Charles Mukasi a quitté la tête de l'UPRONA et le pays par la petite porte. Il craignait de finir comme le regretté Nicolas Mayugi. Une fois au Canada, il a fait une croix sur la politique. On n'entend plus parler de lui. D'aucuns disent qu'il aura été moins courageux que madame Concilie Nibigira, présidente de l'aile du parti orphelin à jamais du Prince Louis Rwagasore.
Lors de la réunion du directoire du CNARED qui vient d'avoir lieu à Bruxelles, Charles Nditije a fait part de ses craintes quant au coup que lui prépareraient ses faux alliés Tatien Sibomana et Evariste Nyayimpenda. Ils étaient à Arusha pour narguer Nditije et lui signifier qu'il n'avait rien à dire sur la marche du parti aussi longtemps qu'il se met à l'abri à Bruxelles: soit il rentre ou jette l'éponge. Du côté des faucons de l'UPRONA, la peau de l'ours Nditije aurait déjà été vendue. Et l'intéressé en est conscient. Mais pour faire bonne image, les participants au conclave du CNARED ont obtenu qu'il se focalise sur les attaques contre le président Nkurunziza. C'est d'ailleurs la ligne de combat que les parrains du CNARED dictent. Avec tant de déboires au sein du CNARED, comment pourrait-il faire plier Nkurunziza?
Disons qu'après l'éviction de Jean Minani de la tête du FRODEBU Nyakuri, vient le tour de l'aile dite dure de l'UPRONA. Ceux qui attendent quelque révolution conduite par le CNARED peuvent déchanter. Mais quand on voit des colonels recevoir l'explosion des grenades dans leur véhicule, quand on voit des écoliers se révolter non pas contre leur directeur d'école mais hurler leur ras-le-bol contre le père de la nation, on comprend que l'autorité n'est plus exercée! Qui va restaurer l'autorité dans le pays et rassurer même ces militaires et policiers qui circulent dans la rue la peur au ventre? Malheureusement pour moi, quand j'invite au débat, on me reproche de ne pas m'aligner silencieusement derrière Nkurunziza! Il a certes le pouvoir mais pour l'autorité, c'est une autre paire de manches. Triste réalité du moment au Burundi.
Je le répète: le CNARED, c'est de la diversion, les dirigeants du monde comme ceux de la région savent ce que Nkurunziza devra faire pour permettre à la colombe de la paix de se poser de nouveau sur le mille et une collines. Ils ne vont pas déployer leurs militaires au sol pour combattre comme cela vient d'être certifié pour les troupes françaises en Syrie! Et comme ils le soulignent plutôt, c'est aux Burundais de le vouloir. Et tout rentrera en ordre.
KABUTO Daniel
Cher Kabuto Daniel. Je suis content de votre resurrection. Je vous croyais decede, mais voila vous reaparaissez toujours avec votre plume partisanne et combien insultante. Je me rapelle de vous dans les annees 2000, o`u vous vous opposiez seul contre tous, jusqu a tomber dans les mains du pouvoir de Bujumbura. celui-ci vous a decu, et vous avez quitt'e le pays par la petite porte comme Mukasi, pour aller je ne sais o`u. Vous reprennez donc votre plume pour critiquer, bavarder, critiquer et encore critiquer sans objectif et sans position Claire. Aujoud' hui vous puez Peter, demain vous sentez la CNARED, apres demain vous sentez la rebellion sans la soutenir, on se demande de quell bois vous etes fabriqu'e...
RépondreSupprimerKabuto est devenu frondeur!!
RépondreSupprimerMr Kabuto
RépondreSupprimerla fin de votre article commencait à devenir intéressant . Vous dites donc en substance que les Burundais doivent se débrouiller pour se débarrasser de Nkurunziza? Et je vous retourne la balle . Comme vous avez cotoyé Mr Nkurunziza de près , vous le connaissez donc parfaitement et vous le défendiez il y a quelques mois de cela, comment faut il se débarrasser de lui? Je vous pose la questioon. Eh bien c' est impossible pour le moment tant qu'il manipule la fibre hutu qui veut à tout prix le tutsi pour se venger de je ne sais quoi encore . En fait les hutu doivent comprendre que Nkurunziza est mauvais surtout pour eux car, dans ses actes et agissements il faut tout pour montrer que ce sont les tutsi qui ne veulent pas de lui. Mr Mkapa le facilitateur a du rigoler lors de son passage à Bruxelles lorsqu' il a reproché aux responsables du CNARED qu'il qualifiait de tutsi de ne pas vouloir le hutu Nkurunziza sur le fauteuil présidentiel. Tous ont eclaté de rire: Ntibantunganya , Jean Minani , Ndayizeye Domitien etc . Le seul tutsi du groupe était Busokoza. Le problème du Burundi est une mauvaise gouvernance de Nkurunziza qui entretient une haine entre tutsi et hutu. Ce n'est certes pas lui qui a créé mais il fait tout pour la faire persister et rester au pouvoir . Les tutsi le firent aussi à un certain moment lorsqu'ils défendirent des régimes bidons et criminels comme celui de Micombero. Et vous Mr Kabuto , qu'en dites vous?
Je crois qu'ici, nous ne jugeons pas Kabuto mais allons plutôt sur ces écrits. Qu'il change de camps c'est son droit pour ne pas dire qu'il n'est pas tenu à rester sur "vieux habit putride" comme disait un des anciens porteurs de cet habit DD de Nkurunziza.
RépondreSupprimerNous savons tous que le pouvoir de Bujumbura travaille pour pérenniser le chaos et profiter de la faiblesse pour amasser le peu de ressources en péril. Le pourvoir s'en fout éperdument de la médiocrité qu'il est entrain d'imposer au burundais. Nous savons que les pignons de la machine ne sont pas tous réglables si l'huile en maquera bien qu'ils soient tous issus de cette machine de "buveurs de sangs" des innocents. Les gens ne veulent que la loi soit appliquée et que le droit soit une protection et non "ce groupe des généraux" issus des contextes douteux et qui sont prêts à accompagner tout dictateur moyennant quelques miettes tombées par la table de Nkurunziza.
Si je reviens sur Nditije, le temps lui donnera raison si les Badasigana ne peuvent pas. C'est un homme de parole et qui veut ce que les burundais aspirent sans connaître où passer car le chemin est plein de "booby traps" tendus par ses détracteurs et le pouvoir. C'est l'usure de cette crise des partis imposée par Nkurunziza par la machette de Nduwimana. Les partis sont figuratifs et servent de pignons pour la machine du pouvoir. Mais c'est déplorable de se tourner le couteau pendant cette crise car je crois que les enjeux de poste et plus tard de partage des miettes reste en général l'objectif de cette compétition au sein de ces partis paralysés ou du moins inexistants opérationnellement. Nditije est pris dans ces booby traps et je le souhaite bon vent et certainement que les Badasigana se souviendront d'un homme de parole et de détermination sur l'avenir meilleur de son peuple et son pays. Qu'il sache bien que jeter l'éponge n'est pas signe de défaite mais de recul car il prêche une inspiration pour beaucoup de burundais et j'en suis sûr qu'il rentrera encore en force demain quand tous ces marionnettes auront évacué son passage.
Kabuto, pour une fois, depuis très longtemps, il a vu juste! Il refuse de rester par terre. Il faut juger ses écrits et il l'a bien dit, le Cnared c'est une diversion. Le changement au Burundi viendra de son peuple, éparpillé dans les quatre points cardinaux du pays. "Nkurumbi a le pouvoir mais pas l'autorité;" Qui dit mieux? Meme ce pouvoir lui échappe progressivement, il suffit que le peuple refuse de se faire manipuler par la médiation, le Cnared et tous les autres politiciens sans soutien populaire, Peter et ses sbires vont tomber comme un chateau des cartes! Merci Kabuto et courage pour la suite de ce processus de résurrection qui dissimule une certaine déception du dd, version Nkurunziza!
RépondreSupprimerJe suis convaincu que Monsieur Nditije plaide et lutte pour un BURUNDI paisible pour tous (Hutu Tutsi et Twa confondus),n'en déplaise aux quelques tutsi ventriotes et aux quelques hutu égoistes. Tot ou tard le temps lui donnera raison.
RépondreSupprimerPourvu que Ce Kabuto Daniel, puisse rester stable! je me trouve devant un homme versatile, inconstant et égoiste! Il peut toujours changer sa face comme il change son caleçon!
RépondreSupprimerLes analyses de Kabuto sur l’avenir malheureux de Nditije devraient fournir de très bonne leçon aux nditijes. Les nditijes actuels ; Ntibantunganya, Ndayizeye, Minani, Nyangoma, Ntamwana et autres sont pareillement comme leurs frères du Rwanda de 1990-1994. Pasteur Bizimungu, Faustin Twagiramungu, Theoneste Bagosora, Seth Sendashonga, Alexis Kanyarengwe etc… tous ont servis le diable « FPR » à côté des tutsi contre un président hutu, feu Juvénal Habyarimana. Mais où sont-ils aujourd’hui ? Sont –ils heureux et fiers de leurs services généreux aux Tutsi du FPR ? Sont-ils couronnés pour leurs services rendus pour enfoncer leurs frères hutus au profit du FPR? Les tutsi leur en sont reconnaissants ? La réponse à toutes ces questions est unique ; c’est NON !!!! En tout cas, quand ils ont réalisé combien ils étaient trompés, malheur pour eux c’était déjà trop tard, ils sont tous tombé dans l’eau. Aujourd’hui, ceux qui sont encore en vie le regretteront jusqu’ à leur dernier soupir. Ce sera le cas pour les nditijes burundais, mais je ne le leur en souhaite pas même s’ils cheminent vers là. Wait and see.
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