La date du 25 avril dernier marque le jour où le Burundi a commencé à sombrer dans la crise politique. Aujourd’hui, soit un an après, l’impuissance internationale face à la situation dans ce pays est déjà avérée en raison des violences qui s’y poursuivent. La situation va toujours de mal en pis malgré les mises en garde de la communauté internationale aux autorités burundaises.
Dans un rapport rendu public récemment, les Nations unies indiquent que les violences ont déjà fait plus de 500 morts au Burundi et poussé quelque 260 000 personnes à se réfugier dans des pays voisins ou ailleurs. « Des milliers d’autres pourraient les rejoindre d’ici la fin de l’année si une solution politique n’est pas trouvée pour éviter une guerre civile », a affirmé le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Des réfugiés burundais ont, quant à eux, parlé des violations de droits de l’Homme « y compris la torture, la violence sexuelle, la détention arbitraire, l’intimidation, le recrutement forcé par les milices, les meurtres et l’extorsion », a signalé le porte-parole du HCR, Leo Dobbs.
La crise burundaise, rappelons-le a commencé lorsque le président burundais, Pierre Nkurunziza, annonça le 25 avril 2015 sa candidature à un troisième mandat présidentiel. Opposée à cette démarche, une bonne partie des dirigeants de la société civile et de la classe politique descendit dans les rues le jour suivant pour contester cette candidature, jugée contraire aux Accords d’Arusha (qui ont mis fin à la guerre civile de 1993 à 2006) et à la Constitution burundaise. Depuis lors, le pays s’est enfoncé dans une crise politique et économique, mais aussi humanitaire.
Devant cet état des choses, l’Union africaine, l’Union européenne, bref, la communauté internationale, a tenté à plusieurs reprises de présenter des solutions et des propositions aux dirigeants de ce pays dans le but de remédier à la crise, mais Bujumbura a toujours fait la sourde oreille. Pour tenter de contenir le risque d’un retour à la guerre civile après celle de de 1993-2006, des pressions ont été faites sur le régime pour qu’il privilégie le dialogue avec l’opposition, mais en vain.
A ce jour, les Nations unies ont déjà proposé trois options d’envoi d’une force de police au Burundi. La première fait état du déploiement d’une force pouvant aller jusqu’à 3 000 hommes. Celle-ci est considérée par plusieurs observateurs comme étant « la seule option qui pourrait fournir une certaine protection physique à la population », malgré le fait que la préparation de cette mission pourrait prendre des mois et présenter des défis logistiques. D’ailleurs, le gouvernement burundais a déclaré à l’ONU être prêt à accueillir une vingtaine d’experts policiers non armés, mais qu’il s’opposerait à une « grande » présence policière onusienne.
L’envoi de 228 officiers onusiens est la deuxième option proposée par les Nations unies. Ces policiers devront travailler avec les responsables des organisations des droits de l’Homme, voire avec les observateurs de l’Union Africaine (UA). La troisième option porte sur l’envoi d’un groupe de 20 à 50 officiers qui évalueraient la police burundaise et « aideraient à la mise en place d’améliorations concrètes et mesurables du respect des droits de l’Homme et de l’Etat de droit ».
Tout compte fait, il faut faire remarquer que la crise burundaise perdure parce qu’il y a une sorte de dualité qui marque les dirigeants africains. D’un côté, une volonté de l’UA de pacifier la situation, de l’autre, une position qui encourage le président Pierre Nkurunziza à faire semblant de demander conseil auprès de ses pairs tout en fermant les yeux sur son refus de négocier avec l’opposition.
Dans un rapport rendu public récemment, les Nations unies indiquent que les violences ont déjà fait plus de 500 morts au Burundi et poussé quelque 260 000 personnes à se réfugier dans des pays voisins ou ailleurs. « Des milliers d’autres pourraient les rejoindre d’ici la fin de l’année si une solution politique n’est pas trouvée pour éviter une guerre civile », a affirmé le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Des réfugiés burundais ont, quant à eux, parlé des violations de droits de l’Homme « y compris la torture, la violence sexuelle, la détention arbitraire, l’intimidation, le recrutement forcé par les milices, les meurtres et l’extorsion », a signalé le porte-parole du HCR, Leo Dobbs.
La crise burundaise, rappelons-le a commencé lorsque le président burundais, Pierre Nkurunziza, annonça le 25 avril 2015 sa candidature à un troisième mandat présidentiel. Opposée à cette démarche, une bonne partie des dirigeants de la société civile et de la classe politique descendit dans les rues le jour suivant pour contester cette candidature, jugée contraire aux Accords d’Arusha (qui ont mis fin à la guerre civile de 1993 à 2006) et à la Constitution burundaise. Depuis lors, le pays s’est enfoncé dans une crise politique et économique, mais aussi humanitaire.
Devant cet état des choses, l’Union africaine, l’Union européenne, bref, la communauté internationale, a tenté à plusieurs reprises de présenter des solutions et des propositions aux dirigeants de ce pays dans le but de remédier à la crise, mais Bujumbura a toujours fait la sourde oreille. Pour tenter de contenir le risque d’un retour à la guerre civile après celle de de 1993-2006, des pressions ont été faites sur le régime pour qu’il privilégie le dialogue avec l’opposition, mais en vain.
A ce jour, les Nations unies ont déjà proposé trois options d’envoi d’une force de police au Burundi. La première fait état du déploiement d’une force pouvant aller jusqu’à 3 000 hommes. Celle-ci est considérée par plusieurs observateurs comme étant « la seule option qui pourrait fournir une certaine protection physique à la population », malgré le fait que la préparation de cette mission pourrait prendre des mois et présenter des défis logistiques. D’ailleurs, le gouvernement burundais a déclaré à l’ONU être prêt à accueillir une vingtaine d’experts policiers non armés, mais qu’il s’opposerait à une « grande » présence policière onusienne.
L’envoi de 228 officiers onusiens est la deuxième option proposée par les Nations unies. Ces policiers devront travailler avec les responsables des organisations des droits de l’Homme, voire avec les observateurs de l’Union Africaine (UA). La troisième option porte sur l’envoi d’un groupe de 20 à 50 officiers qui évalueraient la police burundaise et « aideraient à la mise en place d’améliorations concrètes et mesurables du respect des droits de l’Homme et de l’Etat de droit ».
Tout compte fait, il faut faire remarquer que la crise burundaise perdure parce qu’il y a une sorte de dualité qui marque les dirigeants africains. D’un côté, une volonté de l’UA de pacifier la situation, de l’autre, une position qui encourage le président Pierre Nkurunziza à faire semblant de demander conseil auprès de ses pairs tout en fermant les yeux sur son refus de négocier avec l’opposition.
Nestor N'Gampoula, Jeudi 12 Mai 2016 - 12:24, http://adiac-congo.com/
Quelle vision? est ce que les Burundais, nous sommes aveugles ou les ivoiriens? Qui vous avez dit que c'est la communauté internationale qui amènerait la paix au Burundi?? Oh, my God!!!!Quelle vision erronée!!!MBe mwibagira ko baca umugani ngo : uwusenya urwiwe bamutiza umupanga? , kandi ngo n'akimuhana kaza imvura ihise. ninde wabahenze ko amahoro azozanywa naba kavamahanga?? mukaba mw'iteze amahoro avuye hanze, ayo ntimumpeko, muratware mwigumirize. Sinarinzi ko muri 21 siècle hakiri abantu bakijuragira gushika aho. Bonne chance à votre paix!!!!
RépondreSupprimerErega nkuru abazomukorora bari muBurundi no hanze ntagire ngo yaratsinze ganye
SupprimerUti fais-gaffe