Onésime sur le chemin du retour au
bercail CNDD-FDD ou l’OPA de Nkurunziza sur le CNARED-Giriteka
La
naissance du CNARED-Giriteka en août 2015 avait suscité beaucoup d’espoir. Pour
la première fois une organisation politique rassemblait de hauts responsables
politiques burundais et des dirigeants de la société civile dans une large
coalition. Le CNARED comptait dans ses rangs des anciens présidents, des
anciens vice-présidents, des anciens présidents du Sénat et de l’Assemblée
nationale, de divers partis politiques, etc.
Il s’agissait d’un véritable creuset de l’unité nationale, où l’ethnie
devenait unique : celle du Murundi, où la province devenait unique celle
du Burundi. Et l’idéal qui semblait les animer tous était de restaurer un Etat de
droit et de réhabiliter l’Accord de paix d’Arusha. Pendant que Nkurunziza
s’arrachait les cheveux, les démocrates et patriotes burundais et africains sautaient de joie, mais une joie prudente,
teintée de doute.
Des acquis indéniables
Malgré les difficultés de l’exil, de la dispersion de ses dirigeants, le CNARED a pu se doter de textes fondamentaux tels que l’Acte constitutif et surtout le Règlement d’ordre intérieur ; et mobiliser l’opinion nationale et internationale. Des actions d’information et de sensibilisation ont été engagées en direction de la diaspora burundaise qui s’est révélée d’un dynamisme et d’un patriotisme exemplaires. C’est ainsi que le CNARED- GIRITEKA a contraint le pouvoir à s’asseoir autour d’une table de négociations à Entebbe, en Ouganda, le 28 décembre 2015. Les nombreuses sanctions prises par l’Union Européenne, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, etc., sont dues à la mobilisation du CNARED- GIRITEKA et de la Société Civile.
Rivalités, essoufflement ou sabotage du moteur CNARED- GIRITEKA
Comme dans toute organisation, les divergences ne manquent pas au CNARED- GIRITEKA : rivalités de leadership, écarts d’analyses sur les options stratégiques et tactiques ont été observées et gérées avec sagesse par la direction du Conseil. Mêmes les articles de presse en ligne accusant certains de ses membres de connivence avec le régime de Bujumbura, n’ont pas eu l’effet dévastateur comme on pouvait le craindre, grâce au doigté du Directoire et du président du CNARED, Léonard Nyangoma.
Mais, depuis quelques temps d’aucuns notent que le CNARED- GIRITEKA est abonné absent. Le peuple attend, tend les oreilles, espère un mot d’ordre qui lui redonnerait de l’espoir. Mais le CNARED-GIRITEKA, est muet, hormis quelques déclarations de routine sans contenu mobilisateur ou revigorant l’ardeur de la lutte. Alors certains commencent à s’interroger, à essayer de comprendre, à chercher les raisons de cette démobilisation, des responsables de la coalition.
Le ver est dans le fruit
Nkurunziza et son club ont eu peur, à juste titre, à la naissance de CNARED-GIRITEKA. Cette organisation qui s’est engagée à mener une lutte politique, d’intégrer tous les burundais constituait un véritable antidote au CNDD-FDD qui met en avant la violence et la manipulation ethnique.
De source bien informée, nous apprenons qu’une rencontre secrète a eu lieu en janvier 2016 à Helnski, en Finlande, entre une délégation du régime de Nkurunziza et certains membres du CNARED-GIRITEKA.
Du côté gouvernemental, étaient présents les personnes suivantes :
-
Zénon
NDARUVUKANYE, homme de tous les coups tordus de Nkurunziza.
-
Le député
illégal George NSHIMIRIMANA de
Gitega ;
-
Mme
Godelieve, ancien ministre des droits de l’homme
-
Trois
autres accompagnateurs, probablement de la galaxie « Imbonerakure »
En face, il y avait ceux qui se disaient représentants de l’opposition étaient présents :
-
Onésime
NDUWIMANA, chef de délégation ;
-
Dr Jean
Minani ;
-
Maître
NYAMOYA ;
-
L’ancien
président NTIBANTUNGANYA Sylvestre
-
Kanyange
Généviève ;
-
Deux autres
quidams accompagnaient la délégation.
Le problème n’est pas que des membres de l’opposition aient rencontré une délégation du régime, même en catimini. Le problème réside en ce que ces gens appartiennent à une organisation politique, en l’occurrence le CNARED-GIRITEKA, et ont rencontré les hommes du régime de NKURUNZIZA sans aucun mandat des instances dirigeantes de l’organisation à laquelle ils appartiennent. De surcroît, ils n’ont même pas fait un compte-rendu quelconque de leurs discussions aux dirigeants de la direction.
Une autre source précise qu’une autre réunion était prévue au mois de mars 2016 ; mais les attentats de Bruxelles ont fait rater le rendez-vous. Le vol de Brussels Airlines qui devait récupérer l’équipe de Nkurunziza a été annulé.
L’OPA de Nkurunziza sur CNARED-Giriteka
Nkurunziza a sans cesse œuvré pour détruire le CNARED-GIRITEKA. Va-t-il y arriver en utilisant des chevaux de Troie, mais aussi ceux qui n’ont jamais pu supporter les privations, la souffrance, l’abnégation qu’exige une longue lutte ?
- Onésime NDUWIMANA,
qui doit être inquiet de voir ses fonds planqués dans les paradis fiscaux
diminuer (il est cité dans le scandale de Panama Papers) ;
- Dr Jean
Minani, qui voit avec amertume ses nombreux
hôtels tomber en ruine ;
- Maître
NYAMOYA, né la cuillère d’argent dans la bouche, et qui n’a aucune
expérience de la souffrance, vit certainement très mal l’exil avec ses
contraintes et privations ;
Des questions s’imposent
-L’information ne semble souffrir d’aucun doute. Par contre le doute semble marquer profondément l’avenir du CNARED- GIRITEKA.
-Comment
peut-on qualifier l’attitude d’Onésime et de ses complices ? Si ce n’est
pas une trahison, ça lui ressemble énormément. Maître Nyamoya a-t-il eu l’aval
de son patron, Alexis Sinduhije, avant d’aller à ce rendez-vous ? Sinon,
quelle sera la réaction de celui-ci?
-Peuvent-ils
continuer à militer et à faire partie du
Directoire de cette organisation, sans finir par l’offrir à Nkurunziza et
son club en échange de quelques prébendes ?
-L’organisation
CNARED-GIRITEKA, fer de lance de la lutte démocratique du peuple burundais
survivra-t-elle à cette OPA de Nkurunziza et son club ?
BUHAGA Paul
Le grand souci est le manque d'école de communication qui règne dans le CNARED-GIRITEKA. Le jour où ils apprendront l’arme qu'est la communication et à bien l'utiliser, ce jour, espérons qu'il arrivera, changera tout.
RépondreSupprimerLe souci est que même ceux qui communiquent tâtonnent et n'ont peut-être pas appris l'art de communication.
nibanyaruke baze twubake icatwibarutse bareke kuguma bakebakeba inyuma yabasesankuyoze.
RépondreSupprimernumva bigoye kabisa.none umuntu w'ijambo twokwizera ninde??????
RépondreSupprimerUburundi buragowe pe!!! Abakirondera intwari mur'ico gihugu nibajijuke.
RépondreSupprimerNibaze tuzobakira muruhongore nkabana bivyangazi
RépondreSupprimernone CNARED ntiyamye isaba ibiganiro? karshize ingani mube nkumwana ahiye mukwaha? nako vyotera imbere tworonka amahoro umuntu akarya bike aryama kare.
RépondreSupprimerabo booose barahetse!!! none mugomba ga yemw abana banyu bazosigare mu kirere KO mbona imyaka itabaye mike; ni mukubite agatima mpembero muj inama ni ngingo abarundi turi bamw nta nyagupfa nta nyagukira.uwibazako yotwara uwundi amwigij inyuma arihenda. kandi n IMANA mukuturema yaturemanye ibihimba bitandukany kugirango bifatany vyose bibe umuntu; kimw kirway ntamahoro aronka kandi no mumuryango haca habura amahoro. Nigihugu nuko tw turi ingingo Zigihugu,igihugu gitungana abantu batekanye; intara zitekanye ni nzego zose zitekanye.Nagomba nsab umw wes mu cubahiro ciw abosoma iyi msg ko mwokora mwiyumvira kazoza kimiryango yanyu.ntimurabe hagufi aha mugez uyu musi no mu cubahiro mufise uyu musi mutereze amoso imbere kandi ico mutifuza ko babagirira ntimukakigirire benewanyu.
RépondreSupprimerAbo booose murwanira ubutegetsi,mwibuke ko hari ibibondo mwibarutse bigikura.muzobaraga ibiganiro vyibihe vyose, abahuza bibihe vyose turarambiwe!!! ntimwoj inama ga yemw tukubaka uburundi bwatwibarutse.buzira inzara ni ndwano,abagiye mugaruke dukorere igihugu cacu.
RépondreSupprimer