Il y a plus d’une cinquantaine d’années sous la férule des Nations Unies et la pression d’une puissance mondiale, l’Afrique entrait dans une nouvelle ère…celle de la décolonisation. Afin de contextualiser ce phénomène, il est important de se rappeler que l’Afrique, ses ressources et ses peuples avaient été partagés aux puissances européennes suite à la conférence de Berlin de 1884.
Nous ne plongerons pas dans le sempiternel discours de victimisation sur le rôle de la colonisation et du néocolonialisme dans le sous-développement, la misère et les affres de l’Afrique…Absolument pas… par contre nous allons en faire référence dans le phénomène du panafricanisme qui est en train de renaitre tel un Phoenix de ses cendres.
En effet, rappelons-nous que les colonies envoyaient dans la métropole les indigènes africains les plus aptes à assimiler et à reproduire le modèle occidental afin que ceux-ci assimilent les connaissances des civilisations plus développées. Dans une mentalité extrêmement darwinienne, nombreux de ces indigènes assimilés aux dogmes et théories occidentales importèrent ce savoir et ces méthodes étrangères dans la gouvernance de ces civilisations sauvages dont les us et coutumes étaient remises en question car datant d’une ère préhistorique selon certains ou encore étant imbibées de spiritualisme satanique selon d’autres…
Tout comme les peuples autochtones dans les autres continents assujettis à l’envahissement de civilisations dites supérieures, le discours sur le sauvage fut forcé et accepté. Le sentiment de fierté, d’appartenance à une race, à une culture, à un territoire, fût touché presque fatalement causant par la suite des conflits fratricides dans une Afrique pourtant si riche de diverses peuplades, de ressources et de beauté…
Nous sommes au XXIe siècle, 72 ans après la fin de la Grande Guerre, 50 ans après l’ère coloniale, 20 ans après le génocide au Rwanda…Les Nations Unies sont toujours dirigés par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et le leadership politique africain n’a pas encore été renouvelé depuis l’ère post-indépendantiste. Pourtant, le monde évolue, l’ère du numérique a soulevé le voile opaque que nombreux dirigeants ont maintenu sur une population dont l’accès à l’éducation est limité. De plus, l’Afrique est l’un des continents dont la démographie est caractérisée par sa jeunesse…une jeunesse qui aspire à la révolution, une force difficilement maitrisable de changement. Le discours de l’opprimé, le récit de violence cyclique, la figure du dictateur sont des leurres en danger….La série de « printemps » en Afrique du Nord démontrent bel et bien que la libération est proche, la dernière phase du processus d’indépendance débutée dans les années 50, le siècle dernier : l’autoaffranchissement….
Tous les signes sont là…l’Afrique subsaharienne est prête pour cette nouvelle révolution. Le Burkina Faso en est l’exemple criant avec « le balayage » populaire de Blaise Compaoré, triste personnage dont la tentative de modification du nombre de mandats est tragiquement jumelée, dans l’imaginaire populaire, à sa haute trahison envers le martyr et symbole panafricain, Thomas Sankara.
Le Burundi est également un autre exemple d’actualité: le désir d’asservissement d’un peuple par une clique de minables combattants de brousse affamés de pouvoir et sans aucune vision patriotique. Au cœur de l’Afrique, hôte du tambour sacré burundais, un peuple est en train de mener une révolution décisive, mais passée sous silence dans le sang, la douleur et la détermination. L’Union Africaine est inquiète… En effet, si cette révolution réussit, la donne géopolitique de la sous-région et de l’Afrique en général va changer drastiquement entrainant des mouvements populaires déstabilisant au Congo, en RDC, en Ouganda…La notion de l’élitisme stabilisateur hérité par des décennies de colonialisme et de théories politiques machiavéliques est désormais obsolète.
Autre chose…l’Afrique est caractérisée par une importante diaspora ayant plus d’une vingtaine d’années à son actif. Hors, un renouveau patriotique est entrain de souffler. En effet, un retour aux sources et à la mère patrie urge dans les cœurs de cette jeunesse culturellement métissée pour qui le récit redondant d’une Afrique agonisante est pesant, révoltant, dégradant et caduque…Pour cette jeunesse, il est grand temps de changer la donne. Être noir et africain n’est plus une tare, au contraire, cela représente une source de fierté, de force et de résilience d’un peuple encore debout. C’est pourquoi on assiste aujourd’hui à un exode inversé, un retour des enfants vers la mère Afrique, un renouveau, une révolution de l’extérieur et de l’intérieur…qui devraient inquiéter non seulement les dictateurs véreux mais aussi ces partenaires obscures les maintenant au pouvoir. Le refus de changement est fatal pour ceux qui ne savent pas prédire et s’adapter aux vagues de bouleversements sociétaux d’un peuple qui se libère…C’est pourquoi, dans une perspective globale et à long terme, ce renouvellement d’idées peut avoir un effet domino et peut changer drastiquement l’ordre mondial, entrainant son lots de morts et de martyrs.
Nos martyrs panafricains ont peut-être péris mais leurs idées révolutionnaires renaissent dans le cœur de la jeunesse africaine…
Alors pleurons et réjouissons-nous…l’affranchissement de l’Afrique est en cours…
Nous ne plongerons pas dans le sempiternel discours de victimisation sur le rôle de la colonisation et du néocolonialisme dans le sous-développement, la misère et les affres de l’Afrique…Absolument pas… par contre nous allons en faire référence dans le phénomène du panafricanisme qui est en train de renaitre tel un Phoenix de ses cendres.
En effet, rappelons-nous que les colonies envoyaient dans la métropole les indigènes africains les plus aptes à assimiler et à reproduire le modèle occidental afin que ceux-ci assimilent les connaissances des civilisations plus développées. Dans une mentalité extrêmement darwinienne, nombreux de ces indigènes assimilés aux dogmes et théories occidentales importèrent ce savoir et ces méthodes étrangères dans la gouvernance de ces civilisations sauvages dont les us et coutumes étaient remises en question car datant d’une ère préhistorique selon certains ou encore étant imbibées de spiritualisme satanique selon d’autres…
Tout comme les peuples autochtones dans les autres continents assujettis à l’envahissement de civilisations dites supérieures, le discours sur le sauvage fut forcé et accepté. Le sentiment de fierté, d’appartenance à une race, à une culture, à un territoire, fût touché presque fatalement causant par la suite des conflits fratricides dans une Afrique pourtant si riche de diverses peuplades, de ressources et de beauté…
Nous sommes au XXIe siècle, 72 ans après la fin de la Grande Guerre, 50 ans après l’ère coloniale, 20 ans après le génocide au Rwanda…Les Nations Unies sont toujours dirigés par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et le leadership politique africain n’a pas encore été renouvelé depuis l’ère post-indépendantiste. Pourtant, le monde évolue, l’ère du numérique a soulevé le voile opaque que nombreux dirigeants ont maintenu sur une population dont l’accès à l’éducation est limité. De plus, l’Afrique est l’un des continents dont la démographie est caractérisée par sa jeunesse…une jeunesse qui aspire à la révolution, une force difficilement maitrisable de changement. Le discours de l’opprimé, le récit de violence cyclique, la figure du dictateur sont des leurres en danger….La série de « printemps » en Afrique du Nord démontrent bel et bien que la libération est proche, la dernière phase du processus d’indépendance débutée dans les années 50, le siècle dernier : l’autoaffranchissement….
Tous les signes sont là…l’Afrique subsaharienne est prête pour cette nouvelle révolution. Le Burkina Faso en est l’exemple criant avec « le balayage » populaire de Blaise Compaoré, triste personnage dont la tentative de modification du nombre de mandats est tragiquement jumelée, dans l’imaginaire populaire, à sa haute trahison envers le martyr et symbole panafricain, Thomas Sankara.
Le Burundi est également un autre exemple d’actualité: le désir d’asservissement d’un peuple par une clique de minables combattants de brousse affamés de pouvoir et sans aucune vision patriotique. Au cœur de l’Afrique, hôte du tambour sacré burundais, un peuple est en train de mener une révolution décisive, mais passée sous silence dans le sang, la douleur et la détermination. L’Union Africaine est inquiète… En effet, si cette révolution réussit, la donne géopolitique de la sous-région et de l’Afrique en général va changer drastiquement entrainant des mouvements populaires déstabilisant au Congo, en RDC, en Ouganda…La notion de l’élitisme stabilisateur hérité par des décennies de colonialisme et de théories politiques machiavéliques est désormais obsolète.
Autre chose…l’Afrique est caractérisée par une importante diaspora ayant plus d’une vingtaine d’années à son actif. Hors, un renouveau patriotique est entrain de souffler. En effet, un retour aux sources et à la mère patrie urge dans les cœurs de cette jeunesse culturellement métissée pour qui le récit redondant d’une Afrique agonisante est pesant, révoltant, dégradant et caduque…Pour cette jeunesse, il est grand temps de changer la donne. Être noir et africain n’est plus une tare, au contraire, cela représente une source de fierté, de force et de résilience d’un peuple encore debout. C’est pourquoi on assiste aujourd’hui à un exode inversé, un retour des enfants vers la mère Afrique, un renouveau, une révolution de l’extérieur et de l’intérieur…qui devraient inquiéter non seulement les dictateurs véreux mais aussi ces partenaires obscures les maintenant au pouvoir. Le refus de changement est fatal pour ceux qui ne savent pas prédire et s’adapter aux vagues de bouleversements sociétaux d’un peuple qui se libère…C’est pourquoi, dans une perspective globale et à long terme, ce renouvellement d’idées peut avoir un effet domino et peut changer drastiquement l’ordre mondial, entrainant son lots de morts et de martyrs.
Nos martyrs panafricains ont peut-être péris mais leurs idées révolutionnaires renaissent dans le cœur de la jeunesse africaine…
Alors pleurons et réjouissons-nous…l’affranchissement de l’Afrique est en cours…
« Emancipate yourselves from mental slavery none but ourselves can free our minds”. Bob Marley
Sandra B., Activiste sociale
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