Un pays devenu «paria» sur la scène diplomatique internationale, une économie mal en point, des droits humains et d’expression en souffrance sont les quelques traits saillants du tableau sombre qu’a dépeint, jeudi soir, l’Ambassadrice des Etats unis d’Amérique au Burundi, Mme Dawn Liberi, à l’occasion d’une cérémonie anticipée du 240ème anniversaire de son pays, devant un parterre d’invités officiels locaux et étrangers.
Le chef de la diplomatie burundaise, Alain Aimé Nyamitwe, était aux premières loges des invités et s’est fait remarquer, à un certain moment, en train de retoucher à la main son discours comme pour le réadapter à celui de son hôte.
Le Burundi est loin d’être un Etat paria a contre-attaqué le ministre Nyamitwe, rappelant, entre autres, que si tel était le cas, son pays ne serait pas tant sollicité pour contribuer aux troupes de maintien de la paix dans le monde.
On estime aujourd’hui à plus de 5.300 militaires burundais qui se trouvent dans des missions de maintien de la paix à l’étranger, principalement en Somalie, en République centrafricaine, en Haïti, au Darfour (Sud Soudan) ou encore en Côte d’ivoire avec l’appui technique et matériel des Américains.
Le ministre Nyamitwe a, par ailleurs, incité à l’optimisme, en estimant encore que des signes d’amélioration de la situation de crise au Burundi étaient là, notamment grâce à un dialogue politique interne qui se déroule néanmoins en l’absence des principaux ténors de l’opposition ayant fui le pays d’origine par peur pour leur sécurité.
La diplomate américaine a organisé, plus tôt que prévu, la fête qui a normalement lieu, le 4 juillet de chaque année, à cause de la fin proche de son mandat de quatre ans passés au Burundi.
Les cérémonies ont connu une fin plutôt agréable et détendue, notamment sur une danse rythmée à laquelle les deux diplomates se sont pliés dans les jardins du nouveau «bunker» imposant de l’ambassade des Etats unis d’Amérique où les invités, sans exception aucune, étaient soumis à un contrôle électronique et manuel strict à plusieurs entrées.
Le successeur pressenti à Mme Liberi sera détaché du Rwanda voisin, a-t-on appris du côté de l’ambassade des Etats unis d’Amérique qui restent l’un des membres de la communauté internationale la plus active dans la recherche d’une solution pacifique au conflit burundais, y compris par la contrainte des sanctions.
Depuis le 1er janvier 2016, le gouvernement américain a rayé le Burundi de la liste des pays bénéficiaires du «programme AGOA» qui facilite les affaires sur leur sol depuis le 1er janvier dernier.
Par ailleurs, plusieurs hauts responsables de l’appareil sécuritaire burundais ne peuvent plus disposer de comptes ou de visas pour se rendre aux Etats unis à cause de leur rôle présumé actif dans la répression du mouvement de contestation du troisième mandat présidentiel, l’année dernière.
Le chef de la diplomatie burundaise, Alain Aimé Nyamitwe, était aux premières loges des invités et s’est fait remarquer, à un certain moment, en train de retoucher à la main son discours comme pour le réadapter à celui de son hôte.
Le Burundi est loin d’être un Etat paria a contre-attaqué le ministre Nyamitwe, rappelant, entre autres, que si tel était le cas, son pays ne serait pas tant sollicité pour contribuer aux troupes de maintien de la paix dans le monde.
On estime aujourd’hui à plus de 5.300 militaires burundais qui se trouvent dans des missions de maintien de la paix à l’étranger, principalement en Somalie, en République centrafricaine, en Haïti, au Darfour (Sud Soudan) ou encore en Côte d’ivoire avec l’appui technique et matériel des Américains.
Le ministre Nyamitwe a, par ailleurs, incité à l’optimisme, en estimant encore que des signes d’amélioration de la situation de crise au Burundi étaient là, notamment grâce à un dialogue politique interne qui se déroule néanmoins en l’absence des principaux ténors de l’opposition ayant fui le pays d’origine par peur pour leur sécurité.
La diplomate américaine a organisé, plus tôt que prévu, la fête qui a normalement lieu, le 4 juillet de chaque année, à cause de la fin proche de son mandat de quatre ans passés au Burundi.
Les cérémonies ont connu une fin plutôt agréable et détendue, notamment sur une danse rythmée à laquelle les deux diplomates se sont pliés dans les jardins du nouveau «bunker» imposant de l’ambassade des Etats unis d’Amérique où les invités, sans exception aucune, étaient soumis à un contrôle électronique et manuel strict à plusieurs entrées.
Le successeur pressenti à Mme Liberi sera détaché du Rwanda voisin, a-t-on appris du côté de l’ambassade des Etats unis d’Amérique qui restent l’un des membres de la communauté internationale la plus active dans la recherche d’une solution pacifique au conflit burundais, y compris par la contrainte des sanctions.
Depuis le 1er janvier 2016, le gouvernement américain a rayé le Burundi de la liste des pays bénéficiaires du «programme AGOA» qui facilite les affaires sur leur sol depuis le 1er janvier dernier.
Par ailleurs, plusieurs hauts responsables de l’appareil sécuritaire burundais ne peuvent plus disposer de comptes ou de visas pour se rendre aux Etats unis à cause de leur rôle présumé actif dans la répression du mouvement de contestation du troisième mandat présidentiel, l’année dernière.
PANA FB/IS, 02 juin 2016
Oui Etat paria et des paranoiaques a la commande
RépondreSupprimerQuand même il lui fallait un droit de retenu!!!!!Cette dame n'est pas un ambassadeur c'est une personne à la solde de l'opposition
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