Boudée par l'opposition, la nouvelle session de dialogue inter-burundais qui a repris samedi s'est achevé mardi après quatre jours de discussions... Benjamin Mpaka, le facilitateur de la crise burundaise a promis de rencontrer prochainement l'ensemble des protagonistes.
Boycottée par le CNARED, la principale coalition des partis d’opposition burundais, la reprise des pourparlers à Arusha s’est clôturée le 24 mai après quatre jours de discussions. Plongées dans l’impasse depuis de nombreux mois, celles-ci avaient pour but d’essayer de résoudre la crise que connaît le pays depuis plus d’un an.
« Dans les deux prochaines semaines, je vais poursuivre et achever les consultations avec ceux qui ne sont pas venus participer à cette session, mais dont je pense qu’ils pourraient contribuer positivement à ce processus », a déclaré l’ancien président tanzanien Benjamin Mpaka lors de la cérémonie de clôture. Désigné comme facilitateur dans le conflit burundais, il a écouté tour à tour les représentants du gouvernement, du parti au pouvoir et de ses alliés, ainsi que des représentants de la société civile.
« Le CNARED a été ignoré »
Les leaders du CNARED avaient indiqué qu’ils se rendraient à Arusha uniquement s’ils étaient invités en tant que tels, c’est-à-dire en tant que représentants d’une seule entité, et non à titre individuel. Pourtant, malgré le boycott du CNARED, quelques rares membres de l’opposition sont apparus au fil des jours à Arusha.
De quoi susciter le mécontentement de l’Union pour le progrès national (l’Uprona), principal parti tutsi du Burundi, qui dans un communiqué du 22 mai a lourdement condamné la présence de Ngayimpenda Evariste et Sibomana Tatien, deux ténors du parti. « Le parti Uprona ne pourra jamais cautionner, ni participer à un dialogue inter-burundais qui n’intègre pas les principales parties prenantes de la crise actuelle », indique le texte qui dénonce « la mascarade en cours à Arusha ».
« Le CNARED a été ignoré, et les grandes figures de la société civile en exil n’ont pas été conviées, on a l’impression que la médiation a suivi une liste établie par le gouvernement », a déclaré de son côté Pancrace Cimpaye, porte-parole du CNARED, auprès de l’AFP. « J’espère que, comme il le dit, le président Mkapa va chercher à nous inviter cette fois », a-t-il martelé. « Nous sommes prêts à lui démontrer que notre coalition est incontournable si on veut trouver une solution à la crise burundaise ».
Nouvelle session de dialogue en juin
Le facilitateur a également promis de consulter le président ougandais Yoweri Museveni, le principal médiateur dans la crise burundaise, afin de déterminer la voie à suivre. Il a compte éventuellement convoquer une session de dialogue au cours de la troisième semaine de juin.
Boycottée par le CNARED, la principale coalition des partis d’opposition burundais, la reprise des pourparlers à Arusha s’est clôturée le 24 mai après quatre jours de discussions. Plongées dans l’impasse depuis de nombreux mois, celles-ci avaient pour but d’essayer de résoudre la crise que connaît le pays depuis plus d’un an.
« Dans les deux prochaines semaines, je vais poursuivre et achever les consultations avec ceux qui ne sont pas venus participer à cette session, mais dont je pense qu’ils pourraient contribuer positivement à ce processus », a déclaré l’ancien président tanzanien Benjamin Mpaka lors de la cérémonie de clôture. Désigné comme facilitateur dans le conflit burundais, il a écouté tour à tour les représentants du gouvernement, du parti au pouvoir et de ses alliés, ainsi que des représentants de la société civile.
« Le CNARED a été ignoré »
Les leaders du CNARED avaient indiqué qu’ils se rendraient à Arusha uniquement s’ils étaient invités en tant que tels, c’est-à-dire en tant que représentants d’une seule entité, et non à titre individuel. Pourtant, malgré le boycott du CNARED, quelques rares membres de l’opposition sont apparus au fil des jours à Arusha.
De quoi susciter le mécontentement de l’Union pour le progrès national (l’Uprona), principal parti tutsi du Burundi, qui dans un communiqué du 22 mai a lourdement condamné la présence de Ngayimpenda Evariste et Sibomana Tatien, deux ténors du parti. « Le parti Uprona ne pourra jamais cautionner, ni participer à un dialogue inter-burundais qui n’intègre pas les principales parties prenantes de la crise actuelle », indique le texte qui dénonce « la mascarade en cours à Arusha ».
Nous sommes prêts à lui démontrer que notre coalition est incontournable si on veut trouver une solution à la crise burundaise
« Le CNARED a été ignoré, et les grandes figures de la société civile en exil n’ont pas été conviées, on a l’impression que la médiation a suivi une liste établie par le gouvernement », a déclaré de son côté Pancrace Cimpaye, porte-parole du CNARED, auprès de l’AFP. « J’espère que, comme il le dit, le président Mkapa va chercher à nous inviter cette fois », a-t-il martelé. « Nous sommes prêts à lui démontrer que notre coalition est incontournable si on veut trouver une solution à la crise burundaise ».
Nouvelle session de dialogue en juin
Le facilitateur a également promis de consulter le président ougandais Yoweri Museveni, le principal médiateur dans la crise burundaise, afin de déterminer la voie à suivre. Il a compte éventuellement convoquer une session de dialogue au cours de la troisième semaine de juin.
, Par Jeune Afrique avec AFP
Mandat ya 3 izoteba ihere bikiruko,bazunguruka gusa!Ibihendwa abana....
RépondreSupprimerArinda gutega amatwi tous les protagonistes sans exception! Y compris ABIYEMEJE GUFATA UMUHETO. D'ailleurs ils ont declaré qu'ils vont continuer à se battre si on ne veut pas écouter TOUS LES PROTAGONISTES!!!
RépondreSupprimerEt à qui profite la bataille?Finalement il n'y a pas de différence et la politique au Burundi devient la course au remplacement des personnes sans changer les pratiques.Et ce sont les pauvres burundais qui en souffrent toujours!
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