Un Belge connu pour ses opinions d'extrême droite, Luc Michel, a fait cette semaine son apparition à Bujumbura comme "conseiller politique" du président Pierre Nkurunziza, en suggérant au pouvoir de ne pas "aller à Arusha",
en Tanzanie, pour la reprise d'un dialogue inter-burundais destiné à
mettre fin à la grave crise politique que traverse le pays depuis un an,
rapporte la presse locale.
Le conseiller en communication du président Nkurunziza, Willy Nyamitwe, a présenté mercredi ce "géopoliticien panafricaniste" belge décrit comme un "ami du Burundi", lors d'une conférence publique à Bujumbura, selon le dernier média indépendant burundais, Iwacu.
Le dialogue inclusif d'Arusha est un piège diplomatique mené par les
Occidentaux, a déclaré à cette occasion
Luc Michel, affirmant, non sans
fierté, avoir été initié au panafricanisme par le défunt leader libyen
Mouammar Kadhafi "qu'il a servi pendant 25 ans".
L'ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, nouveau co-médiateur
dans la crise burundaise, avait reporté au 21 mai la reprise du dialogue
inter-burundais - prévu initialement du 2 au 6 mai à Arusha (nord de la
Tanzanie) - pour tenter de trouver une solution à la crise politique
qui paralyse ce petit pays d'Afrique centrale depuis avril 2015.
"Le dialogue comme cela s'est fait dans d'autres pays africains
doit se dérouler au pays, pas avec des partis fantoches, pas avec un
gouvernement convoqué à la dernière minute alors que les autres ont été
convoqués longtemps avant", a ajouté M. Michel, cité vendredi par Iwacu.
Selon ce "panafricaniste blanc", ce serait comme aller à
Canossa, à l'image de l'empereur allemand Henri IV allant s'humilier
devant le pape Grégoire VII en 1077. "Ce n'est pas acceptable et
cela ne va pas vous apporter la paix. Cette paix passera par la fin du
terrorisme, le contrôle de la frontière avec le Rwanda, et c'est là
qu'il faut une force d'interposition", a-t-il conseillé.
Le site Bujumbura News décrit Luc Michel comme membre de la
Fédération d'action nationale et européenne (FANE) néo-nazie et
fondateur du Parti communautaire national-européen (PCN-NCP) en 1984.
BELGA, le samedi 07 mai 2016 à 13h09, http://www.rtbf.be/info
C'est une facon de tromper l'opinion nationale que la clique de bujumbura a des soutiens. Ce petit blanc en bankroute n'est qu'un simple commissionnaire. Lui et Nyamitwe devraient visiter Khaddafi pour qu'il donne sa recente version.
RépondreSupprimerPetit commissionnaire! !
RépondreSupprimerNukuri uyo mu biligi ,no mugereranya nu muchangero,kuko niwabo mu bubiligi nta mubiligi atwara umu biligi!!!Batwagwa nu mu Taliyano,kuko nabene barananiranywe gutwarana.Nuko lero uyo no mwitako arumwichanyi mubichanyi nkanbo bariko bahekura abavyeyi ninganda!!!Mu ritonda lero mu kwunviriza izo mpanuro zuwo mwichanyi atagira umutwe ,umuchangero wu mubiligi
RépondreSupprimerQui est ce petit homme blanc qui vient encore une fois s'ingérer dans la politique burundaise entre frères burundais? Le peuple est suffisamment mûr pour être dérouté par ce membre du courant néo-nazi
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