Les relations entre le Burundi et le Rwanda, deux pays frères qui composaient un seul territoire sous la colonisation belge, restent toujours tendues.
Le commerce transfrontalier continue mais l’afflux d’importateurs et d'exportateurs a diminué entre les deux pays.
Les camions remorques ne sont pas légion comme il y a plus de deux ans sur la frontière de la rivière Kanayaru haut séparant le Burundi du Rwanda.
Très peu de personnes sont visibles à Kanyaru Haut, sur la frontière burundo-rwandaise. Près du bureau de la police de l’air et des frontières, l’ambiance est normale.
Des personnes vaquent à leurs occupations quotidiennes et les douaniers enregistrent les entrées et les sorties des Burundais et des étrangers.
Dans une maison qui sert de restaurant et de bar, la propriétaire, Maman fiston, la quarantaine, accueille les très rares clients. Elle affirme que les temps ont changé. Et les affaires ne marchent pas comme avant.
“Le commerce ici, à la frontière entre le Rwanda et le Burundi, ça va un tout petit peu. Les gens n’ont pas l’argent. Ils dépensent avec calcul. En fait, j'aurais déjà fermé, mais je suis habitué à mon métier sinon j’aurais déjà abandonné. Il est midi, il n'y a que deux, trois clients. Quand on en a deux le matin, on remercie le bon Dieu. Mais avant, on travaillait sérieusement. Il y avait même les camionneurs, les commerçants qui passaient par ici et on gagnait de l’argent. Mais aujourd’hui il n'y a plus de travail.”
Depuis plusieurs années, cet homme, père de trois enfants est un commerçant qui vend des pommes de terre qu’il achète depuis la préfecture de Ruhengeri. Un an auparavant, avant la crise du troisième mandat du président burundais, il importait des dizaines de tonnes de pommes de terre. Mais aujourd’hui, le mouvement a diminué.
“Maintenant, le commerce des pommes de terre sur cette frontière a diminué. Ça ne se passe pas très bien comme avant. Aujourd’hui je me rends au Rwanda une ou deux fois par mois pour acheter les pommes de terre. Ceux qui achetaient ces pommes ne sont plus là. Avant, on pouvaient acheter treize tonnes et y aller trois fois par mois. Mais aujourd’hui, on n'y va qu'une seule fois.”
Jacques Kabura, un Kényan, travaille pour le corridor Nord qui concerne six pays. Il est responsable du transport. Il travaille pour harmoniser les importations et exportations entre ces six pays de la région pour gagner du temps. Mais, il reconnaît que les importations et exportations sur la frontière Kanyaru haut ne sont pas légion ces derniers mois.
“Nous avons noté qu’il n'y a pas d’importations qui passent par cette frontière. Et les exportations ne viennent pas directement du port de Mombassa. Il y a des importations en provenance de l’Ouganda et du Kenya. Nous ne savons pas pourquoi ça se passe ainsi. Nous attendons pour voir la réalité. Il n'y a pas d’autres importations ou exportations qui proviennent de Mobassa. Il y a très peu d’importations ces derniers temps.”
Ce douanier qui travaille à la frontière entre le Burundi et le Rwanda indique que des produits vivriers sont commercialisés, mais que l’afflux n’est plus aussi fluide comme avant la crise qui a frappé le Burundi.
D’après des sources qui ont requis l’anonymat, la crise née depuis avril de l’année 2015 a eu des conséquences sensibles sur les exportations et les importations entre le Burundi et les pays de la région et du monde.
21 juillet 2016, http://www.voaafrique.com
Depuis quand Jacques KABURA est Kenyan? je pense qu'il est burundais à moins qu'il s'est naturalisé! il faudrait donc rectifier! merci
RépondreSupprimerUn pays, c'est comme un homme. S'il est malade, il devient passif. Par conséquent, il produit peu ou pas. Le dirigeant averti fournit tout son mieux pour maintenir son pays, son peuple, en bonne santé. Alors, il est prêt à produire en quantité suffisante et en bonne qualité. Les Rose-Croix disent: "Le visible émane de l'invisible et le matériel vient de l'immatériel" : la santé est invisible et immatérielle mais la bonne richesse en dépend.
RépondreSupprimerPour arriver à son but, le dirigeant doit commencer par s'assurer d'une sante parfaite, sur tous les plans de son être. S'il souffre sur un seul (plan), il se concentre trop sur sa faiblesse et ne se préoccupe plus de la santé de son peuple. Le pays sombre, alors. C'est le cas du Burundi et de l'Afrique.
La santé physique du corps ne suffit pas. Il faut en plus la santé morale, la santé intellectuelle, la santé du cœur et la santé de l'esprit. Ce n'est pas chose facile. Mais, c'est possible. Les Ecoles de Mystère de la Vie, les Ordres et Sociétés mystiques, philosophiques, traditionnels initiatiques peuvent nous y conduire, à condition que nous le voulions, c'est-à-dire, que nous désirions la santé sur tous les plans.
Serge Toussaint dit: "Quand on est malade ou accidenté, et que l’on souffre, il est difficile, sinon impossible, d’être heureux et serein. Hélas, des centaines de millions de personnes à travers le monde sont dans cette situation et survivent plus qu’elles ne vivent". http://www.blog-rose-croix.fr/a-propos-de-la-sante/ .
Le monde est en crise économique et social. Mais aussi, il ressemble à un malade. Lequel? Celui d'esprit.