mercredi 13 avril 2016

Des mutations aux allures de répression

Une quarantaine de policiers de l’unité spéciale de protection des Institutions (API) viennent d’être mutés de Bujumbura vers différentes provinces de l’intérieur du pays. Ces mutations ne concernent que les policiers issus des anciennes Forces Armées Burundaises (FAB), ce qui fait craindre une autre stratégie visant à pourchasser et malmener les éléments de la police et de l’armée issus des FAB avant leur fusion avec les anciens rebelles.

Ce sont au total quarante-huit policiers de l’unité spéciale de protection des Institutions (API) qui ont été mutés le même jour. Ces policiers, tous issus des anciennes Forces Armées Burundaises (FAB) étaient jusque-là basés à Bujumbura dans le camp de l’API situé à Ngagara.

Tous ces policiers ont été formés au sein de cette unité spéciale de protection des Institutions mais viennent d’être réaffectés aux commissariats de police dans différentes provinces du pays.

Parmi les quarante-huit mutés, quarante-six (46) sont de l’ethnie Tutsis et deux (2) seulement de l’ethnie Hutu.

Depuis l’annonce de ces mutations, les inquiétudes sont nombreuses au sein de ces policiers de l’API qui craignent désormais pour leur sécurité. Pour eux, il s’agit là d’une autre stratégie de pourchasse des policiers et militaires issus des anciennes Forces Armées Burundaises (FAB), tout comme ont été victimes des dizaines d’autres de leurs camarades emprisonnés, torturés, assassinés ou portés disparus.

Ainsi, un autre policier du nom de Thierry Nkurunziza en poste à Kinama où il était responsable de la recharge des talkies walkies de la police a été enlevé ce lundi 11 avril 2016 à bord d’un véhicule civil. Il est lui aussi un ancien des Forces Armées Burundaises (ex-FAB) qui avait travaillé par le passé au camp de Rumonge.

Le traitement infligé aux militaires et policiers des ex-FAB inquiète d’autant plus que leurs supérieurs, également issu de l’ancien corps avant sa fusion avec les anciens rebelles, atteignent un à un l’âge de la retraite. C’est le cas entre autre du lieutenant-Général Germain Niyoyankana, ancien Ministre de la Défense Nationale qui vient d’être mis à la retraite. 
mercredi, 13 avril 2016 14:08, http://www.rpa.bi/

2 commentaires:

  1. Mister HABARIMBAYA ARABAMARA NTA GISIVYA! C'est LUCIFER INCARNÉ ! Turatakambiye Imana Rugiravyose ngo IMUDUKUREKO! Amen!

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  2. Quand est-ce que notre pauvre Burundi retrouvera la paix? Tous les jours tes enfants s'entredéchirent sans raison, certains croyants être supérieurs aux autres alors que c'est archifaux. La stratégie du génocide a échoué et vous essayez maintenant celle de diviser l'armée et la police afin d'affaiblir la capacité de défense de votre pays. Journalistes, sachez qu'en continuant dans cette voie de diviser votre pays vous en porterez la responsabilité devant l'histoire et Dieu. Vous mentez volontairement pour faire croire qu'il y a des dissensions au sein des forces de l'ordre afin de créer des troubles dans le pays, cela ne vous menera nulle part mes frères journalistes et je vous invite à abandonner cette idéologie et complexe éthniques car elles vous détruiront. Paix à tous mes frères burundais.

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