"Nous avons essayé de plaider pour que cette mesure soit levée et il nous a été promis que lors de l'Assemblée Générale de la Session de Madagascar au mois de juillet prochain, les présidents qui seront présents à cette Assemblée vont analyser notre requête", a fait savoir M. Nduwimana.
Il s'est dit optimiste d'autant plus qu'"en prenant cette mesure, l'OIF n'a pas tenu compte de l'évolution politique et sécuritaire de notre pays".
"Nous avons montré que la décision de l'OIF était en déphasage avec la Résolution 2249 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et d'autres rapports des autres visites effectuées au Burundi par le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, une délégation de l'Union Interparlementaire et une autre des parlementaires de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs", a-t-il indiqué.
"Nous avons espoir que probablement lors de la 42ème Session à Madagascar cette mesure pourra être réanalysée", a-t-il affirmé.
M. Nduwimana a fait savoir que des mesures de l'OIF de suspendre la coopération avec certains pays où l'organisation des élections n'a pas observé les règles de l'OIF ont été levées, en citant les cas du Burkina Faso, de Madagascar et d'autres.
Suites aux élections du Burundi organisées en 2015, l'Assemblée Parlementaire de l'OIF a décidé de mettre le Burundi sous une observation au mois de juillet 2015. L'Assemblée Parlementaire de l'OIF s'est tenue à New York du 11 au 13 mars pour analyser la situation qui prévaut dans l'espace de la Francophonie, analyser les questions en rapport avec le terrorisme et le radicalisme religieux, entendre le Secrétaire Général adjoint des questions de maintien de la paix et échanger sur d'autres questions qui intéressent la vie politique internationale.
French.china.org.cn | le 17-04-2016
C'est à se demander si Nduwimana et Nkurunziza font encore partie du même système!
RépondreSupprimerPar la plume de son Conseiller en communication, Nkurunziza nous a informé, après la suspension du Burundi de l'OIF, que: cet acte était une
« comédie » de « très mauvais goût ». Ajoutant: « Comme si la Francophonie était un dieu et que le Burundi devrait se prosterner devant ce déni de sa souveraineté », les Burundais, selon lui, peuvent se passer du francais et continuer à communiquer en Kiswahili, en Kirundi ou en Anglais.
Nduwimana a-t-il parlé au nom du Burundi?
Merci de ne pas me censurer comme vous en avez l'habitude.
Franchement, c'est très regrettable si vous observez les commentaires de certains diplomates qui sont censés représenter le Burundi. A force de ne pas savoir ce qu'ils sont censés dire ou comment un vrai diplomate est censé se retenir; apprendre à maîtrise sa colère ou bien ne pas utiliser certaines manière de s'exprimer.
RépondreSupprimerEn date du 16 Avril 2016 à 11h oo', suite à l'annonce de l'OIF, l'Ambassadeur du Burundi en Allemagne s'est permis d'écrire sur son compte twitter en se moquant de la décision de la Présidente de l'OIF en ses mots:"croyait-elle récupérer les fonds que l'OIF a privés au Burundi pour son propre compte personnel"!!!
Mon Dieu, quelle diplomatie pour notre cher pays; le Burundi.
Ce Mr se rend-t-il compte du mal qu'il fait à son pays en se comportant ainsi? Ne sait-il pas qu'un diplomate doit avoir un certain language, surtout s'il sait bien qu'il n'est pas supposé utiliser n'importe quel language? Mr Daniel Kabuto l'avait dit récemment sur son compte twitter que ce sont des gens comme Edouard Bizimana qui ne font qu'enfoncer leur chef si ce ne sont pas les mêmes qui ne font qu'enfoncer notre pays.
Quelle honte?!! Et aujourd'hui Nduwimana change de langue en plaidant une autre chose