Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué mercredi que quelque 260 000 Burundais ont fui vers les pays voisins depuis l'éclatement de la crise burundaise il y a un an.
"Des milliers d'autres pourraient les suivre d'ici la fin de l'année si aucune solution politique n'était trouvée et si rien n'était fait pour éviter que la situation ne dégénère en guerre civile", indique un communiqué du HCR publié à Dar es Salaam.
Selon le document, l'afflux de réfugiés se poursuit dans les pays voisin, dont la Tanzanie, même s'ils sont moins nombreux depuis quelques semaines car il devient plus difficile de traverser les frontières.
De nombreux demandeurs d'asile et de nouveaux arrivants évoquent les violations des droits de l'homme au Burundi et notamment l'emploi de torture, de violence sexuelle, les arrestations arbitraires, l'intimidation, le recrutement forcé par des milices, les assassinats et l'extorsion.
"A ce jour, 259.132 personnes ont fui le pays et nous prévoyons notre intervention humanitaire sur la base de 330.000 réfugiés d'ici la fin de l'année", ajoute le communiqué.
Le HCR a appelé la communauté internationale à poursuivre les efforts pour atténuer la tension et encourager un dialogue insclusif.
Le HCR a besoin d'environ 175,1 millions de dollars pour ses opérations liées à la crise burundaise et à ce jour seuls 47,8 millions ont été collectés, soit 27%.
"Cela signifie que nous avons des difficultés à fournir les choses les plus élémentaires telles qu'abris, articles de ménage et toilettes. Il se pourrait même qu'il nous faille renoncer à mettre place certains services tels que l'accompagnement spécialisé, les soins pour les handicapés et les personnes âgées, la protection de l'environnement voire même les soins de santé primaires", note le communiqué.
Au Burundi, la situation reste tendue et caractérisée par des actes de violence sporadiques, qui ont fait plus de 400 morts depuis l'année dernière. Le Burundi est plongé dans des chaos sanglants en avril 2015 après que le président du pays, Pierre Nkurunziza, a annoncé l'intention de briguer un troisième mandat de cinq ans, qu'il a remporté lors des élections controversées organisées en juillet 2015.
"Des milliers d'autres pourraient les suivre d'ici la fin de l'année si aucune solution politique n'était trouvée et si rien n'était fait pour éviter que la situation ne dégénère en guerre civile", indique un communiqué du HCR publié à Dar es Salaam.
Selon le document, l'afflux de réfugiés se poursuit dans les pays voisin, dont la Tanzanie, même s'ils sont moins nombreux depuis quelques semaines car il devient plus difficile de traverser les frontières.
De nombreux demandeurs d'asile et de nouveaux arrivants évoquent les violations des droits de l'homme au Burundi et notamment l'emploi de torture, de violence sexuelle, les arrestations arbitraires, l'intimidation, le recrutement forcé par des milices, les assassinats et l'extorsion.
"A ce jour, 259.132 personnes ont fui le pays et nous prévoyons notre intervention humanitaire sur la base de 330.000 réfugiés d'ici la fin de l'année", ajoute le communiqué.
Le HCR a appelé la communauté internationale à poursuivre les efforts pour atténuer la tension et encourager un dialogue insclusif.
Le HCR a besoin d'environ 175,1 millions de dollars pour ses opérations liées à la crise burundaise et à ce jour seuls 47,8 millions ont été collectés, soit 27%.
"Cela signifie que nous avons des difficultés à fournir les choses les plus élémentaires telles qu'abris, articles de ménage et toilettes. Il se pourrait même qu'il nous faille renoncer à mettre place certains services tels que l'accompagnement spécialisé, les soins pour les handicapés et les personnes âgées, la protection de l'environnement voire même les soins de santé primaires", note le communiqué.
Au Burundi, la situation reste tendue et caractérisée par des actes de violence sporadiques, qui ont fait plus de 400 morts depuis l'année dernière. Le Burundi est plongé dans des chaos sanglants en avril 2015 après que le président du pays, Pierre Nkurunziza, a annoncé l'intention de briguer un troisième mandat de cinq ans, qu'il a remporté lors des élections controversées organisées en juillet 2015.
2016-04-28 05:33:18 xinhua
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