Le CNDD-FDD (Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces pour la Défense de la Démocratie), parti présidentiel au Burundi, a mis en exergue jeudi ceux qu'il considère comme des "prédateurs" de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) dont les travaux ont démarré vendredi dernier.
Dans un communiqué intitulé "Pour quelles raisons certaines voix s'élèvent contre la CVR ?", le porte-parole du parti, Gélase Daniel Ndabirabe, s'en prend aux putschistes du 13 mai 2015, au gouvernement belge, aux assassins du Premier Ministre Pierre Ngendandumwe en 1965, aux responsables des événements de 1972 et de Ntega Marangara de 1988.
Pour lui, "dans la structure gouvernementale des putschistes (du 13 mai 2015, ndlr), Pierre Buyoya était proposé comme le responsable de la CVR. Ceci montre à quel point la CVR gène les putschistes".
En outre, poursuit le communiqué du CNDD-FDD, "que cette ancienne puissance coloniale ne dise mot sur sa responsabilité dans l'histoire du Burundi, cela n'empêchera pas que le dialogue inter-burundais et la CVR interpellent Louis Michel et ses amis pour en répondre devant le peuple burundais".
"Au cas où, présentement, le gouvernement belge ne sait quoi répondre en lieu et place des responsables des forfaits commis dont Louis Michel et ses amis, c'est que son gouvernement aux yeux du peuple burundais n'est pas crédible car étant sous la domination d'une famille chargée négativement devant l'histoire horrible du Burundi. Cette famille et son entourage politique ne veulent aucunement entendre parler de la CVR au Burundi", ajoute le communiqué.
Le troisième groupe de "prédateurs" de la CVR est selon le CNDD-FDD composé de responsables des assassinats du Premier Ministre Pierre Ngendandumwe et des responsables de différents massacres qui ont eu lieu et où l'on a parlé de fosses communes où, selon ce parti, ces responsables ont peur d'être cités dans la CVR.
"Les responsables de l'armée de cette époque (de l'assassinat de M. Ngendandumwe, ndlr) connaissent bel et bien les fosses communes où ils ont enterré les gens. Ceux-ci ne veulent pas entendre parler de la CVR y compris les membres du clergé qui ont trempé de près ou de loin dans ces massacres", a noté Daniel Gelase Ndabirabe qui ajoute à ceux-là les réfugiés rwandais de l'époque.
"L'armée de Micombero (président de la République de 1966 à 1976, ndlr) appuyée par certains penseurs et politiciens belges ont mis à feu et à sang le pays et ils ont tout fait pour qu'il n'y ait jamais les institutions devant lesquelles ils pourraient s'expliquer un jour. Voilà pourquoi la CVR est vue comme leur ennemi numéro un et que le pouvoir issu du CNDD-FDD est indésirable devant eux", indique le porte-parole du parti. Il boucle la liste de prédateurs de la CVR en citant les responsables des autres événements qui ont ensanglanté le pays, qui, selon lui, combattent cette commission par peur d'être découverts.
Dans un communiqué intitulé "Pour quelles raisons certaines voix s'élèvent contre la CVR ?", le porte-parole du parti, Gélase Daniel Ndabirabe, s'en prend aux putschistes du 13 mai 2015, au gouvernement belge, aux assassins du Premier Ministre Pierre Ngendandumwe en 1965, aux responsables des événements de 1972 et de Ntega Marangara de 1988.
Pour lui, "dans la structure gouvernementale des putschistes (du 13 mai 2015, ndlr), Pierre Buyoya était proposé comme le responsable de la CVR. Ceci montre à quel point la CVR gène les putschistes".
En outre, poursuit le communiqué du CNDD-FDD, "que cette ancienne puissance coloniale ne dise mot sur sa responsabilité dans l'histoire du Burundi, cela n'empêchera pas que le dialogue inter-burundais et la CVR interpellent Louis Michel et ses amis pour en répondre devant le peuple burundais".
"Au cas où, présentement, le gouvernement belge ne sait quoi répondre en lieu et place des responsables des forfaits commis dont Louis Michel et ses amis, c'est que son gouvernement aux yeux du peuple burundais n'est pas crédible car étant sous la domination d'une famille chargée négativement devant l'histoire horrible du Burundi. Cette famille et son entourage politique ne veulent aucunement entendre parler de la CVR au Burundi", ajoute le communiqué.
Le troisième groupe de "prédateurs" de la CVR est selon le CNDD-FDD composé de responsables des assassinats du Premier Ministre Pierre Ngendandumwe et des responsables de différents massacres qui ont eu lieu et où l'on a parlé de fosses communes où, selon ce parti, ces responsables ont peur d'être cités dans la CVR.
"Les responsables de l'armée de cette époque (de l'assassinat de M. Ngendandumwe, ndlr) connaissent bel et bien les fosses communes où ils ont enterré les gens. Ceux-ci ne veulent pas entendre parler de la CVR y compris les membres du clergé qui ont trempé de près ou de loin dans ces massacres", a noté Daniel Gelase Ndabirabe qui ajoute à ceux-là les réfugiés rwandais de l'époque.
"L'armée de Micombero (président de la République de 1966 à 1976, ndlr) appuyée par certains penseurs et politiciens belges ont mis à feu et à sang le pays et ils ont tout fait pour qu'il n'y ait jamais les institutions devant lesquelles ils pourraient s'expliquer un jour. Voilà pourquoi la CVR est vue comme leur ennemi numéro un et que le pouvoir issu du CNDD-FDD est indésirable devant eux", indique le porte-parole du parti. Il boucle la liste de prédateurs de la CVR en citant les responsables des autres événements qui ont ensanglanté le pays, qui, selon lui, combattent cette commission par peur d'être découverts.
French.china.org.cn | le 10-03-2016
Ce parti cndd-fdd est un pari dangereux pour le peuple burundais.Sans vision ni projet convenable , il se glisse dans dans l'enfer de l'idéologie ethnique et tombera sans se relever comme le PARTI DE HAVYARIMANA DU RWANDA.Qui vivra verra!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerNone aho hari ico abo ba DD bavuze kitarico?? Ndakeneye ko hari uwonyereka ikosa rimwe muri ivyo bavuze vyoba atari ukuri???
RépondreSupprimerNawe genda baguhe uniformes n'amahiri uje gufasha imbonerakure canke woba uriyo!
Supprimer