La population burundaise et la communauté internationale ne cessent de se poser la question de savoir pourquoi le Président Pierre Nkurunziza et ses acolytes s’accrochent mordicus au pouvoir alors que tous les indicateurs pour une descente aux enfers de notre pays sont au rouge.
Les plus optimistes croient, à tort bien
évidement, qu’il va revenir à la raison et accepter un dialogue inclusif
tel que les partis politiques de l’opposition, la société civile
burundaise et le monde entier le lui demandent sans cesse.
Il est grand temps que de nouvelles
stratégies pour le contraindre à s’engager sans tarder dans les
négociations inclusives soient mises en œuvre par les burundais
eux-mêmes appuyés par la communauté internationale. Le plus tôt serait
le mieux pour épargner les burundais de la mort devenue le lot
quotidien et partant leur permettre de recouvrer sans tarder la paix
et la sécurité. Il est d’une impérieuse nécessité d’agir vite car
demain, il sera trop tard au regard de la situation d’incertitude, de
désolation et de pauvreté sans nom dans laquelle vivent actuellement les
Burundais.
Le Président Pierre Nkurunziza est un
homme atypique. Tous les gestes qu’il pose tiennent toujours compte de
ses intérêts personnels. Sa devise préférée est “pas d’intérêt, pas
d’action” d’où l’origine de son surnom “Ndimwo” signifiant en français, “je suis dedans”.
En effet, il est toujours dans toutes les affaires louches et marchés
publics qui génèrent de grosses sommes d’argent De la sorte, c’est
quelqu’un qui est toujours prêt à sacrifier toute la nation au lieu
de perdre un seul sous ou une petite parcelle de son pouvoir. A cause de
sa cupidité extrême, il confond ses propres biens et ceux de l’Etat.
Les exemples sont nombreux mais limitons nous à présent, à ces quelques
exemples ci-après qui peuvent passer inaperçus pour des observateurs
non avisés:
- Les stades construits dans la province de Ngozi précisément sur la colline de Rwabiriro et dans la province de Rumonge (ancienne commune de la Province de Bururi dont son ancien intendant Athanase HATUNGIMANA alias COKOROKO est originaire) devraient logiquement faire partie du patrimoine de l’Etat. Cependant il n’en est pas le cas. Tous ces stades appartiennent à son association Alléluia FC ( à lui-même) dont la représentation légale a été confiée à son ancien intendant aujourd’hui chargé de mission à la Présidence de la République Burundaise pour échapper aux contraintes de la loi et aux dénonciations des organisations de la société civile chargées de la lutte contre la corruption. Il sied de préciser que lors de la campagne 2005, le parti CNDD- FDD avait promis aux électeurs de construire au Burundi au moins cinq stades internationaux pour permettre au Burundi d’être éligible parmi les pays qui peuvent organiser la coupe d’Afrique des Nations. Les stades construits au lieu d’appartenir à l’Etat appartiennent au contraire à l’Association de Nkurunziza. Espérons qu’un jour la vérité éclatera au grand jour et permettra à l’opinion burundaise de connaître la provenance et les montants des fonds utilisés pour les construire. Il y a lieu de penser à un détournement des dons publics pour le bénéfice du couple présidentiel car à côté du complexe sportif de Ngozi sont également construites d’autres infrastructures (écoles, hôtels) appartenant, dit-on, à l’association Ubuntu de son épouse Denise Nkurunziza.
- Par ailleurs, en 2009, le gouvernement égyptien a offert des chevaux au Burundi mais qui sont tombés dans les mains de Nkurunziza comme sa propriété privée. Il en est de même des tracteurs qui ont été donnés par ce même pays qui demeurent jusqu’ à ce jour les biens privés de Nkurunziza Pierre qui les donnent en location à des entreprises en vue de gagner de l’agent pour remplir davantage ses poches.
- Bien plus, à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi en 2012, Le Sultan d’Oman a offert à la République du Burundi près de cinquante véhicules protocolaires (Mercedes et jeeps) en vue de permettre une meilleure organisation de l’événement et un accueil des délégations étrangères. Il convient de noter que le gouvernement du Burundi avait à cette époque un manque criant de véhicules protocolaire pour accueillir des hautes délégations comme les chefs d’Etats et autres personnalités de ce rang. Le président Nkurunziza Pierre a ordonné à son chef du protocole que ces véhicules soient garés au palais présidentiel et les clés de contact étaient conservées par son fils qui les donnait chaque fois qu’il était informé qu’une délégation venait d’arriver à l’aéroport de Bujumbura. En guise d’illustration, une délégation omanaise qui était venue participer aux cérémonies du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi a dû attendre un long moment à l’aéroport de Bujumbura car le fils du président avait refusé de donner les clés de contact des véhicules qui devaient les prendre à cet endroit. Tous ces véhicules dits protocolaires appartiennent désormais depuis cette époque à Pierre Nkurunziza. Ils les donnent à qui il veut et quand il veut. Selon notre source au palais, chaque soir il les contemple dans le parking où ils sont garés à l’instar d’un troupeau de vaches. Quelle cupidité pour des biens matériels !
Voilà une des raisons parmi tant d’autres qui l’a poussé à briguer un troisième mandat illégal, anticonstitutionnel et contraire à l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation. Il s’agit d’une cupidité sans nom.
Yvan Nzorivuga
Vraiment c'est fou!!! Que Nkurumbaya quitte notre pays avec ses biens sanguinaires et laisser le peuple burundais en paix!
RépondreSupprimerUn peu de respect!!!!! abarundi twamye dusonera abakuru
RépondreSupprimerl'association de Denise s'appelle 'Buntu' un mot qui ne signifie rien en kirundi;par contre il existe bel et bien une association propre et honnête qui s'appelle 'Ubuntu' et qui a été créee depuis longtemps avant cette mascarade de Denise; Buntu est en fait une mafia présidentielle inventée pour blanchiment de l'argent public raqueté dans les entreprises publics et privés pour enrichir la famille nkurunziza alias 'AL CAPONE'
RépondreSupprimerJe me sens tres vexe par la personne qui vient de direGusonera abakuru" Nomubarira nti "Ubuntu burihabwa!" Je dis cela car si une personne veut qu'on la respecte, elle respecte les autres. Dis moi, udasonera ubuzima bwabo utwara, umuntu yishwe canke akagwa kurugamba ukamengo ntakibaye! Uriko urondera ko nkuyo muntu yohabwa icubahiro? Kuva izi ntureka zitanguye, uwiyita kizigenza wamwumvise kangahe atanga ijambo ryihumure? Mbarira sha? Gushika naho igihugu gitegwa amakambi agaterwa ibigwanisho bikibwa, ntihagire ijambo twumva kuri Radio Kabondo? Erega ahubwo nukuraba neza ko hatabaye demission? Bati ukuvuga menshi siko kuyamara, ukuramba nukubona!
RépondreSupprimerImpanuro noha NKURUNZIZA n'uko azi imisi amaze kubaho ariko atazi imisi asigaje kw'isi. Nico gituma yokwigenga UBUNTU akaja mu biganiro gurtyo ashobore kuronka akadirisha yocamwo abe aramara na kabiri arya ayo matungo yaronse ''bidaciye mu mategeko''.Ahandi ho ariko yiyimbira icobo, kandi arabire akarorero aho hakurya muri R.D.C, yibuke ingene Pere KABILA yapfuye, ubu hatwara KABILA fils. Ejo tukabona KELLY ariwe aramutswa igihugu, NKURUNZIZA nawe bakadusaba ko ahambwa impande ya RWAGASORE canke mu kibanza citiriwe ubumwe bw'ABARUNDI, ntituze dutangare. Erega KELLY arakeneye gukorakora ayo matungo.
RépondreSupprimerIhangane ejo buzoca
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