Le procureur général burundais a démenti jeudi, après trois mois d'enquête, l'existence de fosses communes liées aux affrontements du 11 décembre au Burundi, contrairement aux allégations d'organisations de défense des droits de l'Homme. "Après enquête, aucune fosse commune n'a été découverte dans les endroits cités dans les rapports de certaines ONG", a déclaré Valentin Bagorikunda, se basant sur les "conclusions" d'une commission d'enquête qu'il avait établie le 17 décembre.
Celle-ci avait été créée pour examiner les "allégations" portées par l'ONU et Amnesty International sur des exécutions extrajudiciaires et l'existence de fosses communes.
En s'appuyant sur des photos satellites, l'organisation de défense des droits de l'Homme avait dénombré fin janvier au moins six fosses communes autour de la capitale Bujumbura.
Selon Amnesty, ces fosses communes contiendraient les corps des personnes tuées dans la répression qui avait frappé les quartiers contestataires de Bujumbura au lendemain d'une attaque menée par des rebelles contre trois camps militaires le 11 décembre.
Le procureur général burundais a en revanche affirmé qu'une fosse commune dans laquelle "les insurgés enterraient ceux qu'ils tuaient au cours de l'insurrection" avait été découverte le 29 février à Mutakura, un quartier contestataire du nord-ouest de Bujumbura.
M. Bagorikunda a également contesté que des exécutions extraordinaires aient eu lieu après les attaques du 11 décembre qui, selon son décompte, ont débouché sur la mort de "79 combattants (rebelles, ndlr), 4 militaires et 4 policiers".
Des photos d'une vingtaine de personnes, tuées par les forces de l'ordre selon des habitants, essentiellement dans le quartier de Nyakabiga (centre-est de Bujumbura), et toutes en tenue civile, avaient pourtant circulé sur les réseaux sociaux les 11 et le 12 décembre.
Les violences qui secouent depuis 10 mois le Burundi ont déjà fait plus de 400 morts et poussé plus de 240.000 personnes à quitter le pays.
Celle-ci avait été créée pour examiner les "allégations" portées par l'ONU et Amnesty International sur des exécutions extrajudiciaires et l'existence de fosses communes.
En s'appuyant sur des photos satellites, l'organisation de défense des droits de l'Homme avait dénombré fin janvier au moins six fosses communes autour de la capitale Bujumbura.
Selon Amnesty, ces fosses communes contiendraient les corps des personnes tuées dans la répression qui avait frappé les quartiers contestataires de Bujumbura au lendemain d'une attaque menée par des rebelles contre trois camps militaires le 11 décembre.
Le procureur général burundais a en revanche affirmé qu'une fosse commune dans laquelle "les insurgés enterraient ceux qu'ils tuaient au cours de l'insurrection" avait été découverte le 29 février à Mutakura, un quartier contestataire du nord-ouest de Bujumbura.
M. Bagorikunda a également contesté que des exécutions extraordinaires aient eu lieu après les attaques du 11 décembre qui, selon son décompte, ont débouché sur la mort de "79 combattants (rebelles, ndlr), 4 militaires et 4 policiers".
Des photos d'une vingtaine de personnes, tuées par les forces de l'ordre selon des habitants, essentiellement dans le quartier de Nyakabiga (centre-est de Bujumbura), et toutes en tenue civile, avaient pourtant circulé sur les réseaux sociaux les 11 et le 12 décembre.
Les violences qui secouent depuis 10 mois le Burundi ont déjà fait plus de 400 morts et poussé plus de 240.000 personnes à quitter le pays.
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Vous les journalistes, vous ne voyez pas que c'est ridicule de continuer de citer le chiffre de 400 morts depuis des mois, alors que la moyenne des mort par jour est 5-10 par jour ?
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