Au Burundi, la police dit avoir arrêté un « espion » rwandais. Les services de sécurité burundais l'ont exhibé devant la presse ce samedi après-midi. L'homme aurait été arrêté lundi 7 mars sur la colline de Rushenya, dans le nord-est du Burundi, à la frontière avec le Rwanda. Les forces de sécurité burundaises affirment que l'homme qu'elles ont arrêté est un militaire rwandais envoyé pour déstabiliser le pays.
L'homme en survêtement rouge et polo blanc est présenté dans l'enceinte du Service national de renseignement du Burundi (SNR), sans menottes et sans signe apparent de sévices. Devant la presse, le porte-parole de la police décline son identité, son numéro de matricule militaire, et assure qu'il s'agit d'un espion rwandais.
L'objectif de sa venue dans le pays, selon les forces de sécurité, était de demander l'aide de religieuses de la province de Muyinga pour cacher 200 combattants, qui devaient mener des attaques dans le pays. L'homme a finalement été arrêté par la police.
Agé d'une trentaine d'années, le militaire rwandais présumé n'en était apparemment pas à sa première infiltration au Burundi. Toujours selon la police, il serait venu à deux reprises en 2015. Une première fois pour tenter d'exfiltrer des putschistes après la tentative ratée de coup d'Etat en mai 2015. Une deuxième fois pour recueillir des informations dans le but de commettre « des attentats contre de hautes personnalités burundaises ».
Ce samedi, alors qu'il était exhibé dans la cour du SNR, un service de renseignements régulièrement accusé de tortures et d'exécutions extrajudiciaires, l'homme a lui-même reconnu être entré au Burundi pour une mission d'espionnage.
C'était sa troisième mission au Burundi qui visait à la déstabilisation du pays. Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police burundaise
Depuis le début de la crise politique dans le pays, les relations sont au plus mal entre le Burundi et le Rwanda. Les autorités burundaises accusent leur voisin du Nord d'entraîner sur son sol des réfugiés burundais pour perturber le régime. Des accusations rejetées pas Kigali.
Les autorités rwandaises n'ont pour l'instant pas réagi à cette annonce mais plus tôt dans la journée, le président rwandais Paul Kagame a une nouvelle fois rejeté toute accusation d'ingérence chez son voisin, lors de la cérémonie d'ouverture d'une retraite gouvernementale dans l'est du pays.
« Est-ce que quelqu'un peut me dire comment ce problème du Burundi est devenu le problème du Rwanda ? », a interrogé le président rwandais. « Ces dirigeants burundais n'arrêtent pas de dire à tous ceux qui vont là-bas et qui sont supposés aider à régler le problème que "non, il n'y a pas de problème au Burundi, le problème c'est le Rwanda". Nous sommes ceux qui sont derrière le problème, selon eux. Et vous serez surpris de savoir que certaines personnes vont y croire ou prétendront y croire, et ce pour différentes raisons. Si l'on connaît la simple histoire de comment tout ceci a commencé [au Burundi ndlr], cela n'a rien à voir du tout avec le Rwanda. Mais le Rwanda ne deviendra jamais une victime, même si nous pouvons être persécutés, nous n'accepterons jamais d'être victimes ou persécutés. »
le 13-03-2016 à 01:02, http://www.rfi.fr/afrique
Dans la même foulée de MONTAGE et de DIVERSION de problèmes, le pouvoir de Buja ne sait plus quoi faire! Que voulez-vous, aujourd'hui c'était une journée anti Rwanda! Il fallait être plus créatif que les autres samedi pour continuer à irriter la population que cette fois-ci, ce ne sont pas juste des paroles mais du concret: NOUS AVONS ATTRAPPÉ UN GROS POISSON!
RépondreSupprimerCe montage est facile à faire! Parmi les personnes que les Services de l'Insécurité arrêtent tous les jours, il y en a qui sont utilisés dans ce but de calomnier et de faire chanter quiconque est considéré comme ennemi! THIS SHOWS HOW DESPERATE THE DICTATORSHIP IS. The Dudes know THYE ARE HITTING THE BOTTOM and that THEY ARE REACHING THE END OF THE ROAD!
On est habitués à son genre de montage par les tortionnaires de ce sinistre SVR. Tout rwandais tutsi qui se trouve sur le sol burundais est espion. Tout burundais tutsi qui se trouve sur le sol rwandais est rebelle. Le gouvernement rwandais sait que les interahamwe "travaillent" la main dans la main avec les imbonerakure dans le but de réattaquer le Rwanda via Burundi mais ne dit rien. Pita Nkurumbi essaie de provoquer son voisin Kagame par tous les moyens mais ce dernier préfère répondre l' imbécilité par le silence.
RépondreSupprimerNkuru reste et restera toujours égal à lui- même! Le documentaire le concernant qui sort bientôt nous donnera son profil réel qui n'est certainement pas celui qu'il affiche! Nous l'attendons impatiemment!!! Il nous en dira plus que nous ne savons jusqu'à présent! Izo bla bla bla zose tuzoheza tumenye ico zoba zivako!
RépondreSupprimerc'est vrai que paul kagame est un diplomate il repond a ce ridicule nkuru de facon diplomatique.kagame sait tres bien que les interahamwe dont ce pauvre dit de caporal rwandais sont tres nombreux a bujumbura ils tuent,ils violent,ils torturent,ils font tout ce qui est inhumain en complicite avec les imbonerakure.ce,un jour le pauvre nkuru ouvrira ces yeux,il trouvera ces interahamwe et imbonerakure s'asharner sur lui meme alors qu'il ne peut pas demander secours a so frere voisin.pauvre nkuru,,,,,
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