Les étudiants de la faculté de technologie, information et
communication de l'Université du Burundi demandent au rectorat de
fournir un éclaircissement concenant la suspension de la 2ème partie de
leurs études qui est le Master. Ils viennent d’achever les 3 ans de
licence mais ont été surpris d’apprendre qu'ils sont renvoyés du campus
sans aucune explication.
Les problèmes qui hantent la faculté de technologie, information et communication (TIC) débutent avec la 3ème promotion. Alors que les 2 premières promotions ont étudié sans aucune entrave, ces étudiants de la 1ère licence de cette faculté ont demandé de s'inscrire pour continuer et obtenir le Master mais ils n'ont eu aucune réponse. A leur grande surprise, le chargé de la sécurité à l'Université du Burundi a sorti une note informant les dits étudiants de quitter les locaux de l'Université dans les meilleurs délais.
Après avoir terminé la 1ère
licence, on a demandé de faire une inscription mais en vain, ce qui nous
a plutôt étonné est la note du chargé de sécurité à l'université nous
renvoyant endéans 2 jours » explique un étudiant en TIC.
Comment un chargé de la sécurité à l'Université du Burundi peut les renvoyer alors qu'il n'a pas ces prérogatives, s’interrogent les étudiants. « Normalement, un étudiant ne peut pas être renvoyé par un chargé de sécurité. Ce que nous ne comprenons pas aussi c’est que les enseignants de même que le laboratoire ne manquent pas » ajoute un autre étudiant.
Les étudiants ont adressé une correspondance au Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, mais là aussi ils n'ont eu aucune réponse.
Selon nos sources à l'Université du Burundi, ces étudiants peuvent être renvoyés par force et s'étonnent du refus de leur permettre la continuité de leurs études alors que les 2 premières promotions n'ont rencontré aucun problème. « La 1ère promotion vient de terminer le Master, la 2ème promotion fait le Master déjà et la 3ème promotion n'est pas autorisée à le faire sans une moindre explication. C'est de l'injustice ! » fait savoir un étudiant.
Ces étudiants en TIC demandent au rectorat de l'Université du Burundi de bénéficier de leurs droits : « le Recteur doit sortir de son silence. Que le Président de la République soit conscient qu'il y'a des gens qui sont entrain de piétiner les lois » conclut notre source.
Une des autorités de l'Université du Burundi contactée par la RPA affirme que cette question est connue mais que « la décision est venue d'en haut » sans nous préciser de quelle autorité.
vendredi, 11 mars 2016 06:52, http://www.rpa.bi/
Ne vous en faites pas! Le président le sait déjà! On dit que l'ordre est venue d'en haut! Que voulez-vous entendre de plus!!!
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