Deux militaires ont été arrêtés dans le cadre des enquêtes sur l’attaque qui a couté la vie au Général de Brigade Athanase Kararuza, son épouse et un militaire assurant sa sécurité.
Toutefois, un des militaires de sa garde qui a survécu à l’attentat est sous menace pour sa sécurité. Il semble que les auteurs craignent d’avoir été identifiés par le militaire actuellement blessé, des exécutants connus comme étant membre des services de sécurité de l’Etat.
Après l’attentat lundi matin qui a visé le Général Kararuza et les personnes qui l’accompagnaient dans son véhicule à Gihosha, le haut gradé de l’armée est décédé sur le champ, de même que son épouse et un des militaires assurant sa sécurité. Trois autres personnes ont été blessées dont sa fille et deux autres militaires.
Dans la matinée de cette journée de lundi, le service national des renseignements a arrêté deux militaires à Gihosha. Il s’agit du Caporal Roger Gateretse et du Caporal Prosper Nikoyagize, respectivement garde et chauffeur du Général Fabien Nzisabira, un autre haut gradé qui habitait le quartier Gihosha et nommé récemment Attaché militaire en Belgique. Ce mercredi, les deux militaires ont été transférés du cachot du SNR à la prison centrale de Mpimba. Des sources militaires indiquent que les deux hommes seraient victimes de s’être trouvés au mauvais endroit et d’avoir en réalité vu les membres du commando qui a attaqué le Général Kararuza.
Dans le même temps, des sources indiquent que l’un des militaires qui assurait la garde du Général Kararuza a dû être déplacé du centre hospitalier où il recevait des soins pour raison de sécurité. Ce dernier est un témoin gênant de l’attentat qui aurait été mené par des membres des services de sécurité de l’Etat. D’après nos sources, le militaire blessé aurait vu de ses propres yeux le Lieutenant-Colonel Dismas Sindaye surnommé ‘’Gafuni’’, Commandant du camp Génie de combat de Muzinda, en train de commander le commando qui a mené l’attaque.
Nos sources militaires précisent aussi qu’un sous-officier de la 1ère Région militaire, l’Adjudant Gérard Niyoyitungira de matricule 70410, est arrivé au bureau du commandement de la Région juste après l’attentat et aurait passé un appel sur son cellulaire en déclarant « la mission est accomplie ». L’Adjudant Niyoyitungira, qui bénéficie autant qu’il le souhaite d’un véhicule du SNR ainsi que d’un magasin d’armement secret au sein même des locaux de la 1ère Région militaire, s’est également absenté ce jour-là au salut du drapeau.
Selon nos sources, les militaires de garde du Lieutenant-Colonel Sindaye, qui a remplacé le Lieutenant-Colonel Darius Ikurakure au commandement du camp Génie de combat après l’assassinat de ce dernier, se déplaçaient lundi avec des bouteilles d’alcool dans leur véhicule qu’ils buvaient depuis le matin.
Trois hypothèses expliqueraient l’assassinat du Général Kararuza
D’après toujours nos sources militaires, l’hypothèse de la probable nomination du Général Kararuza au poste de Ministre de la défense nationale qui aurait entrainé des mécontentements et son assassinat est à écarter.
Nos sources indiquent que la première hypothèse serait les liens supposés du Général Kararuza avec des diplomates en place à Bujumbura ainsi que des organisations internationales.
Il serait accusé d’avoir divulgué les détournements des fonds de l’AMISOM et de la MINUSCA reversés au Burundi en compensation de l’envoi des contingents en Somalie et en Centrafrique dans des missions de maintien de la paix. Le Général Athanase Kararuza a lui-même été Commandant en second de la MISCA, la mission de maintien de la paix en Centrafrique jusqu’en septembre 2015 et faisait partie du comité de gestion de ces fonds depuis son retour de Centrafrique.
L’autre hypothèse avancée par nos sources, c’est la poursuite du plan de division au sein de l’armée enclenché par certains ténors du pouvoir sur base ethnique et de la provenance des militaires avant la formation de la FDN.
La troisième hypothèse, confirmée aussi par une source haut placée au sein du parti CNDD-FDD, est que le Général Kararuza était perçu comme une entrave majeure aux intérêts du pouvoir et un danger potentiel pour le Président Nkurunziza en personne. Le Général Kararuza était ainsi dans le collimateur du parti CNDD-FDD comme voulant renverser le Président Nkurunziza et faisait partie d’une liste élaborée d’officiers hutus et tutsis perçus comme d’éventuels entraves au pouvoir surtout en ces périodes de répression.
Toutefois, nos sources contredisent fortement les déclarations du Président Nkurunziza dans son discours après l’annonce du décès du Général Kararuza qui a déclaré que ce dernier avait contribué à déjouer le coup d’Etat de mai 2015. Nos sources rappellent que le Général Kararuza se trouvait encore en Centrafrique comme Commandant en second de la MISCA.
Toutefois, un des militaires de sa garde qui a survécu à l’attentat est sous menace pour sa sécurité. Il semble que les auteurs craignent d’avoir été identifiés par le militaire actuellement blessé, des exécutants connus comme étant membre des services de sécurité de l’Etat.
Après l’attentat lundi matin qui a visé le Général Kararuza et les personnes qui l’accompagnaient dans son véhicule à Gihosha, le haut gradé de l’armée est décédé sur le champ, de même que son épouse et un des militaires assurant sa sécurité. Trois autres personnes ont été blessées dont sa fille et deux autres militaires.
Dans la matinée de cette journée de lundi, le service national des renseignements a arrêté deux militaires à Gihosha. Il s’agit du Caporal Roger Gateretse et du Caporal Prosper Nikoyagize, respectivement garde et chauffeur du Général Fabien Nzisabira, un autre haut gradé qui habitait le quartier Gihosha et nommé récemment Attaché militaire en Belgique. Ce mercredi, les deux militaires ont été transférés du cachot du SNR à la prison centrale de Mpimba. Des sources militaires indiquent que les deux hommes seraient victimes de s’être trouvés au mauvais endroit et d’avoir en réalité vu les membres du commando qui a attaqué le Général Kararuza.
Dans le même temps, des sources indiquent que l’un des militaires qui assurait la garde du Général Kararuza a dû être déplacé du centre hospitalier où il recevait des soins pour raison de sécurité. Ce dernier est un témoin gênant de l’attentat qui aurait été mené par des membres des services de sécurité de l’Etat. D’après nos sources, le militaire blessé aurait vu de ses propres yeux le Lieutenant-Colonel Dismas Sindaye surnommé ‘’Gafuni’’, Commandant du camp Génie de combat de Muzinda, en train de commander le commando qui a mené l’attaque.
Nos sources militaires précisent aussi qu’un sous-officier de la 1ère Région militaire, l’Adjudant Gérard Niyoyitungira de matricule 70410, est arrivé au bureau du commandement de la Région juste après l’attentat et aurait passé un appel sur son cellulaire en déclarant « la mission est accomplie ». L’Adjudant Niyoyitungira, qui bénéficie autant qu’il le souhaite d’un véhicule du SNR ainsi que d’un magasin d’armement secret au sein même des locaux de la 1ère Région militaire, s’est également absenté ce jour-là au salut du drapeau.
Selon nos sources, les militaires de garde du Lieutenant-Colonel Sindaye, qui a remplacé le Lieutenant-Colonel Darius Ikurakure au commandement du camp Génie de combat après l’assassinat de ce dernier, se déplaçaient lundi avec des bouteilles d’alcool dans leur véhicule qu’ils buvaient depuis le matin.
Trois hypothèses expliqueraient l’assassinat du Général Kararuza
D’après toujours nos sources militaires, l’hypothèse de la probable nomination du Général Kararuza au poste de Ministre de la défense nationale qui aurait entrainé des mécontentements et son assassinat est à écarter.
Nos sources indiquent que la première hypothèse serait les liens supposés du Général Kararuza avec des diplomates en place à Bujumbura ainsi que des organisations internationales.
Il serait accusé d’avoir divulgué les détournements des fonds de l’AMISOM et de la MINUSCA reversés au Burundi en compensation de l’envoi des contingents en Somalie et en Centrafrique dans des missions de maintien de la paix. Le Général Athanase Kararuza a lui-même été Commandant en second de la MISCA, la mission de maintien de la paix en Centrafrique jusqu’en septembre 2015 et faisait partie du comité de gestion de ces fonds depuis son retour de Centrafrique.
L’autre hypothèse avancée par nos sources, c’est la poursuite du plan de division au sein de l’armée enclenché par certains ténors du pouvoir sur base ethnique et de la provenance des militaires avant la formation de la FDN.
La troisième hypothèse, confirmée aussi par une source haut placée au sein du parti CNDD-FDD, est que le Général Kararuza était perçu comme une entrave majeure aux intérêts du pouvoir et un danger potentiel pour le Président Nkurunziza en personne. Le Général Kararuza était ainsi dans le collimateur du parti CNDD-FDD comme voulant renverser le Président Nkurunziza et faisait partie d’une liste élaborée d’officiers hutus et tutsis perçus comme d’éventuels entraves au pouvoir surtout en ces périodes de répression.
Toutefois, nos sources contredisent fortement les déclarations du Président Nkurunziza dans son discours après l’annonce du décès du Général Kararuza qui a déclaré que ce dernier avait contribué à déjouer le coup d’Etat de mai 2015. Nos sources rappellent que le Général Kararuza se trouvait encore en Centrafrique comme Commandant en second de la MISCA.
jeudi, 28 avril 2016 09:42, http://www.rpa.bi/
Merci pour cet article qui met à nu les machinations du diable.
RépondreSupprimerL'on comprend dès lors pourquoi son CV a failli précéder sa mort, on comprend très bien les motivations de l'article signé Bacanamwo, pure produit fini ..... et bien sûr les larmes de crocodile du commanditaire du crime
azi kuvuga ibihushanye uyo wewe nka zidan wa bresil
RépondreSupprimerMerci pour cet article qui met à nu les machinations du diable. Comment certains burundais continuent à détruire leur pays rien que pour leur soif de pouvoir? Pour mentir on ne peut trouver plus professionel que les soient-disant journalistes de bujumbura.be, pensez-vous que vos lecteurs sont idiots au point de croire à tous les blabla que vous nous servez ici? On sait pourquoi ce Gn a été tué: il ne voulait pas suivre les sindumuja et ce sont les criminels sindumuja et leur supporteurs de l'étranger qui l'ont abattu, mais comme c'est devenu l'habitude ils crient que c'est Nkurunziza. Votre bataille est déjà perdue, revenez à la raison car le Burundi a besoin de tous ses fils.
RépondreSupprimerje vais pas faire bcp de commentaires, mais vous tous grands et petits, pouvres et riches, bienheureux et malheureux, au pouvoir et non, devez savoir et comprendre la loi universelle de la semence et de la recolte.mubimenye neza yuko tot ou tard chacun recoltera ce que il aura seme a coup sur.umwe wese ahari hose yitegure kurya kuvyamwa vy imbuto yateye. Niba Umukuru wigihugu c uburundi yateye imbuto y urukundo mubarundi , imbuto y amahoro, imbuto y ineza imbuto y imbabazi, agiye kwamura ivyeze kurizo mbuto yateye . naho niba yabivye urwanko, amacakubiri. ukwihora , inzigo , umudurumbanyo n ukwikunda agiye kurya ivyamye kurizo mbuto.
RépondreSupprimerRero nohanura umurundi wese ahari hose, mugihugu canke hanze, umuto umukuru uwize n uwutize ngo duhindure ingendo tubibe ivyiza kuko IMANA nticokorwa. Umuntu weeeeseeee azokwimbura ico yateye. murakoze