Les policiers Burundais en maintien de la paix en République Centrafricaine s’inquiètent pour leurs arriérés de salaires alors que les Nations Unies s’apprêtent à mettre fin à la présence policière du Burundi au sein de la MINUSCA. Ces arriérés s’élèvent à 14 mois de salaires. Pourtant, le gouvernement Burundais a régulièrement été payé par le Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Ce sont 280 policiers Burundais qui sont concernés par leur renvoi au Burundi après 22 mois de travail au sein de la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique, la MINUSCA dont deux mois au sein de la mission précédente de l’Union Africaine, la MISCA. La décision reste à être officialisée selon plusieurs sources onusiennes, mais le porte-parole du secrétaire général de l’ONU l’a déjà annoncé à demi-mots lors de sa conférence de presse hebdomadaire vendredi dernier ; bien que le gouvernement burundais via son Ambassadeur au sein de l’ONU affirme que ce n’est pas le cas.
Jusque-là, des sources policières au sein du contingent burundais confirment que les agents Burundais n’ont reçu que l’équivalent de neuf mois de salaires sur les vingt-deux prestés. Ces policiers sont dans l’incertitude après l’annonce que l’ONU va mettre fin à la présence policière du Burundi en Centrafrique.
« Nous allons rentrer chez nous comme des élèves sans cadets. Mais nous savons que l’Onu paie régulièrement nos indemnités. Nous redoutons que le gouvernement ne puisse plus nous reverser cet argent car la source va tarir bientôt », déclare un des policiers burundais en Centrafrique. Ces mêmes policiers demandent à l’ONU de plaider pour leur cause « car l’organisation a apprécié le travail » poursuivent nos sources.
Le gouvernement burundais garde toujours ses positions quant au retard de paiement des indemnités des policiers et des militaires en mission de maintien de la paix : le retard est dû aux pays donateurs qui ne paient pas à temps leurs pats des contributions à la mission.
Toutefois, cette version a fortement été contredite par plusieurs documents officiels de l’ONU attestant du paiement régulier du Département des opérations de maintien de la paix pour la contribution du Burundi à la MINUSCA. Ces documents prouvent que l’argent est versé sur un compte du gouvernement logé à la Commerzbank, une banque allemande,dans sa succursale en France.
Jusque-là, des sources policières au sein du contingent burundais confirment que les agents Burundais n’ont reçu que l’équivalent de neuf mois de salaires sur les vingt-deux prestés. Ces policiers sont dans l’incertitude après l’annonce que l’ONU va mettre fin à la présence policière du Burundi en Centrafrique.
« Nous allons rentrer chez nous comme des élèves sans cadets. Mais nous savons que l’Onu paie régulièrement nos indemnités. Nous redoutons que le gouvernement ne puisse plus nous reverser cet argent car la source va tarir bientôt », déclare un des policiers burundais en Centrafrique. Ces mêmes policiers demandent à l’ONU de plaider pour leur cause « car l’organisation a apprécié le travail » poursuivent nos sources.
Le gouvernement burundais garde toujours ses positions quant au retard de paiement des indemnités des policiers et des militaires en mission de maintien de la paix : le retard est dû aux pays donateurs qui ne paient pas à temps leurs pats des contributions à la mission.
Toutefois, cette version a fortement été contredite par plusieurs documents officiels de l’ONU attestant du paiement régulier du Département des opérations de maintien de la paix pour la contribution du Burundi à la MINUSCA. Ces documents prouvent que l’argent est versé sur un compte du gouvernement logé à la Commerzbank, une banque allemande,dans sa succursale en France.
lundi, 06 juin 2016 10:44, http://www.rpa.bi
Nations Unies ntamahera ifise nibagaruke mucabavyaye bibereho sans stress.
RépondreSupprimerSoyez les bienvenus mes frères et soeurs après tant de conditions pénibles dont vous étiez appelés à endurer.
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