Une présence internationale renforcée doit être établie au Burundi, a plaidé l'ambassadeur suisse Jürg Lauber devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Elle pourrait, selon lui, contribuer à calmer la situation dans le pays.
En tant que président de la Commission de consolidation de la paix au Burundi, l'ambassadeur suisse a témoigné de son voyage dans ce pays de l'Afrique de l'Est. Il a rappelé que cet Etat se remet lentement d'une guerre civile qui a duré plusieurs décennies.
Il y a toujours des violences entre les forces gouvernementales et l'opposition. Les observateurs des droits de l'homme font état d'enlèvements, de meurtres, de tortures, de mauvais traitements, de discours de haine ainsi que de violences sexuelles perpétrés des deux côtés.
En outre, cette crise a renforcé un ralentissement économique après dix ans de croissance économique soutenue, a expliqué M. Lauber. Ce dernier a rencontré à la fois le président controversé Pierre Nkurunziza et des représentants de l'opposition.
Programmes stratégiques
En tant que président de la Commission de consolidation de la paix au Burundi, l'ambassadeur suisse a témoigné de son voyage dans ce pays de l'Afrique de l'Est. Il a rappelé que cet Etat se remet lentement d'une guerre civile qui a duré plusieurs décennies.
Il y a toujours des violences entre les forces gouvernementales et l'opposition. Les observateurs des droits de l'homme font état d'enlèvements, de meurtres, de tortures, de mauvais traitements, de discours de haine ainsi que de violences sexuelles perpétrés des deux côtés.
En outre, cette crise a renforcé un ralentissement économique après dix ans de croissance économique soutenue, a expliqué M. Lauber. Ce dernier a rencontré à la fois le président controversé Pierre Nkurunziza et des représentants de l'opposition.
Programmes stratégiques
La crise politique a par ailleurs ralenti la mise en ½uvre des programmes stratégiques pour le développement des infrastructures, des routes et des lignes électriques, a signalé l'ambassadeur suisse. Les fonds destinés au Burundi doivent être rediscutés cette année et ces négociations risquent d'être menées dans un contexte d'incertitude qui va peser sur la crise politique, a mis en garde Jürg Lauber.
Les contributeurs internationaux semblent toutefois être prêts à se réengager au Burundi, estime l'ambassadeur. Mais ils attendent des signaux clairs indiquant que l'on se dirige vers une solution à la crise.
Détenus politiques
Les contributeurs internationaux semblent toutefois être prêts à se réengager au Burundi, estime l'ambassadeur. Mais ils attendent des signaux clairs indiquant que l'on se dirige vers une solution à la crise.
Détenus politiques
La libération conditionnelle cette semaine de 47 personnes arrêtées il y a près d'un an "montre que certains efforts sont faits pour restaurer l'Etat de droit", a par ailleurs estimé Zeid Ra'ad al Hussein, Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, devant le Conseil de sécurité. Ces 47 détenus figuraient sur une liste de 125 personnes "à libérer immédiatement" qui avait été transmise par l'ONU à Bujumbura.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rappelé lors du même débat que le gouvernement avait promis de libérer au total quelque 2000 prisonniers. "Nous attendons que cet engagement soit entièrement tenu (...) et la fin des restrictions sur les médias et les organisations de la société civile", a-t-il affirmé.
Le Burundi est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature fin avril 2015 du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, obtenu en juillet. Les violences ont déjà fait plus de 400 morts et poussé plus de 250'000 personnes hors du pays.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rappelé lors du même débat que le gouvernement avait promis de libérer au total quelque 2000 prisonniers. "Nous attendons que cet engagement soit entièrement tenu (...) et la fin des restrictions sur les médias et les organisations de la société civile", a-t-il affirmé.
Le Burundi est plongé dans une profonde crise politique depuis la candidature fin avril 2015 du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, obtenu en juillet. Les violences ont déjà fait plus de 400 morts et poussé plus de 250'000 personnes hors du pays.
19.03.2016 01h36, http://www.romandie.com/news
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