Une grenade a été lancée à l’intérieur du bus vers 12h30 (même HB) et une autre sous le véhicule, alors qu’il venait de s’arrêter dans le quartier de Gasenyi (à la périphérie nord-est de la capitale Bujumbura) pour que les policiers puissent en sortir, a expliqué Moïse Nkurunziza.
«Il y a eu sept blessés, six policiers et un enfant que sa maman policière ramenait du dispensaire, et deux parmi eux sont grièvement blessés», a-t-il poursuivi, ajoutant que la police recherchait «les criminels non identifiés responsables de cet attentat».
La police burundaise, en première ligne dans la sanglante répression en cours depuis le début de la crise, a été jusqu’ici la principale cible des attaques de nouvelles rébellions naissantes au Burundi.
La semaine dernière, deux hauts gradés de l’armée ont été assassinés, faisant craindre une recrudescence des violences après une courte période de relative accalmie.
Les attaques à la grenade - jamais revendiquées - qui frappaient Bujumbura quasi-quotidiennement en février s’étaient raréfiées depuis le début du mois de mars.
Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat.
Réélu en juillet, il a ainsi violé la constitution et l’accord d’Arusha qui mit fin à la guerre civile entre 1993 et 2006 (300.000 morts), selon l’opposition, la société civile et une partie de son camp.
Les violences ont déjà fait plus de 400 morts - 900 selon certaines sources - et poussé plus de 250.000 personnes à quitter le pays.
Belga, le Mardi 29 Mars 2016 à
NABO NYENE BAVA AMARASO??? NTAVYO BARI BWAMENYE???
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