout dans leurs poches, qui pousse la plupart d'entre eux à conserver leur argent dans leur domicile. "Nous voulons inoculer aux Burundais une nouvelle mentalité, qui les incite à épargner même de très petits montants dans une IMF ou dans une banque, et de comprendre que, de la sorte, ils sont en train de contribuer à mettre en place des investissements qui pourront créer des entreprises et générer des emplois", a déclaré le ministre des Finances.
French.china.org.cn | le 28-05-2016
Vas y mon gars. Tout frais emolu d' une Ecole de morale et de bonnes intentions.
RépondreSupprimerIl y a une autre Ecole que vous devriez frequenter: Otez votre costume, mettez vos slippers et descendez `a Buyenzi pour apprendre ce qu'est c' est un Murundi. Vous y apprendrez aussi la debrouillardise et l' article 15, et comment conserver son sous dans sa propre poche. Vous apprendrez qu un Burundais est une entit'e particuliere, aguha mwiriwe mwiraranywe
Je sais bien Domitien. C'est un homme de principe et de haute moralité (un ancien schoenstattien qui le reste peut être même pour le moment). Il a un très bon projet pour augmenter les recette internes mais il devrait aussi nous présenter son projet de lutte contra la Corruption. Une chose est la rentrée des recettes, une autres pas facile actuellement et la BONNE UTILISATION de ces recettes. Si certaines parsonnes ne paient pas spontanément les impôts, ce n'est pas tellement par manque de civisme, c'est qu'ils paient les impôts qui finissent pas les poches de QUELQUES PERSONNES. ABABWIRWA NIBUMVE.
RépondreSupprimerUn reve
RépondreSupprimerARAHUMBA! Ceux qui viennent de le nommer sont ceux-là même qui ont vidé les caisses de l'État BASEHA BAJANA MURI AYO MA PARADIS FISCAUX, ZA MALAISIE N'AHANDI! None mwumva ivyo atubwira Ko yiyemeje gukora YOHIRAHIRA AKABIKORA! Ce serait prendre NKURU pour DUPE et vous savez bien qu'il ne L'EST SURTOUT PAS!!! Il ne peut donc pas nommer celui qui va le METTRE DANS LE PÉTRIN!!! IL NOMME TOUJOURS ceux qui lui sont DOCILES et je peux dire SANS RISQUE DE ME TROMPER que ce monsieur en EST UN ou il EST OBLIGÉ DE L'ÊTRE!!! Uko niko NKURU AZOTEMBA YASIZE IVYONDO ABANTU BOSE ASHOBOYE GUSHIKIRA POUR LE SERVIR! Franchement, ON PARLE ICI DE SIGNER UN PACTE AVEC ce que le pasteur Américai John HAGEE appelle "THE TWISTER" (nous savons bien de qui il s'agit!)
RépondreSupprimerHari umu anonyme YIKOZE MU GAHOGO yandika ngo " JE 'SAIS' (CONNAIS) BIEN DOMITIEN etc. TU NE POURRAS JAMAIS ASSEZ CONNAÎTRE QUI QUE CE SOIT D'AUTRE QUE "TOI-MÊME"!!! Uwo Domitien rero, NTAWE UZI!!! Ubu I Burundi uwo uzi ni nde? Hari n'abatoye HABARIBAYA bihenda ngo BARAMUZI!!! None ubona BARI BAMUZI HE??? N'uwo uvyaye te surprend toujours quand il fait ce que tu ne lui a jamais appris cane cane quand il se comporte COMME UN SAUVAGEA! Uyo mugabo rero, ne se comportera pas comme il aimerai le faire car il n'a été NOMMÉ " QUE SOUS CONDITIONS" ! HE HAS JUST SIGNED A CONVENANT WITH A "TWISTER" and he will have "TO DELIVER"! Ni ukuvuga ngo "ABWIRIZWA GUKIRIKIZA IVYO YEMEREYE NKURUMBI!" Atari uko naho "ON DISPOSERA DE LUI"!!! "AHO ARI HARI ABANDI" kandi "HAZOJA N'ABANDI". Ceux qui serviront NKURU à détruire le pays, NTAZOBABURA tant qu'il y aura des VENTRIOTRES que son régime prends pour CIBLES POUR SERVIR CES INTÉRÊTS MACHIAVELIQUES!!! Uyo DODO wawe rero, ivyo KUMUMENYA, ushatse UVEMWO KUVYEMANGA kuko NTAWE UZI À FOND, therefore, ntudutere PHENERGAN ngo tugire ico TWIZERA! Bayi!!! Ngira urumvise!
RépondreSupprimerle système CNDD-FDD ne lui permet de mettre à profit ses qualités de bon gestionnaire
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