Le gouvernement burundais ne cesse de crier haut et fort qu’il n’y a pas de pénurie de carburant. Cependant, des importateurs de ce produit affirment le contraire : il y a bel et bien une pénurie de carburant qui est dû au manque de devises et à une grosse dette que le gouvernement leur doit.
Ces derniers jours dans la ville de Bujumbura se remarquaient de longue files d’attente à certaines stations d’essence, à d’autres le carburant n’est carrément pas servi. Ce qui parfois perturbe les activités professionnelles.
Le gouvernement burundais assure qu’il n’y a pas de pénurie dans le pays et a mis en garde les importateurs de carburant en les menaçant de leur retirer partiellement, voire de façon définitive, la licence de vendre le carburant, car pour lui « c’est de la pure spéculation et un sabotage du gouvernement ».
Certains importateurs des produits pétroliers expliquent pour leur part cette pénurie par un manque de devises et par des grosses dettes que leur doit le gouvernement burundais.
Cependant, ces explications divergent de celles avancées par la société Interpetrol, un des plus grands importateurs de carburant au Burundi. Dans une interview du 9 Mai 2016 accordée à la radio française RFI, Interpetrol dit n’avoir « pas de rupture » dans ses stocks de carburant. Mais des sources au ministère du commerce affirment que la pénurie ne date pas d’aujourd’hui : « les stocks avaient baissé depuis quelques mois et la consommation de carburant a sensiblement chuté suite à la crise que traverse le Burundi ». Raison pour laquelle, la pénurie ne s’est directement pas remarquée. Cet argument a été confirmé par le Président de l’association PARCEM, Faustin Ndikumana, qui a fait une déclaration pour montrer les chutes importantes de consommation de carburant durant la crise.
« Même si le gouvernement le nie, le manque de devises est la principale cause de cette pénurie », continue notre source au Ministère du commerce.
De plus, la « politique de favoritisme » du gouvernement burundais en facilitant certains importateurs à avoir des devises et à être remboursés en priorité crée des inégalités entre importateurs. Ici, notre source cite la société Interpetrol qui est dans les bonnes odeurs du gouvernement burundais et n’enregistre pas de pénurie. Toutefois, si rien ne change, poursuit notre source, « certains importateurs de pétrole se verront exclus du commerce faute de moyens pour se rendre sur le marché international pour importer ».
Dans ce cas, ils devront se fournir auprès de leur concurrent local qui ne connaît pas la pénurie: la société Interpetrol.
Ces derniers jours dans la ville de Bujumbura se remarquaient de longue files d’attente à certaines stations d’essence, à d’autres le carburant n’est carrément pas servi. Ce qui parfois perturbe les activités professionnelles.
Le gouvernement burundais assure qu’il n’y a pas de pénurie dans le pays et a mis en garde les importateurs de carburant en les menaçant de leur retirer partiellement, voire de façon définitive, la licence de vendre le carburant, car pour lui « c’est de la pure spéculation et un sabotage du gouvernement ».
Certains importateurs des produits pétroliers expliquent pour leur part cette pénurie par un manque de devises et par des grosses dettes que leur doit le gouvernement burundais.
Cependant, ces explications divergent de celles avancées par la société Interpetrol, un des plus grands importateurs de carburant au Burundi. Dans une interview du 9 Mai 2016 accordée à la radio française RFI, Interpetrol dit n’avoir « pas de rupture » dans ses stocks de carburant. Mais des sources au ministère du commerce affirment que la pénurie ne date pas d’aujourd’hui : « les stocks avaient baissé depuis quelques mois et la consommation de carburant a sensiblement chuté suite à la crise que traverse le Burundi ». Raison pour laquelle, la pénurie ne s’est directement pas remarquée. Cet argument a été confirmé par le Président de l’association PARCEM, Faustin Ndikumana, qui a fait une déclaration pour montrer les chutes importantes de consommation de carburant durant la crise.
« Même si le gouvernement le nie, le manque de devises est la principale cause de cette pénurie », continue notre source au Ministère du commerce.
De plus, la « politique de favoritisme » du gouvernement burundais en facilitant certains importateurs à avoir des devises et à être remboursés en priorité crée des inégalités entre importateurs. Ici, notre source cite la société Interpetrol qui est dans les bonnes odeurs du gouvernement burundais et n’enregistre pas de pénurie. Toutefois, si rien ne change, poursuit notre source, « certains importateurs de pétrole se verront exclus du commerce faute de moyens pour se rendre sur le marché international pour importer ».
Dans ce cas, ils devront se fournir auprès de leur concurrent local qui ne connaît pas la pénurie: la société Interpetrol.
vendredi, 13 mai 2016 07:12, http://www.rpa.bi
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