De nouvelles manifestations contre la France et les Nations unies ont eu lieu ce week-end au Burundi à l'initiative du gouvernement, comme la semaine précédente à Bujumbura. Les autorités rejettent la résolution prévoyant l'envoi de policiers de l'ONU au Burundi. Depuis des mois, la communauté internationale tente d'apaiser la crise, née de la candidature et de la réélection contestée de Pierre Nkurunziza. On vient d'apprendre que le président français a écrit directement au chef de l'Etat burundais en février dernier. A l'époque, les visites diplomatiques s'enchaînaient au Burundi pour tenter d'obtenir un dialogue. C'est également le message de la lettre que François Hollande a envoyé à Pierre Nkurunziza le 22 février 2016. Une lettre qui n'a jamais été rendue publique mais dont RFI a pu prendre connaissance.
Dans ce courrier, le président français fait part de sa très grande inquiétude concernant la multiplication des actions violentes au Burundi, le trop grand nombre de victimes et le mouvement de réfugiés qu'ils provoquent. Cela risque d'entraîner le Burundi dans la crise économique, avertit-il. Pour François Hollande, ce sont dix ans de progrès qui risquent d'être mis à bas.
Pour l'éviter, le président français ne voit qu'une solution : le dialogue. Le chef de l'Etat français précise que toutes les sensibilités politiques doivent y participer. Selon lui, un dialogue doit être lancé sans condition à l'extérieur du Burundi et en présence d'institutions régionales et internationales comme la Communauté des Etats d'Afrique de l'est, l'Union africaine ou encore les Nations unies.
Il est encore temps de ramener davantage de confiance, écrit François Hollande, mais pour cela il faut des mesures fortes : la libération des personnalités politiques et des journalistes emprisonnés ainsi que la réouverture de médias indépendants. Il faut aussi que le chef de l'Etat burundais accepte le déploiement d'observateurs. A défaut, ajoute le président français, il n'y aura pas d'autre choix que de se faire plus pressant.
Dans cette lettre, François Hollande rappelle d'ailleurs que des sanctions individuelles ont déjà été prises, que certains programmes de coopération ont été suspendus, notamment dans le secteur de la sécurité.
Un avertissement resté sans effet. Le président Nkurunziza n'a jamais répondu au courrier de François Hollande, le dialogue est toujours au point mort et les observateurs de l'Union africaine ne sont toujours pas déployés au Burundi.
le 08-08-2016 à 15:04, http://www.rfi.fr/afrique
On lit énormemément beaucoup de choses et d'infos sur les sites et réseaux sociaux auxquelles on ne croit pas nécessairement. Montrez-nous s'il vous plait à quoi ressemble ce courrier envoyé par F. Hollande.
RépondreSupprimerA tous Burundais:
RépondreSupprimerNous sommes ridicules quand nous mettons à feu notre chère patrie.
« Twigize ishamba batuny-----. »
1. Honte sur Moi (Burundais)
2. Honte à Toi (Burundais)
3. Honte à Nous (Burundais)
Ecclésiaste 3, La Bible du Semeur (BDS)
Un temps pour toute chose
3 Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le soleil.
2 Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant,
3 un temps pour tuer et un temps pour soigner les blessures, un temps pour démolir et un temps pour construire.
4 Il y a aussi un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser,
5 un temps pour jeter des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour embrasser et un temps pour s'en abstenir.
6 Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour conserver et un temps pour jeter,
7 un temps pour déchirer et un temps pour recoudre, un temps pour garder le silence et un temps pour parler,
8 un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps pour la guerre et un temps pour la paix.
Par conséquent, chers Frères et Sœurs Burundais,
1. Nous avons eu le temps de s’entretuer, maintenant c’est le temps de soigner les blessures
2. Nous avons eu le temps pour détruire notre chère patrie, maintenant c’est le temps de construire notre pays, Burundi
3. Nous avons le temps de haïr et d’exclure, maintenant c’est le temps d’aimer et de se rencontrer dans notre bercail, le Burundi
4. Nous avons plus de 50 ans de déchirement et guerre, il est temps pour déposer les armes et ramener la paix
5. Nous avons eu le temps de pleurer, maintenant il est temps qu’on ait la paix et voir un sourire sur le visage d’un :
a. Hutu
b. Tutsi
c. Twa
d. Membre de toute appartenance politique
Burundais et sans exclusion aucune : « Ensemble nous tenons [l’union fait la force], divisées nous tombons [Iyikitswe n’amagara ntayitayitera ihembe}.
Bénédictions !
La France etait au courant des plans de Nkurunziza. Elle avait meme conseiillait certains politiciens d'ignorer la Constitution et l'Accord d'Arusha pour permettre au tyran de see representer
RépondreSupprimerabo ba fransa tuzobamesa nkuko tumesa intumva !
RépondreSupprimerprions pour notre patrie!
RépondreSupprimer