L'ancien ministre rwandais Jacques Bihozagara, arrêté en décembre 2015 puis écroué à la prison centrale de Mpimba pour espionnage au profit du Rwanda, est mort subitement mercredi dans cette maison d'arrêt de Bujumbura, a appris l'AFP de sources concordantes.
"Aujourd'hui pendant la journée, il a ressenti un malaise et s'est rendu à l’hôpital de la prison, (...). Puis on nous a dit qu'il est mort une vingtaine de minutes plus tard, peu après 15h00 (13h00 GMT)", a expliqué sous couvert d'anonymat à l'AFP un de ses co-détenus joint par téléphone.
Selon des témoignages recueillis auprès de détenus de Mpimba, M. Bihozagara "se portait bien" mardi.
M. Bihozagara, ex-ministre, et ancien ambassadeur en Belgique et en France, avait été arrêté le 4 décembre 2015 par le Service national de renseignement (SNR) - un service qui dépend directement du président Pierre Nkurunziza - qui le soupçonnait "de travailler pour les renseignements de son pays", avait expliqué à l'AFP à l'époque un de ses cadres, sous couvert d'anonymat.
Sa mort a été confirmé à l'AFP par un agent de l'administration pénitentiaire du Burundi et par un cadre du ministère des Affaires étrangères du Rwanda.
"Nous sommes bouleversé par cette nouvelle qui vient de nous être confirmée", a-t-il déclaré. "Notre ressortissant était détenu illégalement, sans jugement, (...) nous demandons aux autorités burundaises de faire la lumière sur cette mort subite car elle suscite beaucoup de questions", a-t-il exigé.
Après avoir pris sa retraite, Jacques Bihozagara s'était reconverti dans le privé et se rendait régulièrement au Burundi, où il avait de la famille, pour ses affaires.
Le Burundi est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature fin avril 2015 du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, qu'il a obtenu en juillet.
Plus de 400 personnes ont été tuées depuis le début de la crise, qui a poussé plus de 250.000 personnes à l'exil. Depuis lors, les relations se sont envenimées pour devenir délétères entre le Burundi et le Rwanda.
Bujumbura accuse notamment son voisin du nord d'entraîner sur son sol des réfugiés burundais pour déstabiliser le régime du président Nkurunziza. Le Rwanda rejette en bloc ces accusations et rétorque que les causes profondes de la crise actuelle sont internes au Burundi.
"Aujourd'hui pendant la journée, il a ressenti un malaise et s'est rendu à l’hôpital de la prison, (...). Puis on nous a dit qu'il est mort une vingtaine de minutes plus tard, peu après 15h00 (13h00 GMT)", a expliqué sous couvert d'anonymat à l'AFP un de ses co-détenus joint par téléphone.
Selon des témoignages recueillis auprès de détenus de Mpimba, M. Bihozagara "se portait bien" mardi.
M. Bihozagara, ex-ministre, et ancien ambassadeur en Belgique et en France, avait été arrêté le 4 décembre 2015 par le Service national de renseignement (SNR) - un service qui dépend directement du président Pierre Nkurunziza - qui le soupçonnait "de travailler pour les renseignements de son pays", avait expliqué à l'AFP à l'époque un de ses cadres, sous couvert d'anonymat.
Sa mort a été confirmé à l'AFP par un agent de l'administration pénitentiaire du Burundi et par un cadre du ministère des Affaires étrangères du Rwanda.
"Nous sommes bouleversé par cette nouvelle qui vient de nous être confirmée", a-t-il déclaré. "Notre ressortissant était détenu illégalement, sans jugement, (...) nous demandons aux autorités burundaises de faire la lumière sur cette mort subite car elle suscite beaucoup de questions", a-t-il exigé.
Après avoir pris sa retraite, Jacques Bihozagara s'était reconverti dans le privé et se rendait régulièrement au Burundi, où il avait de la famille, pour ses affaires.
Le Burundi est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature fin avril 2015 du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, qu'il a obtenu en juillet.
Plus de 400 personnes ont été tuées depuis le début de la crise, qui a poussé plus de 250.000 personnes à l'exil. Depuis lors, les relations se sont envenimées pour devenir délétères entre le Burundi et le Rwanda.
Bujumbura accuse notamment son voisin du nord d'entraîner sur son sol des réfugiés burundais pour déstabiliser le régime du président Nkurunziza. Le Rwanda rejette en bloc ces accusations et rétorque que les causes profondes de la crise actuelle sont internes au Burundi.
AFP, 30.03.2016 à 20:30, http://information.tv5monde.com/
Nkurumbi, ZIRAMURIYE BA SHA!!! Comment est-ce qu'il va faire la lumiêre sur l'arrestation arbitraire de Monsieur BIHOZAGARA!!! Le Burundi n'est pas un endroit certain pour tout ressortissant rwandais! NKURUMBI n'abasuku biwe bo muri SNR barariye abanyarwanda barabamara. Yamara ni KABIRI NA RIMWE BAKAVYISHURA! Les signes sont là et ils ne trompent pas!
RépondreSupprimerLe silence des NYAMITWE est des plus INQUIÉTANTS! Auraient-ils DÉJÀ TRACÉ ??? Même si ce n'est pas maintenant, ÇA NE SERA PAS LONG avant que cela arrive! BON VOYAGE ba types!
Triste nouvelle. Repose en paix je vois pas ce que je peux dire d'autre ça me depasse.
RépondreSupprimerC'est un scandale pour le Burundi. Il faut que la clique de nkurunziza paie la mort de BIHOZAGARA.
RépondreSupprimerMumigenzo yikirundi yabatizera, ntibemerako umuntu yapfuye kutyo, bama barondera uwoba yaroze umuntu kanaka, uwamuhaye ishano. No mubizera bemezako umuntu wese yapfuye aba ahamagawe nimana. None Imana siyo igenera umuntu imisi azobaho? Reka kurenza urwamo uwitahiye
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