Aujourd’hui le système au pouvoir incarné par le CNDD-FDD se dit fort face à l’adversaire. Mais est-il réellement fort pour affronter les problèmes internes ?
La crise qui secoue le Burundi a commencé par une crise interne au parti au pouvoir. L’opposition et la société civile en ont profité mais jusqu’aujourd’hui il n’y a pas de résultats. Cela est du au changement de calculs au sein du CNDD-FDD.
Les ambitions d’un seul homme risquent de faire basculer notre pays dans l’hécatombe. Un homme avide de pouvoir et d’argents, capable de tout pour accéder à la magistrature suprême. Cet homme c’est NYABENDA Pascal, l’actuel président l’assemblée nationale et président du parti CNDD-FDD.
La genèse de la « fronde » au sein de la mouvance présidentielle
Ce n’est plus un secret, les premières réunions des "frondeurs" ont été organisé chez NYABENDA Pascal. Le premier groupe qui deviendra plus tard le groupe des frondeurs avait promis à NYABENDA de le hisser à la tête du pays si jamais il refusait la candidature de NKURUNZIZA Pierre pour les élections présidentielles de 2015. C’était encore l’union sacrée entre les membres issus de Gitega et Bubanza.
Les services secrets ont vite mis la main sur l’affaire et NYABENDA fut démasqué. Ce fut la scission entre Gitega et Bubanza. Les membres de Bubanza se rangèrent du coté de NKURUNZIZA et ceux de Gitega ont constitué le premier noyaux dur des « frondeurs » avec à la tête les RUFYIKIRI Gervais, NDUWIMANA Onesime et autres.
NYABENDA a alors dévoilé tous les secrets au président NKURUNZIZA. L’argument étant que les frondeurs, qui sont d’anciens du FRODEBU, veulent prendre le pouvoir pour se venger du vol de leur victoire en 2005. Petit à petit tous les anciens du FRODEBU ont été exclu des listes électorales. Ils ont compris et ont pris le chemin de l’exil. NYABENDA n’étant pas concerné par cette affaire FRODEBU contre CNDD-FDD puisque lui il venait fraichement de parti PP.
Avec cette petite victoire, NYABENDA a reçu le soutien des généraux CNDD-FDD et des hommes d'affaires issus de Bubanza. C’était une occasion à ne pas rater pour prendre le pouvoir. Une personne les gênaient encore et il fallait l’éliminer: Le Général NSHIMIRIMANA Adolphe.
La mort du Général NSHIMIRIMANA
Le général Adolphe a été le premier à découvrir la machination des généraux issus de Bubanza. Il en avait parlé au président NKURUNZIZA mais ce dernier ne voulait rien entendre puisque NYABENDA avait réussi à le propulser candidat-président malgré la réticence des Banyagitega. C’est ainsi qu’il fut décidé de l’éliminer quelques jour avant la victoire pour ne pas qu’il barre la route au Banyabubanza.
Après la mort du Général, les amis proches du défunt sont depuis quotidiennement menacés d’exclusion au sein du parti et surtout de perdre leurs postes. Seul un petit groupe résiste encore autour du Général BUNYONI Alain Guillaume. D’autres se terrent et certains ont préféré la bouclée. Mais le groupe NYABENDA reste très forts pour l’instant.
L’enrichissement rapide de NYABENDA Pascal
Dorénavant tous les décrets, toutes les nominations passent par NYABENDA. Il a organisé un raquettage forcé pour tous les fonctionnaires à raison de 30 % de leurs salaires.
Depuis qu’il a été nommé président de l’assemblée nationale, il bloque tout congres du parti CNDD-FDD afin d’occuper les deux postes pour ramasser le plus d’argents possible.
Tous les moyens sont bons pour lui. Il prend de l’argent de tout les cotés. Opposition comme mouvance. Il ne choisit pas. Il est capable même d’accepter un billet de 10.000 FBU pourvu qu’il soie vrai. Tout cela en disant que le système DD est ingrat et qu’il faut qu’il amasse le maximum d’argents avant que le président NKURUNZIZA ne le devance.
Pour lui c’est d’une pierre deux coups. Il ramasse le maximum d’argent pour accéder au pouvoir ou pour partir en exil rejoindre ses anciens amis frondeurs.
Dorénavant, fière du soutient des généraux et des hommes d'affaires issus de sa province natale, il ne cachent plus sa fortune. Il vient de s’offrir à raison de 100 millions de franc burundais, un anniversaire gigantesque pour ses 50 ans. Il avait donné l’ordre à tous les députés de lui faire un chèque pour sa fête.
Dernièrement, lors de son voyage en Zambie, il a déposé dans banque locale une somme équivalant à 1,3 milliards de francs burundais.
La répression et les négociations
Depuis le début de la crise burundais il y a deçà une année, le groupe des généraux proches de NYABENDA ont compris qu’il faut tout faire pour plaire au président NKURUNZIZA. Tout se prépare dans l’antichambre du parlement burundais.
Les réunions politiques se tiennent au parlement tandis que les ordres militaires sont donnés à partir de la permanence du parti au pouvoir. Tout deux dans les mains d’un seul homme.
Les généraux proches de NYABENDA ne veulent pas des négociations avec l’opposition car ils verraient leurs pouvoir diminuer. Ils préfèrent la guerre. Cette dernière leur offre d’ailleurs déjà les moyens de s’enrichir illégalement en volant les biens des tutsi et surtout en se vengeant par rapport aux événements de 1972. On compte par millions les biens déjà dérobés aux exiles, aux familles endeuillées, … sans oublier les montants colossaux des rançons.
Durant ses déplacements à l’extérieur du pays, il donne des directives contraires à ceux du président NKURUNZIZA. Dernièrement en Afrique du Sud, il a déclaré que NKURUNZIZA bloque les négociations et qu’il est incapable de terminer son mandat. Pire encore il a dit à un parterre constitué d’IMBONERAKURE que le vrai pouvoir est dans les mains de sa femme BUCUMI Denise. Comprend qui veut comprendre.
Et dans tout cela quel est le rôle de NKURUNZIZA ?
Le président NKURUNZIZA Pierre ne cherche qu’un partenaire valable qui peut le maintenir au pouvoir. Pour l’instant ce partenaire c’est NYABENDA Pascal. Grâce à ce dernier, tous les crimes commis sur le territoire burundais sont imputables au président NKURUNZIZA. Ce n’est pas NYABENDA qui ira devant la CPI c’est bel et bien NKURUNZIZA.
Pour cela NYABENDA et son groupe ont déjà un plan infaillible. Quand les casseroles seront cuites pour NKURUNZIZA, NYABENDA et ses généraux livreront NKURUNZIZA et l’actuel président de l’assemblée nationale prendra le fauteuil tant convoité, celui de la présidence de la république.
Espérons que ce plan fonctionne le plus tôt possible ce serait, comme le dirait l’autre, un obstacle de moins vers le retour à la paix dans notre pays !
La crise qui secoue le Burundi a commencé par une crise interne au parti au pouvoir. L’opposition et la société civile en ont profité mais jusqu’aujourd’hui il n’y a pas de résultats. Cela est du au changement de calculs au sein du CNDD-FDD.
Les ambitions d’un seul homme risquent de faire basculer notre pays dans l’hécatombe. Un homme avide de pouvoir et d’argents, capable de tout pour accéder à la magistrature suprême. Cet homme c’est NYABENDA Pascal, l’actuel président l’assemblée nationale et président du parti CNDD-FDD.
La genèse de la « fronde » au sein de la mouvance présidentielle
Ce n’est plus un secret, les premières réunions des "frondeurs" ont été organisé chez NYABENDA Pascal. Le premier groupe qui deviendra plus tard le groupe des frondeurs avait promis à NYABENDA de le hisser à la tête du pays si jamais il refusait la candidature de NKURUNZIZA Pierre pour les élections présidentielles de 2015. C’était encore l’union sacrée entre les membres issus de Gitega et Bubanza.
Les services secrets ont vite mis la main sur l’affaire et NYABENDA fut démasqué. Ce fut la scission entre Gitega et Bubanza. Les membres de Bubanza se rangèrent du coté de NKURUNZIZA et ceux de Gitega ont constitué le premier noyaux dur des « frondeurs » avec à la tête les RUFYIKIRI Gervais, NDUWIMANA Onesime et autres.
NYABENDA a alors dévoilé tous les secrets au président NKURUNZIZA. L’argument étant que les frondeurs, qui sont d’anciens du FRODEBU, veulent prendre le pouvoir pour se venger du vol de leur victoire en 2005. Petit à petit tous les anciens du FRODEBU ont été exclu des listes électorales. Ils ont compris et ont pris le chemin de l’exil. NYABENDA n’étant pas concerné par cette affaire FRODEBU contre CNDD-FDD puisque lui il venait fraichement de parti PP.
Avec cette petite victoire, NYABENDA a reçu le soutien des généraux CNDD-FDD et des hommes d'affaires issus de Bubanza. C’était une occasion à ne pas rater pour prendre le pouvoir. Une personne les gênaient encore et il fallait l’éliminer: Le Général NSHIMIRIMANA Adolphe.
La mort du Général NSHIMIRIMANA
Le général Adolphe a été le premier à découvrir la machination des généraux issus de Bubanza. Il en avait parlé au président NKURUNZIZA mais ce dernier ne voulait rien entendre puisque NYABENDA avait réussi à le propulser candidat-président malgré la réticence des Banyagitega. C’est ainsi qu’il fut décidé de l’éliminer quelques jour avant la victoire pour ne pas qu’il barre la route au Banyabubanza.
Après la mort du Général, les amis proches du défunt sont depuis quotidiennement menacés d’exclusion au sein du parti et surtout de perdre leurs postes. Seul un petit groupe résiste encore autour du Général BUNYONI Alain Guillaume. D’autres se terrent et certains ont préféré la bouclée. Mais le groupe NYABENDA reste très forts pour l’instant.
L’enrichissement rapide de NYABENDA Pascal
Dorénavant tous les décrets, toutes les nominations passent par NYABENDA. Il a organisé un raquettage forcé pour tous les fonctionnaires à raison de 30 % de leurs salaires.
Depuis qu’il a été nommé président de l’assemblée nationale, il bloque tout congres du parti CNDD-FDD afin d’occuper les deux postes pour ramasser le plus d’argents possible.
Tous les moyens sont bons pour lui. Il prend de l’argent de tout les cotés. Opposition comme mouvance. Il ne choisit pas. Il est capable même d’accepter un billet de 10.000 FBU pourvu qu’il soie vrai. Tout cela en disant que le système DD est ingrat et qu’il faut qu’il amasse le maximum d’argents avant que le président NKURUNZIZA ne le devance.
Pour lui c’est d’une pierre deux coups. Il ramasse le maximum d’argent pour accéder au pouvoir ou pour partir en exil rejoindre ses anciens amis frondeurs.
Dorénavant, fière du soutient des généraux et des hommes d'affaires issus de sa province natale, il ne cachent plus sa fortune. Il vient de s’offrir à raison de 100 millions de franc burundais, un anniversaire gigantesque pour ses 50 ans. Il avait donné l’ordre à tous les députés de lui faire un chèque pour sa fête.
Dernièrement, lors de son voyage en Zambie, il a déposé dans banque locale une somme équivalant à 1,3 milliards de francs burundais.
La répression et les négociations
Depuis le début de la crise burundais il y a deçà une année, le groupe des généraux proches de NYABENDA ont compris qu’il faut tout faire pour plaire au président NKURUNZIZA. Tout se prépare dans l’antichambre du parlement burundais.
Les réunions politiques se tiennent au parlement tandis que les ordres militaires sont donnés à partir de la permanence du parti au pouvoir. Tout deux dans les mains d’un seul homme.
Les généraux proches de NYABENDA ne veulent pas des négociations avec l’opposition car ils verraient leurs pouvoir diminuer. Ils préfèrent la guerre. Cette dernière leur offre d’ailleurs déjà les moyens de s’enrichir illégalement en volant les biens des tutsi et surtout en se vengeant par rapport aux événements de 1972. On compte par millions les biens déjà dérobés aux exiles, aux familles endeuillées, … sans oublier les montants colossaux des rançons.
Durant ses déplacements à l’extérieur du pays, il donne des directives contraires à ceux du président NKURUNZIZA. Dernièrement en Afrique du Sud, il a déclaré que NKURUNZIZA bloque les négociations et qu’il est incapable de terminer son mandat. Pire encore il a dit à un parterre constitué d’IMBONERAKURE que le vrai pouvoir est dans les mains de sa femme BUCUMI Denise. Comprend qui veut comprendre.
Et dans tout cela quel est le rôle de NKURUNZIZA ?
Le président NKURUNZIZA Pierre ne cherche qu’un partenaire valable qui peut le maintenir au pouvoir. Pour l’instant ce partenaire c’est NYABENDA Pascal. Grâce à ce dernier, tous les crimes commis sur le territoire burundais sont imputables au président NKURUNZIZA. Ce n’est pas NYABENDA qui ira devant la CPI c’est bel et bien NKURUNZIZA.
Pour cela NYABENDA et son groupe ont déjà un plan infaillible. Quand les casseroles seront cuites pour NKURUNZIZA, NYABENDA et ses généraux livreront NKURUNZIZA et l’actuel président de l’assemblée nationale prendra le fauteuil tant convoité, celui de la présidence de la république.
Espérons que ce plan fonctionne le plus tôt possible ce serait, comme le dirait l’autre, un obstacle de moins vers le retour à la paix dans notre pays !
MUDEDEYINE Gelase
Tout ce qui est écrit dans ce papier était connu déjà par les personnes bien informées. Aujourd'hui, bombé par sa puissance à la tete du Cndd-Fdd, Pascal Nyabenda n'hésite plus à terroriser et menacer d'emprisonnement certains cadres de son parti, y compris les anciens combattants du Cndd-Fdd. Lorsqu'ils étaient sur le front pour ramener la démocratie, lui militait au PP, avant de partir en exil au Kenya, via la RDC. Il n'a pas pris ce chemin pour fuir les Bakomagu ou le régime Buyoya, mais paradoxalement le Cndd-Fdd qu'il dirige aujourd'hui. Les combattants de ce mouvement alors rebelle, s'étaient servis dans son champ de manioc de 5 ha, en commune de Mpanda. Il a intenté une action en justice contre ce mouvement et ses dirigeants. Après les menaces de ce mouvement, il a pris le large. Chapeau pour l'article, enqueter aussi sur ses ébats sexuels dans son bureau, notamment avec cette dame journaliste de la RTNB et sur ses réseaux des mouchards qu'il a mis sur pied dans tous les organes du Cndd-Fdd et sa main mise sur tous les médias officiels. C'est aussi lui, l'inspirateur et le sponsor de l'équipe de "bagumyabanga" qui prenne en partie sur les réseaux sociaux, les opposants au 3e mandat.
RépondreSupprimerQuel Courage Gelase, justement on se demandait pourquoi Nkurunziza reste sourd devant son peuple, son pays et au monde entier. On comprend qu,il est pris en otage par Nyabenda et ses généraux qui sont prêts à déclancher la guerre. Effectivement tous les Malheurs seront à la tête de Nkurunziza, si Nyabenda le laisser vivre? Il n,est jamais trop tard, Nkurunziza peut se désolidariser de ce groupe, et son peuple le jugera du Courage civil qu,il aura montré aux burundais souffrants,perdus et désespérés. Les Burundais entendent impatiemmment un changement, ils ont droit à la vie et veulent la paix et la joie.
RépondreSupprimerPourquoi vous dites des choses inutiles? Les sindumuja et leurs bailleurs ont tout fait pour affaiblir le CNDD-FDD sans succès et maintenant vous vous attaquez à des leaders? Courage mais sachez que le CNDD-FDD depuis les années 94 est habitué à affronter des divisions en son sein, vous regretterez de ne pas arriver à vos objectifs escomptés malgré tous les moyens investis.
RépondreSupprimer