Dans un rapport présenté, à Genève, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a déploré "la détérioration tragique et massive des droits de l'homme au Burundi", depuis avril 2015, date à laquelle le président sortant, Pierre Nkurunziza (notre photo avec une délégation du Conseil de sécurité à qui il a menti deux fois en 2014 et en 2015), a décidé de se présenter pour un troisième mandat, plongeant le pays dans une crise politique profonde.
"Les violations infligées au peuple burundais incluent les exécutions extrajudiciaires, les meurtres, les disparitions forcées, les arrestations arbitraires, les tortures et autres formes de mauvais traitements, dont les violences sexuelles", a-t-il dit devant le Conseil des droits de l'homme. "Les auteurs de ces violations et abus sont des membres des forces de sécurité et de renseignement", a-t-il ajouté.
Entre avril 2015 et avril 2016, les enquêteurs de l'ONU ont comptabilisé 348 cas d'exécutions extrajudiciaires visant des membres de l'opposition et de la société civile opposés au troisième mandat du président, réélu en juillet dernier.
Le rapport dénonce, également, 134 meurtres commis par des hommes non identifiés et visant, cette fois, des policiers et des civils proches du pouvoir.
Il dénombre, par ailleurs, un total de 651 cas de torture, commis, pour la plupart, par des agents de la police et des services de renseignement, contre des membres de l'opposition et des civils suspectés d'être hostiles au régime.
"Ces violations et abus ont créé un climat de peur", a déclaré Zeid Ra'ad Al Hussein, en rappelant que près de 270.000 personnes ont été forcées de fuir le Burundi. Le Haut-commissaire a, également, dénoncé "les perspectives réelles d'une escalade des violences ethniques", notamment, contre les Tutsi.
"Les violations infligées au peuple burundais incluent les exécutions extrajudiciaires, les meurtres, les disparitions forcées, les arrestations arbitraires, les tortures et autres formes de mauvais traitements, dont les violences sexuelles", a-t-il dit devant le Conseil des droits de l'homme. "Les auteurs de ces violations et abus sont des membres des forces de sécurité et de renseignement", a-t-il ajouté.
Entre avril 2015 et avril 2016, les enquêteurs de l'ONU ont comptabilisé 348 cas d'exécutions extrajudiciaires visant des membres de l'opposition et de la société civile opposés au troisième mandat du président, réélu en juillet dernier.
Le rapport dénonce, également, 134 meurtres commis par des hommes non identifiés et visant, cette fois, des policiers et des civils proches du pouvoir.
Il dénombre, par ailleurs, un total de 651 cas de torture, commis, pour la plupart, par des agents de la police et des services de renseignement, contre des membres de l'opposition et des civils suspectés d'être hostiles au régime.
"Ces violations et abus ont créé un climat de peur", a déclaré Zeid Ra'ad Al Hussein, en rappelant que près de 270.000 personnes ont été forcées de fuir le Burundi. Le Haut-commissaire a, également, dénoncé "les perspectives réelles d'une escalade des violences ethniques", notamment, contre les Tutsi.
AFP, le Mercredi 29 juin 2016 à 22:04, http://afriqueeducation.com
Les négociations seront bloquées
RépondreSupprimerexpressément par Nkurunziza
pour avoir le temps matériel lui
permettant d'exterminer tous les
Tutsi qui se trouvent sur le sol du
Burndi. C'est pour ça qu'il recruté
la totalité des Interahamwe!
Vous n'approuvez jamais, mais bon...
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