Le Régime Nkurunziza est-il dans le droit chemin ? Le voilà qui confirme s’engager dans la question du pogrom de 1972. Pour Nkurunziza et ses co associés au pouvoir, la plupart d’entre eux étant des orphelins de 1972, la question leur tient à coeur dans un pays ravagé par la faim et la rébellion au bord de la faillite.
Pourquoi Nkurunziza fait-il grande publicité de son ASSOCIATION DES ORPHELINS DE 1972 date au cours de laquelle les conjurés hutus qui essaimaient tout le pays qui agents du gouvernement Central, qui enseignants, qui hauts gradés militaires...tout ce beau monde avait juré prendre le pouvoir et fonder LA REPUBLIQUE DU SOLEIL avec le Rwanda en ce 29 avril 1972, deux républiques qui devaient fusionner en une seule pour faire taire à jamais les Tutsi. Voilà un autre plan de l’IDC (Internationale Démocrate Chrétienne) qui avortera.
Même s’il détient le pouvoir au Burundi, Nkurunziza aura du mal à accréditer sa thèse de Génocide des Hutu surtout que l’ONU en son temps a constaté le contraire pour ce triste événement qui a endeuillé le Burundi. A la rigueur, Nkurunziza et ses copains orphelins trouveront-ils que le Président-militaire d’alors, le Capitaine Michel Micombero, qui devait trépasser dans les premières heures de l’opération République du Soleil en cette soirée du 29 avril 1972, réagira en militaire. Il oubliera qu’avant tout il porte un habit de président et la répression va tomber sur les conjurés.
Comment est cette répression ? Elle n’est pas aveugle. Mais elle est extra judiciaire. En effet, ses services de renseignement tombent sur une longue liste des conjurés. Toutes les provinces du pays, les grands leaders d’opinion y sont accouchés. Il s’agit d’un génocide des Tutsi qui est programmé après qu’on aura tué le Capitaine président Michel Micombero et tout le gouvernement remplacé.
Et puis la conspiration a pris des proportions inquiétantes au point que l’armée du Capitaine Micombero ayant un grand nombre de militaires hutus eux aussi entrés dans la conjuration ne sait pas comment faire face à cet événement soudain.
La littérature occidentale ne sait pas comment qualifier ce mouvement Hutu qui tue en masse et éventre les femmes. Par contre la répression qui suivra dès que les troupes du Capitaine prennent le dessus et qu’elles vont de famille à famille pour rafler uniquement les conjurés, laissant intacts femmes et enfants, cela s’appellera génocide des Hutu dans cette presse occidentale.
"Dans ses grandes lignes, le drame de 1972 peut se résumer de la facon suivante. L’insurrection éclate le 29 avril, dans les régions de Minago, Vyanda, Nyanza Lac et de Rumonge, lorsque des groupes rebelles, dont certains ont, semble-t-il, suivi un entraînement en Tanzanie, attaquent et tuent à la machette des douzaines de civils tutsi. Les tueries se poursuivent dans tout le sud du pays, accompagnées d’atrocités qui ne sont pas sans rappeler celles du Rwanda de 1994 : « Ils ont tué femmes et enfants », « éventré et coupé en morceaux des femmes enceintes, torturé avant de tuer. Leurs hommes, drogués et enragés, ont attaqué des innocents, dont mon propre cousin, Isidore Rwimo, qu’ils ont coupé en morceaux, comme l’un de mes neveux, le jeune commandant Venant Kashirahamwe » (Kiraranganya 1985 : 78). À Bururi, toutes les autorités civiles et militaires sont massacrées. Pendant quelques jours est proclamée, à Vyanda, une « République de Martyazo » et l’on dresse un drapeau vert barré de rouge", lit-on dans Cahiers d’Etudes Africaines.
Bref ces orphelins de 72 vont-ils se constituer conjurés alors qu’ils sont au pouvoir ? S’il faut reprocher au régime Micombero c’est d’avoir agi en militaire qui ne connaît pas la procédure légale de jugement.
Attention, les orphelins du génocide de 1972 ont compris que c’est le moment d’appliquer la loi du Talion. Ils doivent eux aussi, comme ils en ont le temps et l’opportunité, faire beaucoup de jugements extrajudiciaires y compris les pires sévices qui soient.
Pourquoi annonce-t-on avec grande publicité l’existence de cette Association des Orphelins de 1972 ? Pourtant, comme tous savent qu’ils ont tenté de qualifier en vain les événements de 1972 au Burundi, Nkurunziza et ses camarades ne peuvent pas les qualifier ainsi. Ils savent par ailleurs que la CVR (Commission Vérité et Réconciliation) prévue par les Accords d’Arusha de 2004 ne leur donnera pas raison parce que l’Histoire et les faits sont têtus.
Entretemps, une rébellion populaire se profile au Burundi au moment où les autorités burundaises annoncent que depuis le début des hostilités avec l’investiture forcée de Pierre Nkurunziza de l’an passé, quelque 500 personnes dont 70 policiers sont mortes dans les confrontations.
Ce bilan veut dire beaucoup de choses. Il conseille le régime de Pierre Nkurunziza à plus de retenue et à enterrer la hâche de la guerre. Dans sa chrétienté, il peut ramener le gouvernail à bon port.
Il est intéressant de voir la société burundaise ne pas épouser cette histoire de vengeance aveuglante qu’ont les autorités burundaises actuelles en mémoire de leurs conjurés de pères qui étaient instrumentalisés par des puissances et lobbies extérieurs pour les inciter à prendre le pouvoir et génocider les tutsi. Ce qui n’arriva pas au Burundi arriva malheureusement au Rwanda en 1994.
La Communauté internationale est mise au devant de ses responsabilités. Il ne sert à rien de se murer dans son statut de simple observateur impuissant quant on a tous les outils pour voler au secours d’un peuple en danger. Quoiqu’il en soit, cette Communauté internationale qui rejette ses responsabilités semble dire aux Barundi de voler à leur propre secours. Dans tous les cas, ils ne sont ni manchots, ni estropiés, ni des faibles d’esprits.
Pourquoi Nkurunziza fait-il grande publicité de son ASSOCIATION DES ORPHELINS DE 1972 date au cours de laquelle les conjurés hutus qui essaimaient tout le pays qui agents du gouvernement Central, qui enseignants, qui hauts gradés militaires...tout ce beau monde avait juré prendre le pouvoir et fonder LA REPUBLIQUE DU SOLEIL avec le Rwanda en ce 29 avril 1972, deux républiques qui devaient fusionner en une seule pour faire taire à jamais les Tutsi. Voilà un autre plan de l’IDC (Internationale Démocrate Chrétienne) qui avortera.
Même s’il détient le pouvoir au Burundi, Nkurunziza aura du mal à accréditer sa thèse de Génocide des Hutu surtout que l’ONU en son temps a constaté le contraire pour ce triste événement qui a endeuillé le Burundi. A la rigueur, Nkurunziza et ses copains orphelins trouveront-ils que le Président-militaire d’alors, le Capitaine Michel Micombero, qui devait trépasser dans les premières heures de l’opération République du Soleil en cette soirée du 29 avril 1972, réagira en militaire. Il oubliera qu’avant tout il porte un habit de président et la répression va tomber sur les conjurés.
Comment est cette répression ? Elle n’est pas aveugle. Mais elle est extra judiciaire. En effet, ses services de renseignement tombent sur une longue liste des conjurés. Toutes les provinces du pays, les grands leaders d’opinion y sont accouchés. Il s’agit d’un génocide des Tutsi qui est programmé après qu’on aura tué le Capitaine président Michel Micombero et tout le gouvernement remplacé.
Et puis la conspiration a pris des proportions inquiétantes au point que l’armée du Capitaine Micombero ayant un grand nombre de militaires hutus eux aussi entrés dans la conjuration ne sait pas comment faire face à cet événement soudain.
La littérature occidentale ne sait pas comment qualifier ce mouvement Hutu qui tue en masse et éventre les femmes. Par contre la répression qui suivra dès que les troupes du Capitaine prennent le dessus et qu’elles vont de famille à famille pour rafler uniquement les conjurés, laissant intacts femmes et enfants, cela s’appellera génocide des Hutu dans cette presse occidentale.
"Dans ses grandes lignes, le drame de 1972 peut se résumer de la facon suivante. L’insurrection éclate le 29 avril, dans les régions de Minago, Vyanda, Nyanza Lac et de Rumonge, lorsque des groupes rebelles, dont certains ont, semble-t-il, suivi un entraînement en Tanzanie, attaquent et tuent à la machette des douzaines de civils tutsi. Les tueries se poursuivent dans tout le sud du pays, accompagnées d’atrocités qui ne sont pas sans rappeler celles du Rwanda de 1994 : « Ils ont tué femmes et enfants », « éventré et coupé en morceaux des femmes enceintes, torturé avant de tuer. Leurs hommes, drogués et enragés, ont attaqué des innocents, dont mon propre cousin, Isidore Rwimo, qu’ils ont coupé en morceaux, comme l’un de mes neveux, le jeune commandant Venant Kashirahamwe » (Kiraranganya 1985 : 78). À Bururi, toutes les autorités civiles et militaires sont massacrées. Pendant quelques jours est proclamée, à Vyanda, une « République de Martyazo » et l’on dresse un drapeau vert barré de rouge", lit-on dans Cahiers d’Etudes Africaines.
Bref ces orphelins de 72 vont-ils se constituer conjurés alors qu’ils sont au pouvoir ? S’il faut reprocher au régime Micombero c’est d’avoir agi en militaire qui ne connaît pas la procédure légale de jugement.
Attention, les orphelins du génocide de 1972 ont compris que c’est le moment d’appliquer la loi du Talion. Ils doivent eux aussi, comme ils en ont le temps et l’opportunité, faire beaucoup de jugements extrajudiciaires y compris les pires sévices qui soient.
Pourquoi annonce-t-on avec grande publicité l’existence de cette Association des Orphelins de 1972 ? Pourtant, comme tous savent qu’ils ont tenté de qualifier en vain les événements de 1972 au Burundi, Nkurunziza et ses camarades ne peuvent pas les qualifier ainsi. Ils savent par ailleurs que la CVR (Commission Vérité et Réconciliation) prévue par les Accords d’Arusha de 2004 ne leur donnera pas raison parce que l’Histoire et les faits sont têtus.
Entretemps, une rébellion populaire se profile au Burundi au moment où les autorités burundaises annoncent que depuis le début des hostilités avec l’investiture forcée de Pierre Nkurunziza de l’an passé, quelque 500 personnes dont 70 policiers sont mortes dans les confrontations.
Ce bilan veut dire beaucoup de choses. Il conseille le régime de Pierre Nkurunziza à plus de retenue et à enterrer la hâche de la guerre. Dans sa chrétienté, il peut ramener le gouvernail à bon port.
Il est intéressant de voir la société burundaise ne pas épouser cette histoire de vengeance aveuglante qu’ont les autorités burundaises actuelles en mémoire de leurs conjurés de pères qui étaient instrumentalisés par des puissances et lobbies extérieurs pour les inciter à prendre le pouvoir et génocider les tutsi. Ce qui n’arriva pas au Burundi arriva malheureusement au Rwanda en 1994.
La Communauté internationale est mise au devant de ses responsabilités. Il ne sert à rien de se murer dans son statut de simple observateur impuissant quant on a tous les outils pour voler au secours d’un peuple en danger. Quoiqu’il en soit, cette Communauté internationale qui rejette ses responsabilités semble dire aux Barundi de voler à leur propre secours. Dans tous les cas, ils ne sont ni manchots, ni estropiés, ni des faibles d’esprits.
le 4-05-2016 - à 09:32' par Gaya, http://fr.igihe.com
Les évènements de ce 29 avril 1972 ont commencé vers 18 heures de Burundi dans les arbustes á côté de la cathédrale Reginamundi où les machetteros ont attaqué tous les passants surtout les militaires habillés en tenue militaire en rentrant dans les camps militaires venant de leur sortie hebdomadaire ainsi des véhicules qui ont été brulés. La première victime de l’armée fut le capitaine Kinyovyi, garde du corps du Président Micombero qui a été á la messe des Officiers. La chance des Tutsis est la précipitation des Rebelles qui ont commencé l’attaque très tôt á 18 heures avant l’heure indiquée. S’ils avaient commencé vers 21 heures, toutes les provinces du pays auraient été attaquées parce qu’il y avait des soirées dansantes qui avaient été organisées partout dans le pays. La malchance des Hutus a été la mauvaise gestion de la crise de 1972 par le Président Michel Micombero. Les historiens nous diront un jour la vérité parce que la vie est faite de causes et de conséquences. Les Hutus veulent que la conséquence devienne la cause. Étant donné qu’on ne peut pas être partie et juge, les Burundais devraient commanditer une enquête internationale pour que les Burundais puissent connaitre la vérité de ces perpétuels assassinats de 1965, 1972, 1988, 1993 et 2015. Ikindi naco le fait qu’il y a toujours l’impunité, les assassins se la coulent douce alors que les victimes ne peuvent pas connaitre la justice parce qu’elle est vraiment en congé permanent.
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