Dès le lendemain de sa création le 31 juillet 2015, le Conseil National pour le respect de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi et de l’Etat de Droit (CNARED), n’a pas voulu se comporter loyalement avec certains de ses partenaires. Ainsi, certaines formations politiques commencèrent à lui reprocher de favoritisme, d’incompétence, d’égocentrisme et d’autres maux encore. En témoigne la réunion d’Entebbe (Ouganda), en l’absence du Président du CNARED-Giriteka, l’Honorable Léonard Nyangoma, au cours de laquelle des organes dirigeants furent mis en place en violation des textes régissant ledit Conseil.
D’autres rencontres eurent lieu à l’insu du Président Léonard Nyangoma qui, en réalité n’était qu’un figurant. D’autant plus qu’il avait été dépouillé de tous ses pouvoirs, ainsi que des outils nécessaires pour combattre le pouvoir fantomatique de Pierre Nkurunziza. Face à ce comportement irresponsable, un bicéphalisme hybride s’installa à la tête du CNARED-Giriteka. D’un côté, il y avait Léonard Nyangoma en solo et de l’autre côté, on notait la présence des Partis MSD, l’UPRONA de Charles Nditije, le PPD-Girijambo d’Onésime Nduwimana, du Sahwanya-Frodebu de Léonce Ngendakumana et, enfin, du Frodebu-Nyakuri de Jean Minani. Comme d’aucuns le savent, tous ces Partis, excepté le MSD, ne sont que des coquilles vides, des caisses de résonance du Pouvoir de facto de Bujumbura.Il vous souviendra que certains parmi cette équipe avaient osé faire un déplacement à Helsinki (Finlande) pour rencontrer une délégation de Nkurunziza en vue de négocier la possibilité de résoudre cette crise moyennant quelques portefeuilles ministériels et autres postes politiques et techniques juteux, … Et tout cela à l’insu du Président du CNARED-Giriteka et d’autres membres du Directoire National de cette plateforme. Quel scandale !
Ce comportement qualifié de banal et mesquin par la majorité de burundais a suscité une vive protestation collective au sein du CNARED-Giriteka de ses partenaires et sympathisants tandis que d’autres décidèrent tout simplement de claquer la porte, parce que ne pouvant pas tolérer que des dirigeants politiques d’un niveau aussi élevé puissent adopter une conduite aussi irréfléchie et irresponsable ou commettre un acte aussi déloyal. Tout le monde est persuadé que ceux qui hésitent encore sur le choix de décision à prendre finiront par se désengager de cette obligation d’appartenir à un Conseil des gens rusés.
Il importe de rappeler aux burundais que le trio MINANI-BUSOKOZA-NDUWIMANA représente un groupe de politiciens véreux et ventriotes qui ne se soucient que de leurs propres intérêts avant tout autre considération. Tenez. Dr Jean MINANI négocie discrètement la réouverture de ses hôtels à Bujumbura et Kirundo tandis qu’Onésime NDUWIMANA lèche les bottes de NKURUNZIZA pour pouvoir récupérer les biens qu’il a mal acquis durant les deux mandats qu’il a conjointement géré avec Pierre NKURUNZIZA. Il en va de même pour Bernard BUSOKOZA qui a consenti de se soumettre à Pierre NKURUNZIZA en échange des facilités que ce dernier lui accorderait pour redémarrer son projet de téléphonie mobile.
Aujourd’hui, notre pays a plus besoin de la stratégie militaire que des paroles. Donc, ce n’est pas avec les mains vides et la tromperie que le CNARED de même que les FOREBU pirates mettront un terme au régime dictatorial de Pierre Nkurunziza. Nous y reviendrons dans nos prochaines publications.
Mari Claire KABANYANA pour BUJUMBURA News
"dirigeants politiques d’un niveau aussi élevé"!!! Il n y en a pas au Burundi! Tous sont des ventriotes qui font honte au peuple burundais
RépondreSupprimerJe pense qu'elle a parlé implicitement du niveau que ces gens devraient avoir, si non ils sont d'un niveau lamentablement bas. Comme quoi, "Murundi ntaho yabukura" est, à jamais, plus que valable pour le CNARED. Je demande à François Nyamoya de quitter cette bande de tarés s'il ne veut pas être comme eux. "Ubana na Suneba ugasuneba nka we."
SupprimerNotre pays a besoin d'une stratégie militaire que des paroles !!!!! Très bonne idée est ce que Marie Claire Kabanyana (je suis sur que c'est un pseudonyme) peut nous dire où sont cantonnés ses bataillons prêt à envahir le Burundi pour chasser Nkurunziza où elle écrit tout simplement pour amuser la galerie et cracher son venin qu'elle a envers certaines figures du CNARED ?
RépondreSupprimerMarie Claire Kabanyana ne peut pas être plus pseudonyme qu'anonyme!
SupprimerIl nous fait une génération nouvelle de politiciens. Nouvelle ne signifie pas en termes d'âges, mais plutôt "LA PROPRETE POLITIQUE"
RépondreSupprimerAu Burundi il y a des hommes qui pretendent faire de la politique alors qu'en realite ils font de l'amateurisme sans aucune vision pour une societe paisible prospere et securisee .
RépondreSupprimerOn ne le dira jamais assez la classe politique burundaise est non seulement mediocre mais elle est deja politiquement disqualifiee pour ses responsabilites entieres dans cette crise cyclique qui n'a pas l'air de se terminer .
Un conseil d'ami ,je lui demanderai d'etre patiente et laisser les vrais combattants avancer puisqu'il y en a et qui sont tres actifs sur terrain . Atitre d'exemple la revolution en cours au Burundi ne fera jamais marche arriere et finira par balayer toute personne consideree comme obstacele y compris meme ces aventuriers politiciens qui menacent aujourd'hui de monopoliser le crachoir .
Le jour ou il sera l'heure de se partager le butin comme ils ne croient qu'a leurs ventres toujours creux et ouverts ils seront convies et ils ne seront pas relegues aux oubliettes car ce de cela seulement dont ils sont capables .
Donc Chers politiciens burundais un peu de calme et de realisme !